Dimanche 25 Novembre 2012 : Rando speed en X-Tech, avec toujours mes roues Matter 4 x 110 usées en 103 mm.
La météo est incertaine, il y a des risques d'averses, et de plus, beaucoup de vent. Du vent de Sud-Ouest, de 25 kmh à 60 kmh.
Température "douce" pour la saison : 10°C, mais avec ce vent… à 45 kmh en moyenne !
Ce vent très fort sera donc favorable à l'aller et défavorable au retour.
Comme je dois être rentré à la maison absolument à midi, je décide de partir assez tôt. Ce sera un ride de 5h00 du mat à midi (soit 7 h de ride).
Dans mon planning, je m'octroie raisonnablement 1 heure de plus au retour qu'à l'aller, soit 3 heures à l'aller et 4 heures au retour.
Ces derniers jours, ce n'est pas vraiment la grande forme, une douleur persistante au genou gauche, et des sensations de froid passagères.
J'en suis à 145 km de footings rien que ce mois-ci, et là j'ai vraiment envie de rouler, enfin, quelques heures, seul.
De 05h05 à 11h55, soit 06h50 pour (65,82 km x 2 = 131,64 km), soit 19,26 kmh
Aller : De 05h05 à 8h00, soit 2h55 pour 65,82 km, soit 22,56 kmh
Retour : de 8h05 à 11h55, soit 3h50 pour 65,82 km, soit 16,80 kmh.
http://www.openrunner.com/index.php?id=2103481
Lever à 04h00 du mat et départ à 5h05. J'embarque mon sac à dos avec 3 litres de boisson isotonique, (dont je ne bois que la moitié), des fruits secs et quelques tartines au miel.
Je sais que ça va être dur. Le vent de dos me pousse puissamment. Sur quelques portions de route éclairées, j'atteins sans effort des vitesses… relativistes !
En poussant, ça devient carrément le TGV. Hélas, il fait nuit noire, et ce n'est pas ma petite lampe LED (toute puissante qu'elle est),
qui pourra me prévenir qu'une grosse branche d'arbre se trouve en travers de la piste à 50 mètres devant moi.
Déjà, j'ai évité de justesse plusieurs chutes à cause de petites branches tombées. Alors le vent de dos, c'est bien, mais quand on se trouve propulsé à 50 kmh sans effort, il faut avoir le maximum de visibilité. Dommage donc que je ne puisse pas tirer pleinement parti de ce moteur naturel, car il est évident que je vais déguster au retour.
Le jour rechigne à se lever, en raison d'une forte couverture nuageuse. Quand enfin il daigne se lever, il est 7h30, et je suis déjà presque arrivé au terme de mon aller.
Le retour est éreintant. C'est la giffle constante, avec en prime 2 petites averses qui ont mouillé la piste afin d'anéantir l'effort de la poussée, pourtant essentielle face à ce vent.
Les éoliennes d'Illange se sont transformées en turbines.
Malgré toutes ces difficultés je suis bien dans mon élément. Aucune chute, (pourtant les occasions n'ont pas manqué), une moyenne minable, mais les conditions étant ce qu'elles sont (nuit noire, vent de 25 à 60 kmh, branches mortes, piste mouillée au retour…), mon corps sait que ce que je viens d'encaisser, c'était pas du gâteau !