La Moselle en Roller
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- sanglier76
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Demain rando endurance 10 heures, en M100 + 4 x 110 usées en 105... on va essayer les 200 km... va falloir faire avec les portions de pistes inondées sous 50 cm d'eau. J'ai prévu des itinéraires bis... Vent de SW défavorable au retour, faudra assurer au retour ! La seule chose dont je suis sûr c'est que je ne crèverai pas un pneu 

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Ah, c'était toi ! désolé, je ne t'avais pas reconnu ! Finalement oui, j'ai fait la sortie. Mais si je devais donner une note de difficulté à cette rando, elle aurait au moins 25 sur 20 !!! c'était très très très difficile. Pluie, vent, froid, boue, gratton... mais ça passe partout. Pas d'inondations majeures à Argancy. J'ai fait environ 170 km en 9h45.
Plus tard je ferai un compte rendu détaillé. ça a été vraiment une épreuve difficile. A bientôt !
Plus tard je ferai un compte rendu détaillé. ça a été vraiment une épreuve difficile. A bientôt !
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Rando en M100 le 30 décembre 2012.
(83,5 km x 2) = 167 km
http://www.openrunner.com/index.php?id=2155982
Tout commence par une météo pêchant par trop d'optimisme, et un emploi du temps plutôt chargé. En gros, ça veut dire que cette rando se fera ce jour là et pas un autre, même si le temps n'est pas au beau fixe.
Je me suis fixé comme objectif une sortie de 10 heures, (de 7h00 à 17h00) avec une météo annonçant un fort vent de SW de 20 à 50 kmh, donc favorable à l'aller et défavorable au retour. En conséquence, je me planifie une heure de plus au retour qu'à l'aller, soit 4h30 pour l'aller et 5h30 pour le retour. Ce qui s'avèrera exact.
Les inondations ne me faciliteront pas la tâche, et des franchissements difficiles sont à prévoir.
La veille, repos, alimentation riche, coucher tôt. Tout est prêt : M100 montés en 4 x 110 (Matter Image usées en 105), sac à dos avec outils, barres de céréales, biscuits, boisson, sac banane, etc...
Lever à 5h00 du matin. Dehors, comme prévu, il y a beaucoup de vent, mais il ne pleut pas. Le sol est sec. Quelques minutes plus tard, alors que je déjeune, une averse se met à tomber. Je suis très énervé. Mais comme j'ai un plan B, je démonte les Matter Image et place les XG 110 (quasi neuves, plein diamètre). C'est là que je m'aperçois que le dernier rivet de spoiler d'origine vient de céder. (sur les 4 rivets de spoiler de mes M100, 3 ont déjà été remplacés par des vis + écrous). Le dernier des 4 attendait donc ce matin pour lâcher. Mieux vaut maintenant que sur la route, je le remplace donc lui aussi. Pendant tout ce temps, dehors, la pluie n'a fait qu'augmenter. Je suis découragé et poste un message dans ce sens sur le forum de rollerenligne. 6h30 et il tombe des cordes.
Or, peu avant 7h00, une certaine accalmie semble m'être accordée par les cieux tourmentés... c'est le moment ou jamais de se jeter à l'eau, décidai-je. C'est donc un départ à 7h00 pile, comme prévu, malgré une pluie modérée.
Une heure plus tard, alors que je filais à vive allure sur la rue du trou aux sepents, je naviguais plus que ne patinais sur une route battue par une tempête. Heureusement que j'ai mis un coupe-vent, mais il n'est pas assez imperméable. Je commence à avoir les pieds trempés. La pluie diminue en intensité, mais tombe toujours. En prévision des pieds mouillés, j'avais prévu quelques paires de chaussettes sèches de rechange. Arrivé sous le pont de l'A4 à Argancy, je m'arrête, déchausse, change de chaussettes. ça fait du bien... Je balance une giclée d'huile lubrifiante dans mes roulements, rechausse, me remouille les pieds aussi sec, et repars aussi pieds-mouillés que tout à l'heure. Tout au plus cette opération m'aura-t-elle retardé de 20 minutes. Mais cela a dû éponger un peu le trop plein d'eau, tout de même.
Malgré ces déboires, je goûte au plaisir de la conduite aaassssssiiiiiisssssstéeeee........ en Matter XG, vent de dos, quelle paresse me gagne, ne serait-ce cette terrible sensation d'être un naufragé en haute mer. Et ce froid ! Aux pieds ! Aux orteils, même. Au troisième en partant de la gauche on dirait. Je crois qu'il est gelé, tout blanc ! A moins que ce ne soit le quatrième en partant de la droite... Ces doutes primordiaux me turlupinaient au plus haut point alors qu'un jour encombré et tumultueux se levait à l'Est, que je me posais le derche sur un bloc en béton, à Basse-Ham, afin de recommencer l'opération "change de chaussettes". Haaaa comme ça fait du bien. Cette fois en rechaussant c'est moins mouillé. Mais je n'ai plus de chaussettes de rechange, c'était ma dernière paire, je n'en suis qu'au km 5O. Ma progression est lente, je vais en être quitte pour un petit 17 kmh de moyenne avec tous ces arrêts.
Le gratton de la piste Koenigsmacker - Malling se fait survoler grâce aux Matter XG. Cependant la piste est devenue verte par endroits. Des mousses croissent çà et là, et le grip des XG n'y peut rien, faut faire quand même bien attention.
Après Malling, le spot à haut risque d'inondation qu'est la piste en contrebas de Berg-sur -Moselle se présente. Sous un jour meilleur que prévu. Les flaques d'eau géantes sont aisément contournées. D'une façon générale, la Moselle est moins haute que la semaine dernière. Les écluses débordent, la navigation fluviale est interrompue, pas une péniche ne bouge.
A Schengen, la Moselle bouillonne, large, avec des vagues gris-marron qui déferlent par-dessus le barrage hydro-électrique. Consciencieusement, des employés municipaux luxembourgeois nettoient au balai-brosse la pellicule de boue sous le pont, là où la semaine dernière une vaste flaque d'eau clapotait sournoisement, attendant le conducteur aveugle aux panneaux qui l'avertissaient pourtant en amont, à Contz-les-Bains : "ATTENTION ROUTE BARREE A 3 KM" "ROUTE INNONDEE". Ce panneau était donc encore visible tout à l'heure à la sortie de Contz-les-Bains, sur la D64F, allias "La Route du Vin". Puis, à la frontière franco-Luxembourgeoise, là où le gratton fait place à un billard impeccable, une barrière clignottante racontait à peu près la même chose, bref, fallait quand même le faire exprès pour se mettre dedans.
ça balaie, ça racle et ça nettoie. Propreté luxembourgeoise. La semaine dernière, c'était le papier gras que l'on traquait le long de la route du Vin.
A Remich, la Moselle avait envait envahi la piste par endroits : la boue couvre quelques petites portions. Mes M100 sont tellement boueux que je choisis volontairement de rouler dans les flaques d'eau propres. Au bout de quelques kilomètres, j'ai ainsi réussi à enlever le plus gros. Un jogger arrive à ma rencontre. Grand, fin, sportif, barbu, la cinquantaine, et il semble me parler, mais il est encore trop loin, je ne peux pas l'entendre : lorsque je le croise enfin, je distinge seulement de l'anglais : "...and others go to church..." (soit, en français : "et d'autres vont à l'église...). Peut-être voulait-il dire que le dimanche, certains courent, d'autres vont à l'église...
Mais il est bientôt 11h30, et les 4h30 qui me sont imparties pour l'aller sont presque écoulées. Je peux encore pousser jusqu'à Staedtbredimus, là où la piste rejoint la route du vin. En y arrivant, je bois une bonne rasade de mélange spécial : du miel dilué avec du thé vert, additionné de vitamine C. Histoire de me revigorer avant de passer à la phase retour, vent de face et pluie éparse. J'en serai donc quitte pour un petit 85 km à l'aller, seulement. Soit un petit 170 km en 10 heures, si le retour se passe avec 1 heure de plus comme prévu. Un tout petit 17 kmh de moyenne.
Cela se passe plutôt bien, le tout étant d'adopter un rythme suffisament lent pour conserver la puissance de travail nécessaire. Les bourrasques me ralentissent, mais ne m'arrêtent pas. Cependant, dans tout ceci, le plus dur, ce n'est pas l'intensité du travail musculaire des jambes seules, mais plutôt du travail du corps entier, qui doit "chauffer" afin de lutter contre cette froide humidité.
Au retour, je retrouve les balayeurs de boue à Rémich, sur la piste elle-même. Toujours cette propreté luxembourgeoise.
Tandis qu'à Berg-sur-Moselle, feuilles mortes, branches et autres boues s'accumulent au fil des ans. Un style bien français, force est de le constater. Chaque heure, je fais un point calcul mental pour savoir si je suis dans les temps. Et tout semble aller bien.
A 12h45, le ciel est plombé et il pleut. A 13h00, un soleil éclatant met une étincelle dans chaque millimètre-cube d'eau au sol. Tout est étincellant, le ciel se découvre, bleu, et les nuages prennent un aspect moutonneux, plus blancs et plus compacts. Des peines et des joies, pensai-je.
Les roues Matter XG, en plus d'augmenter le grip, fournissent également un amorti appréciable sur gratton. Je croise quelques rollers, qui ont vent de dos mais qui ne l'exploitent pas. La piste est maintenant sèche à 50%, le grip est meilleur, et même trop fort parfois. Le vent ne semble pas vouloir se calmer. Il souffle entre 20 et 50 kmh.
