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Posté : 31 août 2011 13:10
par Jean2Lyon
Elle a bien faillit être en argent, non ?
Car le colombien avait coupé son effort pour saluer la victoire de son compatriote..

Belle course !

Posté : 31 août 2011 20:57
par Franki44
Jean2Lyon a écrit :Elle a bien faillit être en argent, non ?
Car le colombien avait coupé son effort pour saluer la victoire de son compatriote..

Belle course !
"il"....merci pour Nico :lol:

elle

Posté : 31 août 2011 21:24
par mini
"elle"...... la medaille...

Posté : 01 sept. 2011 9:15
par alfathor
Résumé de la 2ème journée ici :
http://www.rollerenligne.com/articles-2 ... piste.html

Posté : 02 sept. 2011 9:35
par rollerska
bilan après la piste.

comment vont faire nos petites Françaises et Français pour être Champion du monde ?

avec toute la motivation et la hargne possible, il semblerait que que le niveau des asiatiques et de l'Amérique du sud est quelques cran au dessus..

On sait que les patineurs Français qui sont sur place s'entraine énormément toute l année 1 à 2 fois par jours dans les Pöles ou en club, il manque quoi alors pour rivaliser ??? `

Pourquoi on y arrive pas ? à part les sprinters qui ont été brillant

Posté : 02 sept. 2011 11:02
par Go
Très bonne question, c'est vrai que c'est dommage d'autant qu'on partait très confiant après les championnats d'Europe ...

Je remarque également qu'il y a moins d'informations (photos, textes) lorsque la France ne gagne pas ; alors que personnellement, même si les titres ne sont pas là, je serais bien frillant d'information concernant l'équipe de France

Merci en tous les cas pour les reportages et les photos mis en ligne !!!

:D

Posté : 02 sept. 2011 13:35
par XSFred
A aujourd'hui, les trois nations de tête Corée du Sud, Colombie, Taiwan, obtiennent 55 médailles contre 17 pour le reste du monde.

La déroute n'est pas seulement française, elle est européenne - les Italiens sont transparents - et américaine, que fait super Joey qu'on nous avait présenté comme un Chad Hedrick+ ?
Certes, on veut bien croire que les asiatiques aient progressé dans l'ombre, privés qu'ils étaient de championnat du monde l'an dernier. Que le patin à roulettes soit "culturel" chez les Coréens, déjà grands amoureux du patin à glace. Mais Tai Pei ? Les Colombiens, vieille nation du roller, avaient déjà écrasé tout le monde à Guarne, les explications avaient déjà été difficiles. On en vient à être ébahi de la performance des néo-Z qui raflent l'or à l'issue d'une course tactiquement - et physiquement - maîtrisée.

Il semble que nombreux soient les patineurs qui utilisent les mêmes roues, il n'y a donc pas d'avantage lié au matériel. On nous dit que la piste de Yeosu est bosselée et inégale, comme si ça n'existait pas ailleurs. Si c'est la piste, et la bonne exploitation des roues qui est en cause, nous devrions avoir des résultats beaucoup plus équilibrés sur route, même s'il n'y a pas de marathon, épreuve qui aurait pu avantager les vieilles nations.

Posté : 02 sept. 2011 14:57
par Brian
Ce qu'il manque : un vivier de patineurs.

En France, nous n'avons que peu de patineurs qui ont le talent qu'il pour leurs permet d'être au niveau mondial (pour des places sur le podium voir champion du monde). Pas de surprise on les connait : Yann et Alexis.

Derrière, il y a certes "quelques" patineurs qui s'entraînent au haut niveau (dans les pôles, quelques uns en indépendant) mais ce n'est pas suffisant pour en tirer de manière régulière (chaque année) des patineurs compétitifs à ce niveau.

De temps en temps il y a un Nicolas Pelloquin ou un Julien Despaux qui sort en plus des 2 précédemment cité mais cela reste ponctuel.

Les autres s'entraînent, certes beaucoup (le bien est une autre histoire), mais pas suffisamment compte tenu du talent qu'ils ont.
Et surtout : il n'y pas assez de patineurs de haut niveau en France pour bénéficier de ce vivier.

