Pour ceux qui n’ont jamais discuté avec Yann, il faut rappeler qu’il est d’une espèce rare. Celle dont on fait les champions. Un champion, c’est déjà dur à suivre quand on est en face de lui, c’est quasiment impossible sur un forum ! Mais une chose est sure, c’est qu’il possède un minimum d’humanité. Il ne faut pas en douter, cette réflexion en est un exemple.C'est quand même bien dommage d'arriver à un débat d'une telle médiocrité... et je prends mes réponses en compte et les mets dans le lot...
Je ne sais pas si Yann Guyader est le meilleur marathonien du monde, en tout cas, il n'est certainement pas le champion du monde de l'humilité !
La remarque qui précède semble à première vue désigner un coté désagréable du personnage. Et pourtant, la maxime d’Alfathor –que je rappelle en troisième- lui convient parfaitement. Comment concilier les deux ?"On est pas le meilleur quand on le croit, mais quand on le sait"
Yann est tellement atypique qu’il se connait bien mieux que n’importe qui d’autre pourrait le prétendre.
Il n’est pas le plus musclé du top mondial, physiquement. Par contre, mentalement il est incontestablement au dessus du lot. C’est ce qui lui permet d’obtenir ses résultats. C’est également ce qui entraine ses commentaires à l’emporte-pièce.
De la même façon qu’il surprend ses adversaires sur la piste en déboitant généralement à contre-rythme, il surprend aussi son public par ses propos. Imaginez que pour gagner une course, il s’applique à suivre les trajectoires imposées par la plus courtoise diplomatie : « après vous, je vous en prie ». Croyez vous qu’il accèderait au podium ?
Non, il est logique que son tempérament en dehors de la piste soit le même que sur la piste et nous surprenne.
Ce n’est pas pour nous provoquer. C’est parce que cette différence de vision et de timing est une partie du secret de ses performances. A nous d’accepter cette différence, sans laquelle il serait aussi ordinaire que nous…
Pour en revenir aux championnats du monde, même si les résultats ne sont pas aussi brillants qu’à d’autres périodes, il convient d’encourager les athlètes qui ont participé et donné le meilleur d’eux- même. Ce qui serait étrange, c’est que la France présente une hégémonie mondiale improbable sur notre discipline.
Mais « on » ne décide pas de faire des champions. Ils naissent aussi aléatoirement que les génies intellectuels. Et ce qui fait leur valeur, c’est leur rareté.
Ceci dit, les remarques sur les moyens et les capacités d’entrainement en France pour le roller me semblent fondées, ce n’est pas la discipline la plus favorisée !