Je suis en mode économie d'énergie. Tout effort pas indispensable est éliminé. Par exemple, ce franchissement de passage piétons à Yutz, en bas du Pont des Alliés, où je réalisais un peu trop tard qu'une voiture me cédait le passage : plutôt que de me confronter à des freinages puis des redémarrages hésitants, j'ai préféré continuer du même côté du pont, et effectuer le franchissement plus loin. Si j'avais su que c'était Sanglier76 ! Avec sa petite famille, il me semble ! Je lui aurais bien fait un petit bonjour amical...
Le reste du parcours se fait sans histoires, le soleil se fait plus timide, la luminosité décroît fortement dès 15h30. Avant d'attaquer la zone urbaine, je remets en place ma lampe led frontale et mon feu rouge arrière... ah oui, encore un petit truc pour que la circulation urbaine se passe bien : c'est juste une petite lampe rouge pour vélo que je tiens à la main, derrière moi (les bras dans le dos), avec ma gourde. Ainsi je reste bien visible. Le long de la rue du 20eme Corps Américain, les voitures me dépassent mais je les rattrappe aux feux.
Et c'est enfin l'arrivée.
Aller : De 07h00 à 11h20, soit 4h20 pour 83,5 km soit 19,26 kmh
Retour : De 11h20 à 16h49, soit 5h29 pour 83,5 km soit 15,22 kmh
Total : De 07h00 à 16h49 soit 9h49 pour 167 km soit 17,01 kmh
(83,5 km x 2) = 167 km
http://www.openrunner.com/index.php?id=2155982
Tout commence par une météo pêchant par trop d'optimisme, et un emploi du temps plutôt chargé. En gros, ça veut dire que cette rando se fera ce jour là et pas un autre, même si le temps n'est pas au beau fixe.
Je me suis fixé comme objectif une sortie de 10 heures, (de 7h00 à 17h00) avec une météo annonçant un fort vent de SW de 20 à 50 kmh, donc favorable à l'aller et défavorable au retour. En conséquence, je me planifie une heure de plus au retour qu'à l'aller, soit 4h30 pour l'aller et 5h30 pour le retour. Ce qui s'avèrera exact.
Les inondations ne me faciliteront pas la tâche, et des franchissements difficiles sont à prévoir.
La veille, repos, alimentation riche, coucher tôt. Tout est prêt : M100 montés en 4 x 110 (Matter Image usées en 105), sac à dos avec outils, barres de céréales, biscuits, boisson, sac banane, etc...
Lever à 5h00 du matin. Dehors, comme prévu, il y a beaucoup de vent, mais il ne pleut pas. Le sol est sec. Quelques minutes plus tard, alors que je déjeune, une averse se met à tomber. Je suis très énervé. Mais comme j'ai un plan B, je démonte les Matter Image et place les XG 110 (quasi neuves, plein diamètre). C'est là que je m'aperçois que le dernier rivet de spoiler d'origine vient de céder. (sur les 4 rivets de spoiler de mes M100, 3 ont déjà été remplacés par des vis + écrous). Le dernier des 4 attendait donc ce matin pour lâcher. Mieux vaut maintenant que sur la route, je le remplace donc lui aussi. Pendant tout ce temps, dehors, la pluie n'a fait qu'augmenter. Je suis découragé et poste un message dans ce sens sur le forum de rollerenligne. 6h30 et il tombe des cordes.
Or, peu avant 7h00, une certaine accalmie semble m'être accordée par les cieux tourmentés... c'est le moment ou jamais de se jeter à l'eau, décidai-je. C'est donc un départ à 7h00 pile, comme prévu, malgré une pluie modérée.
Une heure plus tard, alors que je filais à vive allure sur la rue du trou aux sepents, je naviguais plus que ne patinais sur une route battue par une tempête. Heureusement que j'ai mis un coupe-vent, mais il n'est pas assez imperméable. Je commence à avoir les pieds trempés. La pluie diminue en intensité, mais tombe toujours. En prévision des pieds mouillés, j'avais prévu quelques paires de chaussettes sèches de rechange. Arrivé sous le pont de l'A4 à Argancy, je m'arrête, déchausse, change de chaussettes. ça fait du bien... Je balance une giclée d'huile lubrifiante dans mes roulements, rechausse, me remouille les pieds aussi sec, et repars aussi pieds-mouillés que tout à l'heure. Tout au plus cette opération m'aura-t-elle retardé de 20 minutes. Mais cela a dû éponger un peu le trop plein d'eau, tout de même.
Malgré ces déboires, je goûte au plaisir de la conduite aaassssssiiiiiisssssstéeeee........ en Matter XG, vent de dos, quelle paresse me gagne, ne serait-ce cette terrible sensation d'être un naufragé en haute mer. Et ce froid ! Aux pieds ! Aux orteils, même. Au troisième en partant de la gauche on dirait. Je crois qu'il est gelé, tout blanc ! A moins que ce ne soit le quatrième en partant de la droite... Ces doutes primordiaux me turlupinaient au plus haut point alors qu'un jour encombré et tumultueux se levait à l'Est, que je me posais le derche sur un bloc en béton, à Basse-Ham, afin de recommencer l'opération "change de chaussettes". Haaaa comme ça fait du bien. Cette fois en rechaussant c'est moins mouillé. Mais je n'ai plus de chaussettes de rechange, c'était ma dernière paire, je n'en suis qu'au km 5O. Ma progression est lente, je vais en être quitte pour un petit 17 kmh de moyenne avec tous ces arrêts.
Le gratton de la piste Koenigsmacker - Malling se fait survoler grâce aux Matter XG. Cependant la piste est devenue verte par endroits. Des mousses croissent çà et là, et le grip des XG n'y peut rien, faut faire quand même bien attention.
Après Malling, le spot à haut risque d'inondation qu'est la piste en contrebas de Berg-sur -Moselle se présente. Sous un jour meilleur que prévu. Les flaques d'eau géantes sont aisément contournées. D'une façon générale, la Moselle est moins haute que la semaine dernière. Les écluses débordent, la navigation fluviale est interrompue, pas une péniche ne bouge.
A Schengen, la Moselle bouillonne, large, avec des vagues gris-marron qui déferlent par-dessus le barrage hydro-électrique. Consciencieusement, des employés municipaux luxembourgeois nettoient au balai-brosse la pellicule de boue sous le pont, là où la semaine dernière une vaste flaque d'eau clapotait sournoisement, attendant le conducteur aveugle aux panneaux qui l'avertissaient pourtant en amont, à Contz-les-Bains : "ATTENTION ROUTE BARREE A 3 KM" "ROUTE INNONDEE". Ce panneau était donc encore visible tout à l'heure à la sortie de Contz-les-Bains, sur la D64F, allias "La Route du Vin". Puis, à la frontière franco-Luxembourgeoise, là où le gratton fait place à un billard impeccable, une barrière clignottante racontait à peu près la même chose, bref, fallait quand même le faire exprès pour se mettre dedans.
ça balaie, ça racle et ça nettoie. Propreté luxembourgeoise. La semaine dernière, c'était le papier gras que l'on traquait le long de la route du Vin.
A Remich, la Moselle avait envait envahi la piste par endroits : la boue couvre quelques petites portions. Mes M100 sont tellement boueux que je choisis volontairement de rouler dans les flaques d'eau propres. Au bout de quelques kilomètres, j'ai ainsi réussi à enlever le plus gros. Un jogger arrive à ma rencontre. Grand, fin, sportif, barbu, la cinquantaine, et il semble me parler, mais il est encore trop loin, je ne peux pas l'entendre : lorsque je le croise enfin, je distinge seulement de l'anglais : "...and others go to church..." (soit, en français : "et d'autres vont à l'église...). Peut-être voulait-il dire que le dimanche, certains courent, d'autres vont à l'église...
Mais il est bientôt 11h30, et les 4h30 qui me sont imparties pour l'aller sont presque écoulées. Je peux encore pousser jusqu'à Staedtbredimus, là où la piste rejoint la route du vin. En y arrivant, je bois une bonne rasade de mélange spécial : du miel dilué avec du thé vert, additionné de vitamine C. Histoire de me revigorer avant de passer à la phase retour, vent de face et pluie éparse. J'en serai donc quitte pour un petit 85 km à l'aller, seulement. Soit un petit 170 km en 10 heures, si le retour se passe avec 1 heure de plus comme prévu. Un tout petit 17 kmh de moyenne.
Cela se passe plutôt bien, le tout étant d'adopter un rythme suffisament lent pour conserver la puissance de travail nécessaire. Les bourrasques me ralentissent, mais ne m'arrêtent pas. Cependant, dans tout ceci, le plus dur, ce n'est pas l'intensité du travail musculaire des jambes seules, mais plutôt du travail du corps entier, qui doit "chauffer" afin de lutter contre cette froide humidité.
Au retour, je retrouve les balayeurs de boue à Rémich, sur la piste elle-même. Toujours cette propreté luxembourgeoise.
Tandis qu'à Berg-sur-Moselle, feuilles mortes, branches et autres boues s'accumulent au fil des ans. Un style bien français, force est de le constater. Chaque heure, je fais un point calcul mental pour savoir si je suis dans les temps. Et tout semble aller bien.
A 12h45, le ciel est plombé et il pleut. A 13h00, un soleil éclatant met une étincelle dans chaque millimètre-cube d'eau au sol. Tout est étincellant, le ciel se découvre, bleu, et les nuages prennent un aspect moutonneux, plus blancs et plus compacts. Des peines et des joies, pensai-je.