Dans le cas des Néo-Zélandais, on parle là de performances ponctuelles. On ne peut pas dire qu'ils soient au rendez-vous chaque année.
C'est un peu le même modèle que la France : peu de patineurs de haut niveau, mais quelques uns avec un talent qui leurs permet d'être champion du monde.

La France aussi à connu ses années où on ramenait des titres et médailles, mais là encore c'est de manière ponctuelle par manque de vivier.

Posté : 02 sept. 2011 14:59
par Rike
j'ai aussi l'impression que les stratégies d'équipes sont nettement plus marquées (dans les quelques courses que j'ai pu voir) dans les nations qui trustent les premières places. (mais bon ca ne suffit pas a expliquer pourquoi eux arrivent aux finales...)

Que les coréens (voir les asiatiques) connaissent très bien la piste et savent mieux l'exploiter peut être une piste à creuser (possibilité pour eux de faire des stages régulier sur ces infrastructures en vue de la préparation des mondiaux?)

le fort taux d'humidité en Corée dans cette période de l'année et la difficulté à s'y habituer notamment pour un effort sportif me semble être une autre voie à explorer (les colombiens ont, eux aussi, il me semble, un très fort taux d'humidité dans certaines de leurs régions)

Il faut aussi se poser la question de la concomitance Europe puis monde ; il est difficile d'être à son meilleur niveau sur des longues périodes, le pic de forme des français (et des européens en général) ne serait-il arrivé trop tôt?

pour résumer je vois, de prime abord, trois raison :
- moins bonne connaissance des spécificités de la pistes que les asiatiques
- climat peu habituel pour des européens et difficultés d'adaptation
- fatigué lié aux Europe

Posté : 02 sept. 2011 15:17
par gui_gui
Si je me souviens bien, Yann Guyader avait évoqué sur ce fil :

http://www.rollerenligne.com/phpBB2/vie ... c&start=70

le nerf de la guerre : la rémunération des patineurs…

Pour la Colombie, par exemple, Y. G. nous a expliqué :
La prime federale en colombie pour une titre de champion du monde est de 2millions de pesos(800euros)plus un telephone Blackberry, mais s y ajoute une prime gouvernementale de 25millions de pesos(10 000Euros) plus un salaire verse mensuellement par les instituts regionales du sport en general 500 USD par mois, ce qui a la fin fait environ 15000 euros annuel pour un titre de champion du monde...Pour comparaison, je prends mon exemple personnel la prime pour etre champion du monde en 2008 etait de 1500 euros et pour gagner les jeux mondiaux l annee derniere de 0 Euro.

Posté : 02 sept. 2011 17:20
par alfathor
Goyan,
Concernant les infos, je me sens visé là :-)
Pour être clair : la ffrs a payé le déplacement à Vincent Esnault et a donc demandé l'exclusivité sur les contenus. Je me vois mal copier coller les articles donc si tu veux de l'info sur l'équipe de France, tu peux aller sur le site fédéral.
De mon côté, le choix éditorial s'oriente vers l'international... et non, il n'y a pas moins d'informations, j'y passe mes journées, je peux te le dire ! Après, si les français ne gagnent pas, je ne vais pas non plus parler d'eux en permanence :-).

Pour les résultats français, il faut être clair, on a pas le vivier de la Colombie ou de l'Asie. Ces pays là ont aussi une forte culture de la piste, la glace cartonne en Corée notamment, le short track en particulier. Les résultats devraient un peu changer sur route mais ça ne sera pas non plus la bascule totale.

Posté : 02 sept. 2011 18:39
par Surfing
Ce n'est pas la peine de chercher des raisons compliquées aux résultats des différentes nations, tout simplement ce sont les meilleures qui gagnent.

Elles ont un très gros vivier de patineurs, effectivement. Alors que quand les résultats sont obtenus quasiment sur un seul, ça donne des résultats en dents de scie.

