gui_gui a écrit :Antonius, penses-tu que tu as été parfois limité physiquement dans l'application de la technique ?
Ou bien selon toi cette technique est-elle à la portée de tout le monde, car elle ne nécessite pas de capacités physiques exceptionnelles ?
… patiner dos plat me déclenche assez vite de vives douleurs lombaires. Mais bon, j'y travaille, ainsi que sur le retour de patin, et d'ailleurs j'ai pu ainsi grapiller un petit kmh de moyenne lors de mes dernières sorties. Mais ça reste modeste !
Une fois j'ai été limité, et c'est sur blessure, donc ça ne compte pas à mes yeux.
Sinon, non, jamais je n'ai été limité dans l'expression technique par quelquonque qualité physique (qui sont pourtant faibles).
FGO a écrit :j'ai du rarréter le 4X110 car cela me flinguait le menisque alors qu'en 3X110+100 ou 3X125 12.6 je n'ai aucune douleur.
En 3X125 avec la hauteur la pronnation à tendance à ertre bien plus marquée (en plus j'ai un pied plat) si on ne fait pas attention et je 'ai pas trop de pb moins qu'en 4X110 en tout cas.
Sinon coté technique même j'ai encore pas mal de chose a travailler c'est sur, mais je suis passé en 125 sans temps d'adaptation avec ma 12.6 (de suite à l'aise) pas sur qu'avec une 13'' c'eut été le cas.
Par contre je te rejoins antonius sur la fait que le physique ne doit pas prendre le lead sur la technique.
Je reste conavincu que la longueure joue pas mal dans la fuidité du patinage et que si la puissance n'est pas en adéquation avec la technique nécessaire on force trop ou mal d'ou ma vision de rapport gabarit/taille platine

Convaincu par quoi ?
Tu dis toi-même que les problèmes apparaissent si on ne fait pas attention et tu ne fais que
suspecter qu'avec une 13" cela aurait été plus dur, voir pas possible. Il faudrait certifier que c'est bien le 4*110 qui est responsable de ton problème de ménisque et non une inadéquation entre la charge d'entrainement et le changement de configuration.
D'ailleurs tu l’écris juste après, que tu es passé "sans temps d'adaptation" ; le cœur du problème c'est ça, le non respect des étapes de progression. Faudrait que ce soit immédiat, et quand ça ne l'est pas, c'est la faute à la longueur, la hauteur ou que sais-je encore...
Cela ferme énormément de possibilités d'apprentissages, et c'est dommage.
Et la vision basée sur un rapport gabarit/taille platine condamnerait beaucoup de filles à ne pas rouler en 4x110 alors qu'elles en montrent tout les jours les capacités, donc non, le rapport est à faire en fonction du niveau de patinage de la personne (qui dépends de ses techniques, qualités physiques,etc, etc...) pas de sa taille (ou de sa pointure, parce qu'avant c'est la-dessus qu'on se basait...).
Forcément, cette vision ne peut pas dégager de généralités tel qu'un rapport gabarit/longueur puisque elle fait la part belle à l’individualisation. Chose complexe que beaucoup appréhendent en se réfugiant dans des raisonnements plus simples.
Xvince78 a écrit :Intéressante votre discussion sur la synergie entre qualité physique et technique.
Si je peux apporter mon témoignage, je suis actuellement confronté à un problème physique suite à l'amélioration de ma technique.
Durant la première partie de saison, de Septembre à Février, j'ai intégré des séances de renforcement musculaire (1h30 par semaine) avec beaucoup de pliométrie et de gainage à mon entrainement roller. A coté de ça j'ai regardé énormément de vidéo de nos champion pour détortiquer le geste technique. Sans club de vitesse à proximité, on se débrouille comme on peut
A force d'imitation j'ai grandement améliorer mon geste (y'a encore beaucoup de boulot quand même

) et cela à mis à jour un problème physique : la raideur des mes muscles. Je manque de souplesse et le fait d'avoir augmenté l'amplitude de mon geste me la fait comprendre douloureusement, idem pour le retour rapide du patin. Pour pouvoir rouler sans douleurs et à 100%, je suis obligé de faire 10-15mn d'assouplissement tous les jours.
Pour le dos je suis comme toi Gui-Gui, je ne peux pas rouler à l'horizontal mais dans une position intermédiaire qui m'est confortable pour les lombaires, peut-être une question d'age de la mécanique ... ou toujours cette souplesse, je ne sais pas, à creuser.
Comme tu le dis Antonius, la technique est primordiale à travailler c'est certain mais pour moi le physique l'est tout autant. Pour progresser techniquement efficacement, il faut que le corps suive et te le permette

Le mouvement de patinage demande une élasticité musculaire que tout le monde ne possède de façons innée.
Je me rends compte qu'avec une meilleur technique, et un peu plus de puissance que la saison dernière, je force moins, je me fatigue moins et je vais plus vite, à mon petit niveau je suis passé sur 1h30 de roulage non stop d'un 15-16km/h à un 21-22km/h, et les bonnes journées je suis sur du 23-24km/h.
C'est faux, tu n'est pas confronté à un pépin physique suite à une amélioration technique
seule puisque tu as aussi rajouté des séances de renforcement musculaire dans ta préparation (c'est même la première chose que tu décris). Comment peut-on tirer une corrélation avec deux paramètres changeant en même temps ?
Tu te rends compte que la technique à besoin que le physique suive ou le mène, peu importe, c'est un équilibre à trouver.
Mais c'est la base de l'entrainement que d'être complet, quelqu’un qui néglige un élément ira moins loin que quelqu'un qui ne le fait pas.
Heureusement que je travaille ma souplesse, force, endurance, mental, etc... Et que je le fais travailler à ceux que j'entraine.
Le mouvement de patinage lui-même n'est pas inné, il demande donc forcément un apprentissage, des apprentissages. Rendre le muscle "capable de" en fait partie intégrante (c'est la préparation physique). Si pour certains l'efficacité dépend de son endurance, ce sera son thème principal de travail. Si c'est un problème d'amplitude, la souplesse sera son thème principal et ainsi de suite...
Mais jamais un patineur ne devrait recevoir de consignes exclusivement basées sur la durée et/ou l'intensité et/ou le nombre de répétitions de l'exercice car cela fait stagner sa motricité, élément indispensable à une performance. La technique ne vient pas (et a posteriori, ne s'entretient pas) toute seule !
Les qualités physiques sont donc au service du patinage, parce que l'on patine. Cela ne signifie nullement qu'elles ne doivent pas être travaillées mais qu'elles ne doivent pas perdre de vue le but principal : patiner, MIEUX .
Personnellement je travaille pour que ce soit le patinage qui s'améliore, point.