Les roues Matter XG, en plus d'augmenter le grip, fournissent également un amorti appréciable sur gratton. Je croise quelques rollers, qui ont vent de dos mais qui ne l'exploitent pas. La piste est maintenant sèche à 50%, le grip est meilleur, et même trop fort parfois. Le vent ne semble pas vouloir se calmer. Il souffle entre 20 et 50 kmh.
Je suis en mode économie d'énergie. Tout effort pas indispensable est éliminé. Par exemple, ce franchissement de passage piétons à Yutz, en bas du Pont des Alliés, où je réalisais un peu trop tard qu'une voiture me cédait le passage : plutôt que de me confronter à des freinages puis des redémarrages hésitants, j'ai préféré continuer du même côté du pont, et effectuer le franchissement plus loin. Si j'avais su que c'était Sanglier76 ! Avec sa petite famille, il me semble ! Je lui aurais bien fait un petit bonjour amical...
Le reste du parcours se fait sans histoires, le soleil se fait plus timide, la luminosité décroît fortement dès 15h30. Avant d'attaquer la zone urbaine, je remets en place ma lampe led frontale et mon feu rouge arrière... ah oui, encore un petit truc pour que la circulation urbaine se passe bien : c'est juste une petite lampe rouge pour vélo que je tiens à la main, derrière moi (les bras dans le dos), avec ma gourde. Ainsi je reste bien visible. Le long de la rue du 20eme Corps Américain, les voitures me dépassent mais je les rattrappe aux feux.
Et c'est enfin l'arrivée.
Aller : De 07h00 à 11h20, soit 4h20 pour 83,5 km soit 19,26 kmh
Retour : De 11h20 à 16h49, soit 5h29 pour 83,5 km soit 15,22 kmh
Total : De 07h00 à 16h49 soit 9h49 pour 167 km soit 17,01 kmh
- sanglier76
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Hier apm sortie 40 km entre guénange et Koenigsmacker.
J'ai décidé cet itinéraire pour plusieurs raison:
La nouvelle piste entre Illange et Yutz permet de rejoindre yutz à partir de Guenange et la rive droite de la moselle.Ces dix kilometres sont intéressant car le tracé comporte beaucoup de virage et de montées.
De plus l'idée d'un long raid en partant de la maison vers le luxembourg germant dans ma tête autant partir du plus prés de la maison;
Dés le départ à 13h35,5 degres,je constate que la piste glisse.Il y a encore de la boue par endroit donc vigilance.Les montées du bois d'Illange font travailler mes cuisses et les descentes sont un vrai plaisir !
Arrivé à Yutz j'ai le choix entre traversé au rond point en bas du pont des alliés et sa forte circulation ou emprunter un tunnel passant sous la route.Prudent comme je suis c'est cette option que je prend pour rejoindre la piste vers Koenigsmacker.
L'itinéraire étant reconnus décide de faire demi tour avant de me taper le gratton.Quitte à me les taper autant que ce soit pour ensuite bénéficier du confort des pistes luxembourgeoises.là je suis pris par le temps et il y a entrainement au club ce soir !
Voila l'itinéraire:

J'ai décidé cet itinéraire pour plusieurs raison:
La nouvelle piste entre Illange et Yutz permet de rejoindre yutz à partir de Guenange et la rive droite de la moselle.Ces dix kilometres sont intéressant car le tracé comporte beaucoup de virage et de montées.
De plus l'idée d'un long raid en partant de la maison vers le luxembourg germant dans ma tête autant partir du plus prés de la maison;
Dés le départ à 13h35,5 degres,je constate que la piste glisse.Il y a encore de la boue par endroit donc vigilance.Les montées du bois d'Illange font travailler mes cuisses et les descentes sont un vrai plaisir !
Arrivé à Yutz j'ai le choix entre traversé au rond point en bas du pont des alliés et sa forte circulation ou emprunter un tunnel passant sous la route.Prudent comme je suis c'est cette option que je prend pour rejoindre la piste vers Koenigsmacker.
L'itinéraire étant reconnus décide de faire demi tour avant de me taper le gratton.Quitte à me les taper autant que ce soit pour ensuite bénéficier du confort des pistes luxembourgeoises.là je suis pris par le temps et il y a entrainement au club ce soir !
Voila l'itinéraire:

- gui_gui
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12 Janvier 2013
Rando de petite endurance en M100 monté en Mater XG 4 x 110 sur sol mouillé. De +1°C à 0°C, vent 10 à 20 kmh de ENE, quelques traces de neige dans les champs.
De 11h58 à 17h37, soit 5h39 pour (55,6 km x 2 = 111,2 km) (La Maxe - Schengen) soit 19,68 kmh
http://www.openrunner.com/index.php?id=2183346
Chaudement vêtu ! Le vent est latéral, globalement défavorable à l'aller et favorable au retour.
Le grip des XG ne peut rien contre la verdure (mousses) et contre les débris végétaux à hauteur de Berg sur Moselle. (piste très sale sur 2 km).
D'une façon générale, les XG scotchent à la route et on doit pousser plus fréquemment pour avancer. Ces roues permettent donc de rouler sur piste mouillée, et de pousser latéralement à peu près normalement quand c'est lisse. Après sur gratton, on a évidemment moins de poussée.
Une bonne petite endurance avec sol mouillé, vent et froid. La Moselle est revenue à un niveau normal, les inondations sont terminées. Finalement, les pistes auront peu souffert.
Le départ depuis La Maxe (garé en voiture) facilite grandement le parcours, bien plus agréable !
Rando de petite endurance en M100 monté en Mater XG 4 x 110 sur sol mouillé. De +1°C à 0°C, vent 10 à 20 kmh de ENE, quelques traces de neige dans les champs.
De 11h58 à 17h37, soit 5h39 pour (55,6 km x 2 = 111,2 km) (La Maxe - Schengen) soit 19,68 kmh
http://www.openrunner.com/index.php?id=2183346
Chaudement vêtu ! Le vent est latéral, globalement défavorable à l'aller et favorable au retour.
Le grip des XG ne peut rien contre la verdure (mousses) et contre les débris végétaux à hauteur de Berg sur Moselle. (piste très sale sur 2 km).
D'une façon générale, les XG scotchent à la route et on doit pousser plus fréquemment pour avancer. Ces roues permettent donc de rouler sur piste mouillée, et de pousser latéralement à peu près normalement quand c'est lisse. Après sur gratton, on a évidemment moins de poussée.
Une bonne petite endurance avec sol mouillé, vent et froid. La Moselle est revenue à un niveau normal, les inondations sont terminées. Finalement, les pistes auront peu souffert.
Le départ depuis La Maxe (garé en voiture) facilite grandement le parcours, bien plus agréable !
- gui_gui
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Ligne de démarcation GRATTON / BILLARD
correspondant à la frontière France / Luxembourg
Sur la route D64F (La Route du Vin). Le panneau de gauche, de dos annonce "France". Le Luxembourg en revanche n'annonce rien du tout. Vous venez de morfler 3 km d'horrible gratton, depuis Contz-les-Bains, et vous arrivez à Schengen. Vous comprenez que vous arrivez au Lux… pas besoin de panneau !

correspondant à la frontière France / Luxembourg
Sur la route D64F (La Route du Vin). Le panneau de gauche, de dos annonce "France". Le Luxembourg en revanche n'annonce rien du tout. Vous venez de morfler 3 km d'horrible gratton, depuis Contz-les-Bains, et vous arrivez à Schengen. Vous comprenez que vous arrivez au Lux… pas besoin de panneau !

- gui_gui
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Encore des inondations !
02 Février 2013 (samedi)
Rando en M100 + Matter XG 4 x 110, sur sol mouillé et température 4°C, vent fort de 40 kmh de NE, importantes inondations.
(Marly - Yutz) De 12h17 à 16h36, soit 4h19 pour 88,1 km soit 20,4 kmh.
L'aller est énergivore, en raison d'un fort vent de face. Les pistes sont en partie mouillées et je m'attends à rencontrer des inondations car les rivières sont en crue.
Sur la piste entre Hagondange et Richemont, je décide de bifurquer à droite vers la piste rive droite, qui passe par Bousse et Guénange, jusqu'à Yutz.
En fait cet itinéraire est inondé en plusieurs endroits. Un peu avant Bousse j'ai dû rebrousser chemin devant la piste inondée, ensuite je me suis un peu perdu dans les rues de Bousse, à la recherche
de la jonction avec la piste cyclable vers Guénange, puis sur la piste entre Guénange et Yutz, j'ai découvert le nouveau tronçon de piste. Ce nouveau tronçon présente quelques difficultés majeures :
- très forts dénivelés rendant la pratique périlleuse en descente
- surtout qu'en bas des descentes se trouvent d'immenses portions sous 20 cm d'eau.
J'ai essayé de contourner les flaques en marchant, M100 aux pieds, sur les côtés, mais ce fut en m'enfonçant les patins profondément dans la boue.
Je suis resté environ 20 minutes à essayer de nettoyer mes patins. Pour ce faire, je me suis placé au milieu d'une flaque d'eau sur la piste, l'eau montant jusqu'à hauteur de la coque carbone,
en grattant la boue collée dans mes platines et mes roues avec les doigts et un bout de bois.
Bref, pour la performance de moyenne de vitesse, on repassera.
Finalement, j'ai réussi à nettoyer à peu près, et j'ai donc débarqué dans Yutz près du pont des Alliés. Il va sans dire que j'ai effectué le retour par la rive gauche, mon parcours habituel, qui lui n'était pas inondé.
Sur le retour, le fort vent de dos m'a été très utile et surtout très agréable après ces déboires boueux… ça roule bien en dépit de l'aspect boueux de mes rollers !