Et je ne suis pas sûr que l'argent soit le nerf de la guerre, du moins au niveau maximum où ce serait envisageable en roller. En France par exemple où un nombre significatif d'espoirs arrêtent pour privilégier des études longues, il faudrait des montants très élevés, complètement impossibles en roller, pour qu'ils acceptent de prendre le risque de sacrifier leur avenir professionnel.

Les systèmes de la Colombie ou de la Corée ne sont pas directement transposables en France. Et on ne va pas s'en plaindre, même si ça rapporte moins de médailles.

Posté : 02 sept. 2011 21:29
par Go
alfathor a écrit :Goyan,
Concernant les infos, je me sens visé là :-)
Pour être clair : la ffrs a payé le déplacement à Vincent Esnault et a donc demandé l'exclusivité sur les contenus. Je me vois mal copier coller les articles donc si tu veux de l'info sur l'équipe de France, tu peux aller sur le site fédéral.
De mon côté, le choix éditorial s'oriente vers l'international... et non, il n'y a pas moins d'informations, j'y passe mes journées, je peux te le dire ! Après, si les français ne gagnent pas, je ne vais pas non plus parler d'eux en permanence :-).

Pour les résultats français, il faut être clair, on a pas le vivier de la Colombie ou de l'Asie. Ces pays là ont aussi une forte culture de la piste, la glace cartonne en Corée notamment, le short track en particulier. Les résultats devraient un peu changer sur route mais ça ne sera pas non plus la bascule totale.
Ok j'ai pris note et je comprends un peu mieux alors
Merci pour ton retour et merci à ton équipe pour les reportages :D

Posté : 02 sept. 2011 21:45
par Prosper
On est confronté à la fois à un problème de densité et de modèle économique (qui découlent l'un de l'autre).
Un à deux entrainements par jour (disons 8 à 12 hebdo) c'est ce qui reste compatible avec des études ou une activité professionnelle.
En athlétisme c'est ce qu'il faut consentir pour juste atteindre le top 10 français. Pour le niveau mondial et à condition d'avoir le potentiel c'est plus.
On alterne des périodes à 10/12 entrainements hebdo avec des cycles très lourds (entrainement tri quotidien). Sans compter les longs stages délocalisés pour l'altitude et/ou les conditions climatiques.
Pas question d'avoir un boulot ou d'étudier. Il faut donc être professionnel.
Ce qui est possible en athlé avec les meetings et les prize money. Chaque athlète peut gagner une prime au classement qui s'additionne à la prime de perf. Avec souvent une généreuse prise en charge des frais de déplacement (l'hébergement étant à charge de l'orga). Par exemple chacun des 14 meetings de la ligue de diamant distribue au minimum 480000 US$ de prize money.
Bien sur cela s'adresse à ceux qui intègrent l'élite mondiale (top 10/15).
Cela permet de vivre mais pas de devenir millionnaire non plus. La question de la reconversion se pose...

Toutes ces choses sont pour l'heure totalement impossibles en roller (et tout comme Surfing je ne sais pas si c'est souhaitable).
En attendant que les médias s’intéressent au roller il est possible à de petits pays mobilisant des moyens conséquents de faire émerger une élite capable de rafler les titres mondiaux. Question de volonté politique.

Posté : 02 sept. 2011 21:58
par Go
Brian a écrit :Ce qu'il manque : un vivier de patineurs.
Est-ce que le système fédéral est le bon actuellement ?
La course en France est tout de même assez confidentielle, pourtant, elle est en éclosion dans beaucoup de pays et nous connaissons son potentiel.

Comment faire pour permettre aux patineurs d'hausser le niveau ?

Est ce que le pic de forme comme le soumet Rike serait vraiment la solution aux méformes françaises ?

Beaucoup de questions, un vrai chantier pour les années à venir ?
Ce qui est certains, c'est que le staff de l'équipe de France est plus que solide, alors qu'est-ce qui manque ?

ps : mes questions sont sans malices et tendent vers une réflexion globale, pas de mauvaises polémiques ...