Arrivé chez moi j'ai été quitte pour un grand nettoyage complet de tout mon matos : coques, platines, roues, roulements, entretoises, axes !
http://www.openrunner.com/index.php?id=2224407
03 Février 2013 (dimanche)
Rando en M100 + Matter Image 4 x 110 usées, sur sol sec et température 3°C, vent fort de 22 kmh de SE, importantes inondations.
Le vent a changé de direction par rapport à hier, ce qui fait qu'il est favorable à l'aller.
J'ai des restes de fatigue d'hier, mais surtout des restes de fatigue consécutive à une récente grippe.
Le départ se fait depuis le skate park du plan d'eau de Metz.
Vent de dos, je file à vive allure sur la piste cyclable au niveau du port de Metz, lorsque tout à coup je vois que la piste qui s'abaisse pour passer sous le pont mixte, se trouve sous l'eau !
Je suis obligé de freiner puissamment en T. Je m'immobilise à 1 mètre de l'eau. La piste se trouve sous 30 bons centimètres d'eau.
Apparemment les inondations d'hier n'étaient qu'un avant-goût de ce qui m'attend aujourd'hui.
De 13h31 à 16h00, soit 2h29 pour 50,9 km soit 20,49 kmh.
Entre La Maxe et Argancy, je croise un patineur (équipé de M100) qui s'arrête pour me parler : un certain J. F.… Je ne le connais pas, mais lui me connait à cause de tous mes récits sur ce forum ici-même !
Sympathique, il m'accompagne sur 250 m (en ayant fait demi-tour) et on bavarde un peu technique de patinage. Au moins il n'est pas "refroidi" par ces conditions météo, qui, il faut l'avouer, sont assez difficiles.
Enfin, puisque la Moselle est encore plus haute qu'hier, je m'attends à ce qu'elle soit inondée un peu avant Uckange, ce qui s'avère, hélas.
Demi-tour donc, ce sera juste un petite ride aujourd'hui. Par endroits l'eau affleure la piste. Ces crues ont le chic de métamorphoser totalement le paysage et de gommer les repères visuels habituels.
http://www.openrunner.com/index.php?id=2224542
Rando en M100 + Matter XG 4 x 110, sur sol mouillé et température 4°C, vent fort de 40 kmh de NE, importantes inondations.
(Marly - Yutz) De 12h17 à 16h36, soit 4h19 pour 88,1 km soit 20,4 kmh.
L'aller est énergivore, en raison d'un fort vent de face. Les pistes sont en partie mouillées et je m'attends à rencontrer des inondations car les rivières sont en crue.
Sur la piste entre Hagondange et Richemont, je décide de bifurquer à droite vers la piste rive droite, qui passe par Bousse et Guénange, jusqu'à Yutz.
En fait cet itinéraire est inondé en plusieurs endroits. Un peu avant Bousse j'ai dû rebrousser chemin devant la piste inondée, ensuite je me suis un peu perdu dans les rues de Bousse, à la recherche
de la jonction avec la piste cyclable vers Guénange, puis sur la piste entre Guénange et Yutz, j'ai découvert le nouveau tronçon de piste. Ce nouveau tronçon présente quelques difficultés majeures :
- très forts dénivelés rendant la pratique périlleuse en descente
- surtout qu'en bas des descentes se trouvent d'immenses portions sous 20 cm d'eau.
J'ai essayé de contourner les flaques en marchant, M100 aux pieds, sur les côtés, mais ce fut en m'enfonçant les patins profondément dans la boue.
Je suis resté environ 20 minutes à essayer de nettoyer mes patins. Pour ce faire, je me suis placé au milieu d'une flaque d'eau sur la piste, l'eau montant jusqu'à hauteur de la coque carbone,
en grattant la boue collée dans mes platines et mes roues avec les doigts et un bout de bois.
Bref, pour la performance de moyenne de vitesse, on repassera.
Finalement, j'ai réussi à nettoyer à peu près, et j'ai donc débarqué dans Yutz près du pont des Alliés. Il va sans dire que j'ai effectué le retour par la rive gauche, mon parcours habituel, qui lui n'était pas inondé.
Sur le retour, le fort vent de dos m'a été très utile et surtout très agréable après ces déboires boueux… ça roule bien en dépit de l'aspect boueux de mes rollers !
Arrivé chez moi j'ai été quitte pour un grand nettoyage complet de tout mon matos : coques, platines, roues, roulements, entretoises, axes !
http://www.openrunner.com/index.php?id=2224407
03 Février 2013 (dimanche)
Rando en M100 + Matter Image 4 x 110 usées, sur sol sec et température 3°C, vent fort de 22 kmh de SE, importantes inondations.
Le vent a changé de direction par rapport à hier, ce qui fait qu'il est favorable à l'aller.
J'ai des restes de fatigue d'hier, mais surtout des restes de fatigue consécutive à une récente grippe.
Le départ se fait depuis le skate park du plan d'eau de Metz.
Vent de dos, je file à vive allure sur la piste cyclable au niveau du port de Metz, lorsque tout à coup je vois que la piste qui s'abaisse pour passer sous le pont mixte, se trouve sous l'eau !
Je suis obligé de freiner puissamment en T. Je m'immobilise à 1 mètre de l'eau. La piste se trouve sous 30 bons centimètres d'eau.
Apparemment les inondations d'hier n'étaient qu'un avant-goût de ce qui m'attend aujourd'hui.
De 13h31 à 16h00, soit 2h29 pour 50,9 km soit 20,49 kmh.
Entre La Maxe et Argancy, je croise un patineur (équipé de M100) qui s'arrête pour me parler : un certain J. F.… Je ne le connais pas, mais lui me connait à cause de tous mes récits sur ce forum ici-même !
Sympathique, il m'accompagne sur 250 m (en ayant fait demi-tour) et on bavarde un peu technique de patinage. Au moins il n'est pas "refroidi" par ces conditions météo, qui, il faut l'avouer, sont assez difficiles.
Enfin, puisque la Moselle est encore plus haute qu'hier, je m'attends à ce qu'elle soit inondée un peu avant Uckange, ce qui s'avère, hélas.
Demi-tour donc, ce sera juste un petite ride aujourd'hui. Par endroits l'eau affleure la piste. Ces crues ont le chic de métamorphoser totalement le paysage et de gommer les repères visuels habituels.
http://www.openrunner.com/index.php?id=2224542
- sanglier76
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Re: La Moselle en Roller
2 jours sans pluie ou neige et prévision de soleil pour ce matin !
La sortie commencera mal avec mon MP3 chargé de la veille qui est resté allumé dans le sac et vide de batterie..
Me voila donc parti à 11h00 de Thionville pour un AR jusque La Maxe.Les -5 degrès m'oblige à me couvrir ++,mes doigts dans mes gants mettront du temps à se réchauffer !
La météo annonçait également du vent de S-SE augmentant dans la matinée pour avoisiner les 20km/h.Je confirme,l'aller vers Metz à été compliqué avec ce vent.
La piste est sèche,ça fait plaisir.Même s'il reste quelques partie boueuse vers Uckange c'est sec et ça passe sans problème.
Je remarque avec surprise la démolition du chateau d'eau d'Uckange, encore un repère visiuel en moins.
A Mondelange les travaux du pont de la D8 avancent bien,le conseil général de la moselle annonce même sa réouverture fin Février.
En cette fin de matinée on constate que les mosellans veulent profiter du soleil,l'affluence est bonne malgré les températures négatives.
Vers Argancy je croise une rolleuse fortement couverte.Je l'envie avec son MP3 qui fonctionne....
Petite pause méritée à La Maxe,juste le temps de boire et de pas se refroidir.
Le retour s'annonce bien, le vent de dos me pousse.Je peut m'entrainer à faire de plus longues poussées et rouler un peu à l'économie en vue des 6h et 24h prochain.
Talange,un dos d'âne près de l'écluse....Pas remarqué à l'aller
Depuis quand est-il la ?
Malgré tout l'absence de sport depuis 1 mois se fait sentir et le gratton d'Uckange devient pénible.L'arrivée sur Thionville se fera à allure très modérée à cause du revêtement de M..... et des nombreux piétons avec leurs chien,enfants,vélos....Quel regret de na pas avoir fait mon départ route de la Digue....
Au final 55 kms en 3h10...Un petit 18 km/h pour une reprise dans le froid.
La sortie commencera mal avec mon MP3 chargé de la veille qui est resté allumé dans le sac et vide de batterie..

Me voila donc parti à 11h00 de Thionville pour un AR jusque La Maxe.Les -5 degrès m'oblige à me couvrir ++,mes doigts dans mes gants mettront du temps à se réchauffer !
La météo annonçait également du vent de S-SE augmentant dans la matinée pour avoisiner les 20km/h.Je confirme,l'aller vers Metz à été compliqué avec ce vent.
La piste est sèche,ça fait plaisir.Même s'il reste quelques partie boueuse vers Uckange c'est sec et ça passe sans problème.
Je remarque avec surprise la démolition du chateau d'eau d'Uckange, encore un repère visiuel en moins.
A Mondelange les travaux du pont de la D8 avancent bien,le conseil général de la moselle annonce même sa réouverture fin Février.
En cette fin de matinée on constate que les mosellans veulent profiter du soleil,l'affluence est bonne malgré les températures négatives.
Vers Argancy je croise une rolleuse fortement couverte.Je l'envie avec son MP3 qui fonctionne....
Petite pause méritée à La Maxe,juste le temps de boire et de pas se refroidir.
Le retour s'annonce bien, le vent de dos me pousse.Je peut m'entrainer à faire de plus longues poussées et rouler un peu à l'économie en vue des 6h et 24h prochain.
Talange,un dos d'âne près de l'écluse....Pas remarqué à l'aller

Malgré tout l'absence de sport depuis 1 mois se fait sentir et le gratton d'Uckange devient pénible.L'arrivée sur Thionville se fera à allure très modérée à cause du revêtement de M..... et des nombreux piétons avec leurs chien,enfants,vélos....Quel regret de na pas avoir fait mon départ route de la Digue....
Au final 55 kms en 3h10...Un petit 18 km/h pour une reprise dans le froid.
- gui_gui
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Re: La Moselle en Roller
Je confirme, Sanglier76, que le Week-end fut magnifique. Froid, mais ensoleillé, et venteux.
Pour ce qui est de ce petit dos d'âne à l'écluse de Talange, je dirais qu'il est là depuis fort longtemps ! Mais on le passe sans trop y réfléchir.
Voici le compte rendu de mes activités roller de ce WE, 206 km en 2 jours, ainsi détaillé.
À propos, il y est également question de sangliers !
09 Février 2013 (samedi)
Rando en M100 + Matter 4 x 110 usées l'après-midi. Flocons de neige et soleil…
La Maxe - Stadtbredimus - La Maxe
De 11h55 à 18h26, soit 6h31 pour (65,8 km x 2 = 131,6 km) soit 20,19 kmh. (demi-tour à 15h07)
http://www.openrunner.com/index.php?id=2239499
Température de +1°C à -1°C, vent 5 kmh de N. Sol sec, mouillé par endroits, soleil.
Départ de La Maxe directement en début de piste cyclable, où je gare ma voiture, afin d'éviter un retour entre chien et loup en zone urbaine + temps glacial… un samedi soir !
Je table donc sur un retour à la nuit tombante, mais sur piste !
J'embarque beaucoup de nourriture, variée (biscuits, briochettes, miel, figues, pruneaux)
Ainsi que 3,4 litres de boisson isotonique. Finalement, il me restera 1 litre.
Je suis en short cycliste en bas, par contre en haut je suis bien couvert : 1 T-shirt + 1 sweat shirt + 2 vestes de sport. Gants, casquette de hockey.
Le soleil est magnifique. Toute la nature est illuminée. Tout au long de mon parcours, le soleil joue avec les flocons de neige, disséminés et incapables de mouiller quoi que ce soit.
Cela fait plusieurs années que je remarque qu'au bord des chemins, la terre est souvent retournée, comme fraîchement labourée.
J'ai remarqué la même chose une fois en forêt : il y avait également de nombreuses empreintes de pattes de… sangliers !
Ce qui veut dire que ces gens-là ne se gênent pas du tout la nuit, et ils investissent tout le secteur, jusqu'aux berges de la Moselle. Et je crois savoir ce qu'ils cherchent, à fouiller ainsi du groin la terre humide : les taupes.
En effet, ce sont toujours des zones à taupinières qui se font ainsi labourer. Je voudrais pas être à la place des taupes, franchement. Se faire bouffer tout cru à minuit par une horde de loups garous affamés…
Les récentes inondations ont déposé de généreuses plaques de boue à Uckange, Yutz, Malling, Berg sur Moselle… J'ai dû faire une pause décrassage à Berg, mes platines étaient embourbées.
Berg sur Moselle où je décide d'ailleurs de quitter la piste cyclable, de grimper le chemin qui mène au village en hauteur, et d'emprunter directement la D64 qui va vers Contz-les bains.
C'est une route vallonnée, aussi faut-il bien gérer une grande descente un peu humide…
À Schengen et Remich, les traces des inondations sont bien visibles (débris végétaux). Ensuite, sur le retour, les zones humides étaient devenues sèches.
Dès 16h00, la lumière rasante fait baisser la température, et je dois conserver un rythme assez soutenu pour rester à l'aise.
18h00, il fait entre chien et loup, la visibilité est réduite, tout le décor est en nuances de gris. Gare au gravillon qui bloque une roue lors d'une carre un peu trop interne !
Une petite chute sans gravité à Argancy (quelques éraflures), et ensuite la piste de la Maxe, très calme en cette froide soirée.
Lorsqu'enfin j'arrive à ma voiture, c'est comme si j'arrivais dans une bulle de tranquillité. Le seul bruit alentour provient du ronronnement de l'usine électrique de La Maxe.
En arrivant en voiture à Metz, puis à Marly, je constate que les routes sont mouillées : ici, il a neigé !
10 Février 2013 (dimanche)
Rando en M100 + Matter 4 x 110 usées l'après-midi. Encore un soleil magnifique, mais un vent fort qui accentue fortement la sensation de froid.
Plan d'eau - Manom - Plan d'eau
De 13h45 à 17h10 (demi-tour à 15h20) soit 3h25 pour (37,2 km x 2 = 74,4 km) soit 21,77 kmh
http://www.openrunner.com/index.php?id=2239587
De -1°C à +1°C, vent fort de ESE de 10 à 30 kmh en rafales (souvent latéral)
Les traces de boues sont sèches : ça passe nickel.
Le vent fort est énergivore, mais j'ai une bonne pêche. Beaucoup de promeneurs sur piste. Et même un groupe d'enfants en roller à La Maxe (un centre aéré ?)
Pour ce qui est de ce petit dos d'âne à l'écluse de Talange, je dirais qu'il est là depuis fort longtemps ! Mais on le passe sans trop y réfléchir.
Voici le compte rendu de mes activités roller de ce WE, 206 km en 2 jours, ainsi détaillé.
À propos, il y est également question de sangliers !
09 Février 2013 (samedi)
Rando en M100 + Matter 4 x 110 usées l'après-midi. Flocons de neige et soleil…
La Maxe - Stadtbredimus - La Maxe
De 11h55 à 18h26, soit 6h31 pour (65,8 km x 2 = 131,6 km) soit 20,19 kmh. (demi-tour à 15h07)
http://www.openrunner.com/index.php?id=2239499
Température de +1°C à -1°C, vent 5 kmh de N. Sol sec, mouillé par endroits, soleil.
Départ de La Maxe directement en début de piste cyclable, où je gare ma voiture, afin d'éviter un retour entre chien et loup en zone urbaine + temps glacial… un samedi soir !
Je table donc sur un retour à la nuit tombante, mais sur piste !
J'embarque beaucoup de nourriture, variée (biscuits, briochettes, miel, figues, pruneaux)
Ainsi que 3,4 litres de boisson isotonique. Finalement, il me restera 1 litre.
Je suis en short cycliste en bas, par contre en haut je suis bien couvert : 1 T-shirt + 1 sweat shirt + 2 vestes de sport. Gants, casquette de hockey.
Le soleil est magnifique. Toute la nature est illuminée. Tout au long de mon parcours, le soleil joue avec les flocons de neige, disséminés et incapables de mouiller quoi que ce soit.
Cela fait plusieurs années que je remarque qu'au bord des chemins, la terre est souvent retournée, comme fraîchement labourée.
J'ai remarqué la même chose une fois en forêt : il y avait également de nombreuses empreintes de pattes de… sangliers !
Ce qui veut dire que ces gens-là ne se gênent pas du tout la nuit, et ils investissent tout le secteur, jusqu'aux berges de la Moselle. Et je crois savoir ce qu'ils cherchent, à fouiller ainsi du groin la terre humide : les taupes.
En effet, ce sont toujours des zones à taupinières qui se font ainsi labourer. Je voudrais pas être à la place des taupes, franchement. Se faire bouffer tout cru à minuit par une horde de loups garous affamés…
Les récentes inondations ont déposé de généreuses plaques de boue à Uckange, Yutz, Malling, Berg sur Moselle… J'ai dû faire une pause décrassage à Berg, mes platines étaient embourbées.
Berg sur Moselle où je décide d'ailleurs de quitter la piste cyclable, de grimper le chemin qui mène au village en hauteur, et d'emprunter directement la D64 qui va vers Contz-les bains.
C'est une route vallonnée, aussi faut-il bien gérer une grande descente un peu humide…
À Schengen et Remich, les traces des inondations sont bien visibles (débris végétaux). Ensuite, sur le retour, les zones humides étaient devenues sèches.
Dès 16h00, la lumière rasante fait baisser la température, et je dois conserver un rythme assez soutenu pour rester à l'aise.
18h00, il fait entre chien et loup, la visibilité est réduite, tout le décor est en nuances de gris. Gare au gravillon qui bloque une roue lors d'une carre un peu trop interne !
Une petite chute sans gravité à Argancy (quelques éraflures), et ensuite la piste de la Maxe, très calme en cette froide soirée.
Lorsqu'enfin j'arrive à ma voiture, c'est comme si j'arrivais dans une bulle de tranquillité. Le seul bruit alentour provient du ronronnement de l'usine électrique de La Maxe.
En arrivant en voiture à Metz, puis à Marly, je constate que les routes sont mouillées : ici, il a neigé !
10 Février 2013 (dimanche)
Rando en M100 + Matter 4 x 110 usées l'après-midi. Encore un soleil magnifique, mais un vent fort qui accentue fortement la sensation de froid.
Plan d'eau - Manom - Plan d'eau
De 13h45 à 17h10 (demi-tour à 15h20) soit 3h25 pour (37,2 km x 2 = 74,4 km) soit 21,77 kmh
http://www.openrunner.com/index.php?id=2239587
De -1°C à +1°C, vent fort de ESE de 10 à 30 kmh en rafales (souvent latéral)
Les traces de boues sont sèches : ça passe nickel.
Le vent fort est énergivore, mais j'ai une bonne pêche. Beaucoup de promeneurs sur piste. Et même un groupe d'enfants en roller à La Maxe (un centre aéré ?)
- sanglier76
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Re: La Moselle en Roller
A peu de choses près on faisait quelques mètres ensemble !
De mon coté j'ai fait demi tour à La Maxe vers 12h35 et retour au niveau du camping de Thionville à 14h10...
Je trouvais étonnant de ne pas t'avoir croisé de ce beau temps !!
De mon coté j'ai fait demi tour à La Maxe vers 12h35 et retour au niveau du camping de Thionville à 14h10...
Je trouvais étonnant de ne pas t'avoir croisé de ce beau temps !!
- Alf 15
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Re: La Moselle en Roller
Ce qui explique les " nombreuses empreintes de pattes de… sangliers !"
Oui bon je sais =>
Oui bon je sais =>

Fila M100 V1 / Icon 3x110 1x100 - Seba marathon/ Icon 4x110
- sanglier76
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Re: La Moselle en Roller
Alf 15 a écrit :Ce qui explique les " nombreuses empreintes de pattes de… sangliers !"
Oui bon je sais =>

- gui_gui
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Re: La Moselle en Roller
Sérieusement, si vous êtes dans le coin, allez faire une ballade dans la forêt du fort d'Illange (la petite colline qui surplombe la Moselle). Vous y emprunterez des sentiers dont la terre est retournée, creusée, et les empreintes ne laissent aucun doute sur leurs propriétaires : ce sont bien des sangliers. Mais on rencontre les mêmes traces en bordure de piste, et même de route (Entre Schengen et Remich, Luxembourg, ou d'ailleurs un jour lors d'une rando j'ai croisé à l'aller, puis au retour, un beau sanglier, mort, certainement heurté par un véhicule et laissé pour mort sur le bas-côté).
D'après wikipédia, le sanglier "aère et décolmate les sols forestiers en recherchant tubercules et champignons (…)" mais à mon avis, étant omnivore, il doit également fouiller là où il y a des taupinières, histoire d'améliorer son ordinaire !
D'après wikipédia, le sanglier "aère et décolmate les sols forestiers en recherchant tubercules et champignons (…)" mais à mon avis, étant omnivore, il doit également fouiller là où il y a des taupinières, histoire d'améliorer son ordinaire !
- gui_gui
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Re: La Moselle en Roller
17 Février 2013 (dimanche)
http://www.openrunner.com/index.php?id=2254041
Grosse rando 212 km en M100 + Matter Image 110 mm usées en 105 mm
J’avais initialement prévu un ride de 260 km en 13 heures (5h00 - 18h00), à 20 kmh de moyenne. Les conditions météo, et l’état des pistes, en décidèrent autrement.
De 04h50 à 16h57, soit 12h07 pour 212,3 km, soit 17,52 kmh
Détail des moyennes :
Aller : De 04h50 à 11h15, soit 6h25 pour 108,6 km, soit 16,92 kmh
Retour : De 11h15 à 16h57, soit 5h42 pour 103,7 km, soit 18,19 kmh
Mais quelles sont ces moyennes catastrophiques ? Explications ci-dessous.
Pour cette rando, je me suis préparé longtemps à l’avance. Depuis le week-end dernier, ni footing ni roller.
En fait la vraie raison de ce repos était une douleur au tibia (périostite, inflammation des ligaments qui maintiennent le muscle du mollet au tibia : je compte bien laisser guérir cela avant les beaux jours).
La veille, le samedi, je suis resté chez moi à tout préparer, et à m’occuper de la maison.
J’embarque sac à dos + sac banane, contenant nourriture abondante et diverse, 50 cl de miel dilué, 3,2 litres d’eau + poudre isotonique, un petit pot de poudre isotonique.
Je suis chaudement habillé en haut, et en bas, c’est l’habituel short cycliste. Gants, casquette de hockey, clés allen, lampe led frontale, lampe rouge arrière, un lubrifiant en spray pour les roulements.
La neige abondante qui est tombée a seulement commencé à fondre samedi, à la faveur de températures comprises entre 1°C et 7°C.
Aussi, je compte beaucoup sur cette fonte des neiges pour que les pistes soient praticables. Comme on va le voir, j’ai pêché par trop d’optimisme !
Pour la journée de dimanche, un vent d’Est est annoncé, jusqu’à 20 kmh, de quoi bien sécher le sol. J’opte donc pour les Matter Image, et non les XG qui risquent de trop me scotcher sur place.
Je me lève à 4h00 du matin et mets les voiles à 4h50 directement en roller en face de chez moi. La température est clémente, positive, pas de beaucoup, mais positive. Ma voiture est couverte de rosée qui n’est pas givrée, c’est bon signe.
ça roule bien, mais en sortie de Marly, au grand rond-point, je constate que les routes sont trempées, à cause d’un brouillard très mouillant. J’hésite à faire demi-tour pour monter les XG à la place des Image.
Allez, c’est décidé, je fais demi-tour pour mettre les XG. Mais arrivé devant ma maison cette fois je constate que tout est sec !
Ah, la peste soit de ces hésitations ! Ce demi-tour m’a fait perdre un quart d’heure, et 4,9 km pour rien, car je repars dans l’autre sens encore une fois, cette fois-ci bien décidé à affronter le mouillé, même en Matter Image.
Qu’à cela ne tienne, partir à 04h50 ou à 05h04, la différence est faible.
L’avenue du Général Franiate s’annonce avec sa très longue ligne droite, déserte. J’ai une bonne pêche et ça roule bien, c’est juste humide en fait. Des gyrophares au loin… un accident ?
Accident, en effet, à un carrefour. 4 voitures de police, samu, pompiers, tout le monde est là. Brancards, ambiance terrible, ça sent la mort.
Bon sang, ce qui ressemble à un moteur de voiture repose au beau milieu de la rue, entouré de débris. Il y en a pour qui une longue rando commence, et d’autres pour qui la nuit se termine tragiquement.
Je mets 45 minutes à atteindre l’usine de La Maxe, début de la piste cyclable. Au même moment, je pénètre dans un épais brouillard.
Ma lampe led frontale fait un écran blanc devant moi. Je n’y vois pas à 3 mètres. Mais, fort heureusement, la piste est sèche.
Je me guide grâce aux bandes blanches en bordure de piste : les restes de neige ! Mon allure est de ce fait fortement réduite, jusqu’au pont de l’A4, entre Argancy et Hauconcourt.
La piste rectiligne de Hauconcourt à Richemont semble enfin émerger du brouillard, seulement, un autre problème surgit : ici, des paquets de neige fondue sont restés sur la piste.
Mieux vaut les éviter, car quand je passe dedans, soit ça ralentit, soit ça dérape.
Plus je me rapproche de Richemont et plus les restes de neige sont importants. Jusqu’à atteindre de graves proportions.
Entre Richemont et Uckange, je dois carrément marcher, roller aux pieds, tout au long de 500 mètres de neige fondue. Mais comme 1 km auparavant je m’étais un peu embourbé, cette neige fondue nettoie un peu mes platines et mes roues.
Le ciel blanchit et cette fois c’est toute la piste en béton (Uckange - Passerelle d’Illange) qui se trouve être sous la neige.
Pour couronner le tout, la température, qui n’était que de +1°C à 5h00, continuera de baisser jusqu’à 7h30. Donc, la neige fondue se transforme en glace.
Il ne s’agit plus de marcher roller aux pieds dans la neige, mais essayer d’avancer sur un sol chaotique, de glace et très casse-gueule.
Il est évident que je ne pourrai pas faire 260 km aujourd’hui. Un rapide calcul mental m’informe que je suis dans les 15 kmh de moyenne. Je me demande pourquoi je m’obstine à avancer ainsi, péniblement, à 2 kmh.
Certainement car j’imagine que plus loin, ce sera mieux… ou pire !
Illange - Thionville : enfin un peu de piste sèche. La petite descente entre la rue de la Digue et les quais de Thionville est entièrement couverte de glace. Ensuite, c’est de la neige. Je descends en agrippant la rambarde de sécurité.
Les quais de Thionville sont donc sous la neige, puis ça se dégage un peu. Je franchis le Pont des Alliés, qui est un peu givré par endroits malgré le salage !
Je passe par le centre ville de Yutz, pour récupérer la piste cyclable, à hauteur du stade de rugby. Là encore, la piste est gelée. Je dois marcher dans l’herbe car on ne peut pas se tenir debout sur la piste. Au bout de 1500 m environ ça va mieux et je peux recommencer à rouler.
Mais la piste entre Yutz et Koenigsmacker est traître. D’apparence dégagée, de larges portions sont givrées et plus que glissantes ! Ensuite, le gratton entre Koenigsmacker et Malling est encore pire.
Puis à Malling et à Berg, ce sont les boues avec lesquelles il faut négocier. Je monte au village de Berg afin de prendre la D64 et là enfin ça roule bien.
Je me prends la grande descente à près de 50 kmh, malgré un sol très humide, et le dernier virage en bas est un peu limite quand même…
Un type qui me suivait en voiture (mais de loin) me dépasse enfin, en se cognant la tête avec son doigt… Faut dire que malgré le froid je suis en short court, et avec mon sac à dos, ma casquette, j’ai peut-être l’air en effet un peu spécial…
Et s’en sera fini du givre, de la glace et de la neige aujourd’hui. Tout se passe bien sur la route touristique qui mène à Schengen.
La température a monté, juste ce qu’il faut pour dégivrer une portion que j’appréhendais justement question givre: Schengen - Remich.
Ensuite, après Remich et Staedtbredimus, c’est la grand route du vin qui s’ouvre à moi, humide car salée, mais bien roulante. C’est sans histoires jusqu’à Wormeldange.
À Wormeldange, je monte la rue pour passe le pont, et là-haut je vois que l’antique poste douanier (Luxembourg - Allemagne), d’architecture post-bombardement, a été rasé.
En lieu et place se trouve désormais un petit espace panoramique. J’ai ensuite le plaisir d’emprunter la piste Wincheringen - Nittel, parfaitement sèche et lisse, un vrai bonheur.
Quelques promeneurs et joggueurs qui me saluent, ainsi qu’une voiture de la Polizei qui s’écarte pour me laisser passer, que je salue, et qui me répond par le même salut.
Le tunnel de Nittel (le Nitteler, 640 m)… Puis Wellen. Avant de passer par-dessous la route pour regagner la piste, un panneau de signalisation me prévient que ça va pas être joli-joli.
J’ai un mauvais pressentiment ! En effet, sur la piste Wellen - Temmels quelques traces de boue m’obligent à contourner par l’herbe, mais rien de trop méchant.
J’arrive sans trop de problèmes à Temmels. Je dépasse le burgerhauss où je puiserai un peu d’eau au retour, mais pas trop, car avec ce froid, j’ai finalement assez peu bu.
Après Temmels, ça se complique. La piste fait une descente vers Oberbillig, mais la piste est totalement sous des tonnes de boue sur 1500 m.
Il est 11h00 et cela fait 6 heures que je roule. À force d’avoir marché et sautillé sur la glace, mes abducteurs au niveau des hanches et des cuisses (surtout la gauche) sont extrêmement fatigués et me font mal.
Je ne vois absolument pas comment je pourrais franchir cette zone boueuse, impossible. Je vais devoir faire demi-tour, à seulement 1500 m d’Oberbillig.
De toutes façons, Oberbillig n’était pas mon but. Mon but était plutôt Kenn, après Trier et Ruwer, à 130 km du point de départ, afin de me faire le 260 bornes initialement planifié.
Mais je dois reconnaitre la supériorité numérique de tous ces facteurs : Brouillard, neige fondue, neige gelée, glace, verglas et autres boues.
Je fais demi-tour. Le léger vent d’Est est cette fois-ci plutôt favorable, c’est toujours ça de pris. Par contre, ma hanche gauche me fait mal : les abducteurs sur le dessus de la cuisse.
À force de sautiller en force dans la neige et de ne pas s’hydrater correctement, voilà ce qui arrive.
Je double la dose de poudre isotonique dans mes gourdes, et au bout de 2 heures de ce traitement, ça ira mieux, mais au ralenti, car cette douleur semble m’avoir pompé toute mon énergie.
Temmels - Burgerhauss : je puise 50 cl d’eau, même si cela n’est pas nécessaire, par sécurité. Je passe aussi mes platines et mes roues sous le jet du robinet pour un décrassage express.
Et c’est encore une fois Wormeldange, puis la route du vin, où certains automobilistes font des pointes de vitesse assez effrayantes. Staedtbredimus et Remich se succèdent, sans histoires.
Schengen, puis la route grattoneuse vers Contz-les-Bains. C’est dur, les côtes sont éprouvantes, ma douleur est tenace.
La côte entre Haute-Contz et Berg-sur-Moselle est mortelle, mais pas à 100% mortelle. La preuve, j’arrive en haut vivant.
En guise de récompense, j’ai droit à une bonne descente de 500 m, position descente. En bas de la descente, qui fait cuvette (ça remonte en face), un radar pédagogique m’affiche 47 kmh, et me fait un petit smiley, du coup.
Et du même coup, la montée en face n’en est plus une, ça monte tout seul.
Ensuite je bifurque à gauche, pour rejoindre la piste cyclable, par un chemin très grattoneux et très pentu, sur lequel je dois pourtant bien freiner car je dois négocier un virage à angle droit en bas.
Et c’est le retour sur ma bonne vieille piste, très embourbée ces dernier temps. Des pêcheurs luxembourgeois sont dans le coin, un des plus calmes et sauvages du parcours.
Je dois encore négocier avec les boues de Malling. Ce sont des boues d’argile, très collantes.
Les fortes vibrations du gratton de Malling - Koenigsmacker délogeront la plus grande partie de ces boues, et je parachèverai le décrassage en roulant directement dans quelques grandes flaques d’eau.
Je roule tranquillement, faute de pouvoir rouler énergiquement, entre Koenigsmacker et Yutz. J’économise mes forces. Une douleur d’abducteurs et c’est terminé. ça pompe tout.
Après Yutz et Thionville, je constate que la petite montée vers la rue de la Digue a conservé des traces de glace et de neige. Il y a des coins comme ça, qui sont totalement réfractaires, têtus, obstinés.
Même la piste en béton entre Illange et Uckange a abdiqué : tout a fondu. Par contre, les boues à Uckange sont toujours là !
Puis c’est Richemont, Hauconcourt, La Maxe, et là tout a séché. Le double dosage de poudre isotonique a fait son effet et je peux mettre davantage d’énergie dans mon patinage, mais pas trop non plus.
Après La Maxe, ce sont 15 km de traversée urbaine, le long desquels je croise de nombreux promeneurs du dimanche. Ensuite, c’est Marly, bien paisible, et la maison.
Et c’est toujours un grand bonheur que de se retrouver en famille après toutes ces souffrances. J’ai beaucoup de choses à ranger et à nettoyer, à commencer par moi-même.
Il me reste beaucoup de nourriture ainsi que 70 cl d'eau sur les 3,2 l embarqués + 50 cl puisés, soit 3 litres bus.
http://www.openrunner.com/index.php?id=2254041
Grosse rando 212 km en M100 + Matter Image 110 mm usées en 105 mm
J’avais initialement prévu un ride de 260 km en 13 heures (5h00 - 18h00), à 20 kmh de moyenne. Les conditions météo, et l’état des pistes, en décidèrent autrement.
De 04h50 à 16h57, soit 12h07 pour 212,3 km, soit 17,52 kmh
Détail des moyennes :
Aller : De 04h50 à 11h15, soit 6h25 pour 108,6 km, soit 16,92 kmh
Retour : De 11h15 à 16h57, soit 5h42 pour 103,7 km, soit 18,19 kmh
Mais quelles sont ces moyennes catastrophiques ? Explications ci-dessous.
Pour cette rando, je me suis préparé longtemps à l’avance. Depuis le week-end dernier, ni footing ni roller.
En fait la vraie raison de ce repos était une douleur au tibia (périostite, inflammation des ligaments qui maintiennent le muscle du mollet au tibia : je compte bien laisser guérir cela avant les beaux jours).
La veille, le samedi, je suis resté chez moi à tout préparer, et à m’occuper de la maison.
J’embarque sac à dos + sac banane, contenant nourriture abondante et diverse, 50 cl de miel dilué, 3,2 litres d’eau + poudre isotonique, un petit pot de poudre isotonique.
Je suis chaudement habillé en haut, et en bas, c’est l’habituel short cycliste. Gants, casquette de hockey, clés allen, lampe led frontale, lampe rouge arrière, un lubrifiant en spray pour les roulements.
La neige abondante qui est tombée a seulement commencé à fondre samedi, à la faveur de températures comprises entre 1°C et 7°C.
Aussi, je compte beaucoup sur cette fonte des neiges pour que les pistes soient praticables. Comme on va le voir, j’ai pêché par trop d’optimisme !
Pour la journée de dimanche, un vent d’Est est annoncé, jusqu’à 20 kmh, de quoi bien sécher le sol. J’opte donc pour les Matter Image, et non les XG qui risquent de trop me scotcher sur place.
Je me lève à 4h00 du matin et mets les voiles à 4h50 directement en roller en face de chez moi. La température est clémente, positive, pas de beaucoup, mais positive. Ma voiture est couverte de rosée qui n’est pas givrée, c’est bon signe.
ça roule bien, mais en sortie de Marly, au grand rond-point, je constate que les routes sont trempées, à cause d’un brouillard très mouillant. J’hésite à faire demi-tour pour monter les XG à la place des Image.
Allez, c’est décidé, je fais demi-tour pour mettre les XG. Mais arrivé devant ma maison cette fois je constate que tout est sec !
Ah, la peste soit de ces hésitations ! Ce demi-tour m’a fait perdre un quart d’heure, et 4,9 km pour rien, car je repars dans l’autre sens encore une fois, cette fois-ci bien décidé à affronter le mouillé, même en Matter Image.
Qu’à cela ne tienne, partir à 04h50 ou à 05h04, la différence est faible.
L’avenue du Général Franiate s’annonce avec sa très longue ligne droite, déserte. J’ai une bonne pêche et ça roule bien, c’est juste humide en fait. Des gyrophares au loin… un accident ?
Accident, en effet, à un carrefour. 4 voitures de police, samu, pompiers, tout le monde est là. Brancards, ambiance terrible, ça sent la mort.
Bon sang, ce qui ressemble à un moteur de voiture repose au beau milieu de la rue, entouré de débris. Il y en a pour qui une longue rando commence, et d’autres pour qui la nuit se termine tragiquement.
Je mets 45 minutes à atteindre l’usine de La Maxe, début de la piste cyclable. Au même moment, je pénètre dans un épais brouillard.
Ma lampe led frontale fait un écran blanc devant moi. Je n’y vois pas à 3 mètres. Mais, fort heureusement, la piste est sèche.
Je me guide grâce aux bandes blanches en bordure de piste : les restes de neige ! Mon allure est de ce fait fortement réduite, jusqu’au pont de l’A4, entre Argancy et Hauconcourt.
La piste rectiligne de Hauconcourt à Richemont semble enfin émerger du brouillard, seulement, un autre problème surgit : ici, des paquets de neige fondue sont restés sur la piste.
Mieux vaut les éviter, car quand je passe dedans, soit ça ralentit, soit ça dérape.
Plus je me rapproche de Richemont et plus les restes de neige sont importants. Jusqu’à atteindre de graves proportions.
Entre Richemont et Uckange, je dois carrément marcher, roller aux pieds, tout au long de 500 mètres de neige fondue. Mais comme 1 km auparavant je m’étais un peu embourbé, cette neige fondue nettoie un peu mes platines et mes roues.
Le ciel blanchit et cette fois c’est toute la piste en béton (Uckange - Passerelle d’Illange) qui se trouve être sous la neige.
Pour couronner le tout, la température, qui n’était que de +1°C à 5h00, continuera de baisser jusqu’à 7h30. Donc, la neige fondue se transforme en glace.
Il ne s’agit plus de marcher roller aux pieds dans la neige, mais essayer d’avancer sur un sol chaotique, de glace et très casse-gueule.
Il est évident que je ne pourrai pas faire 260 km aujourd’hui. Un rapide calcul mental m’informe que je suis dans les 15 kmh de moyenne. Je me demande pourquoi je m’obstine à avancer ainsi, péniblement, à 2 kmh.
Certainement car j’imagine que plus loin, ce sera mieux… ou pire !
Illange - Thionville : enfin un peu de piste sèche. La petite descente entre la rue de la Digue et les quais de Thionville est entièrement couverte de glace. Ensuite, c’est de la neige. Je descends en agrippant la rambarde de sécurité.
Les quais de Thionville sont donc sous la neige, puis ça se dégage un peu. Je franchis le Pont des Alliés, qui est un peu givré par endroits malgré le salage !
Je passe par le centre ville de Yutz, pour récupérer la piste cyclable, à hauteur du stade de rugby. Là encore, la piste est gelée. Je dois marcher dans l’herbe car on ne peut pas se tenir debout sur la piste. Au bout de 1500 m environ ça va mieux et je peux recommencer à rouler.
Mais la piste entre Yutz et Koenigsmacker est traître. D’apparence dégagée, de larges portions sont givrées et plus que glissantes ! Ensuite, le gratton entre Koenigsmacker et Malling est encore pire.
Puis à Malling et à Berg, ce sont les boues avec lesquelles il faut négocier. Je monte au village de Berg afin de prendre la D64 et là enfin ça roule bien.
Je me prends la grande descente à près de 50 kmh, malgré un sol très humide, et le dernier virage en bas est un peu limite quand même…
Un type qui me suivait en voiture (mais de loin) me dépasse enfin, en se cognant la tête avec son doigt… Faut dire que malgré le froid je suis en short court, et avec mon sac à dos, ma casquette, j’ai peut-être l’air en effet un peu spécial…
Et s’en sera fini du givre, de la glace et de la neige aujourd’hui. Tout se passe bien sur la route touristique qui mène à Schengen.
La température a monté, juste ce qu’il faut pour dégivrer une portion que j’appréhendais justement question givre: Schengen - Remich.
Ensuite, après Remich et Staedtbredimus, c’est la grand route du vin qui s’ouvre à moi, humide car salée, mais bien roulante. C’est sans histoires jusqu’à Wormeldange.
À Wormeldange, je monte la rue pour passe le pont, et là-haut je vois que l’antique poste douanier (Luxembourg - Allemagne), d’architecture post-bombardement, a été rasé.
En lieu et place se trouve désormais un petit espace panoramique. J’ai ensuite le plaisir d’emprunter la piste Wincheringen - Nittel, parfaitement sèche et lisse, un vrai bonheur.
Quelques promeneurs et joggueurs qui me saluent, ainsi qu’une voiture de la Polizei qui s’écarte pour me laisser passer, que je salue, et qui me répond par le même salut.
Le tunnel de Nittel (le Nitteler, 640 m)… Puis Wellen. Avant de passer par-dessous la route pour regagner la piste, un panneau de signalisation me prévient que ça va pas être joli-joli.
J’ai un mauvais pressentiment ! En effet, sur la piste Wellen - Temmels quelques traces de boue m’obligent à contourner par l’herbe, mais rien de trop méchant.
J’arrive sans trop de problèmes à Temmels. Je dépasse le burgerhauss où je puiserai un peu d’eau au retour, mais pas trop, car avec ce froid, j’ai finalement assez peu bu.
Après Temmels, ça se complique. La piste fait une descente vers Oberbillig, mais la piste est totalement sous des tonnes de boue sur 1500 m.
Il est 11h00 et cela fait 6 heures que je roule. À force d’avoir marché et sautillé sur la glace, mes abducteurs au niveau des hanches et des cuisses (surtout la gauche) sont extrêmement fatigués et me font mal.
Je ne vois absolument pas comment je pourrais franchir cette zone boueuse, impossible. Je vais devoir faire demi-tour, à seulement 1500 m d’Oberbillig.
De toutes façons, Oberbillig n’était pas mon but. Mon but était plutôt Kenn, après Trier et Ruwer, à 130 km du point de départ, afin de me faire le 260 bornes initialement planifié.
Mais je dois reconnaitre la supériorité numérique de tous ces facteurs : Brouillard, neige fondue, neige gelée, glace, verglas et autres boues.
Je fais demi-tour. Le léger vent d’Est est cette fois-ci plutôt favorable, c’est toujours ça de pris. Par contre, ma hanche gauche me fait mal : les abducteurs sur le dessus de la cuisse.
À force de sautiller en force dans la neige et de ne pas s’hydrater correctement, voilà ce qui arrive.
Je double la dose de poudre isotonique dans mes gourdes, et au bout de 2 heures de ce traitement, ça ira mieux, mais au ralenti, car cette douleur semble m’avoir pompé toute mon énergie.
Temmels - Burgerhauss : je puise 50 cl d’eau, même si cela n’est pas nécessaire, par sécurité. Je passe aussi mes platines et mes roues sous le jet du robinet pour un décrassage express.
Et c’est encore une fois Wormeldange, puis la route du vin, où certains automobilistes font des pointes de vitesse assez effrayantes. Staedtbredimus et Remich se succèdent, sans histoires.
Schengen, puis la route grattoneuse vers Contz-les-Bains. C’est dur, les côtes sont éprouvantes, ma douleur est tenace.
La côte entre Haute-Contz et Berg-sur-Moselle est mortelle, mais pas à 100% mortelle. La preuve, j’arrive en haut vivant.
En guise de récompense, j’ai droit à une bonne descente de 500 m, position descente. En bas de la descente, qui fait cuvette (ça remonte en face), un radar pédagogique m’affiche 47 kmh, et me fait un petit smiley, du coup.
Et du même coup, la montée en face n’en est plus une, ça monte tout seul.
Ensuite je bifurque à gauche, pour rejoindre la piste cyclable, par un chemin très grattoneux et très pentu, sur lequel je dois pourtant bien freiner car je dois négocier un virage à angle droit en bas.
Et c’est le retour sur ma bonne vieille piste, très embourbée ces dernier temps. Des pêcheurs luxembourgeois sont dans le coin, un des plus calmes et sauvages du parcours.
Je dois encore négocier avec les boues de Malling. Ce sont des boues d’argile, très collantes.
Les fortes vibrations du gratton de Malling - Koenigsmacker délogeront la plus grande partie de ces boues, et je parachèverai le décrassage en roulant directement dans quelques grandes flaques d’eau.
Je roule tranquillement, faute de pouvoir rouler énergiquement, entre Koenigsmacker et Yutz. J’économise mes forces. Une douleur d’abducteurs et c’est terminé. ça pompe tout.
Après Yutz et Thionville, je constate que la petite montée vers la rue de la Digue a conservé des traces de glace et de neige. Il y a des coins comme ça, qui sont totalement réfractaires, têtus, obstinés.
Même la piste en béton entre Illange et Uckange a abdiqué : tout a fondu. Par contre, les boues à Uckange sont toujours là !
Puis c’est Richemont, Hauconcourt, La Maxe, et là tout a séché. Le double dosage de poudre isotonique a fait son effet et je peux mettre davantage d’énergie dans mon patinage, mais pas trop non plus.
Après La Maxe, ce sont 15 km de traversée urbaine, le long desquels je croise de nombreux promeneurs du dimanche. Ensuite, c’est Marly, bien paisible, et la maison.
Et c’est toujours un grand bonheur que de se retrouver en famille après toutes ces souffrances. J’ai beaucoup de choses à ranger et à nettoyer, à commencer par moi-même.
Il me reste beaucoup de nourriture ainsi que 70 cl d'eau sur les 3,2 l embarqués + 50 cl puisés, soit 3 litres bus.
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- Enregistré le : 14 févr. 2012 20:03
- Localisation : Thionville, Moselle
Re: La Moselle en Roller
Je poste ma question ici je pense que vous saurez me renseigner.
Est ce qu'il y a une piste verte de Thionville à Talange? Je compte aller au boulot en rollos histoire de faire un peu de sport.
Des roues en 84mm seraient suffisantes pour une 20 - 30 km aller retour?
Est ce qu'il y a une piste verte de Thionville à Talange? Je compte aller au boulot en rollos histoire de faire un peu de sport.
Des roues en 84mm seraient suffisantes pour une 20 - 30 km aller retour?