:wink:

Posté : 03 sept. 2011 2:33
par y.guyader
Pour revenir sur le manque de résultats, force est de constater qu'il faut être lucide et se rendre compte que trois pays dominent le monde. Cela pourrait être moins catastrophique avec plus de chance, je prends mon cas perso qui aurait certainement pu déboucher sur 1 voir deux titres si la mal chance ne s'était pas mise de la partie.
Le rapport de force entre l’Europe et le reste du monde s'inverse à vitesse grand V et selon moi n'est pas prêt de changer de sens, à part quelques exceptions.

Posté : 03 sept. 2011 7:43
par rollerska
Le manque de résultats !

peut être aussi le manque de stage ou nos jeunes patineurs (juniorsA) apprendraient à patineur ensemble et surtout à se sacrifier pour l autre corps et Hamme, on a bien vu un reportage en Hollande d'un juniors A qui disait lui même que toute l année il courait contre ces coéquipier de l'équipe de France et là du jours au lendemain il devait courir avec lui et pour lui, ce qui était très compliquer.

les Colombiens et Coréens connaissent leur équipe Nationale depuis des mois, et patinent ensemble depuis des mois.

En France le manque de moyen nous empêche de faire de même, nous connaissons déjà les sélectionner 1 semaine avant le départ aux Europe pour les plus jeunes, et 3 semaine avant pour les juniors A et Élites.

Il y a peu être quelque chose à faire plus tôt dans la saison, ou l on pourrait regrouper dés le mois de Février par exemple un collectif France pour des stages et des entrainements communs.

Il serait aussi peut être souhaitable de faire sortir notre collectif France sur des courses Internationales, il y a l'Europa Cup maintenant, il faut en profiter..

À Ostende nous avons pu voir sur les résultats que les Allemands avaient des Équipes Nationale en Benjamin déjà. Surtout que l 'organisation à Ostende invite les Équipes Nationale, dans ce cas là le coût est moindre, juste le transport.
Dans ce cas là pourquoi notre DTN n a envoyer que les juniors A ?

Posté : 03 sept. 2011 11:45
par Surfing
Ce qui est fait tient compte des moyens. Les dépenses pour le haut niveau sont vraiment importantes par rapport aux moyens de la fédération, et d'ailleurs contestées par certains même si, en gros, c'est essentiellement le ministère qui paie.

Des stages supplémentaires n'apporteraient rien à la grande majorité des patineurs qui sont en pôles ou regroupés à diverses occasions, ils ne manquent pas d'entrainements collectifs et individuels. Faire sortir une équipe de France sur les différentes étapes de l'Europa Cup, par exemple, n'est pas dans les moyens financiers de la fédération. Et ça ne va certainement pas s'améliorer dans les années qui viennent.

Et c'est en minime, voire cadet, qu'on apprend à courir par équipe, plus tard c'est d'abord une question d'état d'esprit et de rigueur de l'encadrement vis-à-vis de ce point. Pour les minimes et cadets en équipes il y a les équipes de ligue et les championnats d'Europe, ça leur permet de découvrir ce que c'est. Oostende c'était sympa pour les jeunes (il y a longtemps eu une sélection de benjamins, minimes et cadets), mais au 15 août il y en avait un sur deux qui était très mal préparé et hors du coup...

Mais ce n'est pas le coeur du problème, qui est l'insuffisance du nombre de patineurs compétitifs en seniors si on se compare aux toutes meilleures nations sur le plan mondial. Et seuls les résultats seniors comptent pour le ministère.

Posté : 03 sept. 2011 13:03
par R1
Le fait que le rapport s'inverse entre l'Europe/les USA et des pays émergants me semble être un promesse intéressante pour l'avenir de notre sport.
Si ces pays investissent de grosses sommes dans ce sport pour obtenir ces résultats, c'est probablement qu'ils pensent que le roller peut devenir sport olympique rapidement et qu'ils vont aussi investir des sommes conséquentes pour en faire la promo auprès du CIO. Le jour où le roller deviendra sport olympique, les moyens financiers mis à disposition de nos patineurs pour préparer les grandes échéances seront tout autre.

En résumé, même si on est dans le creux de la vague en ce moment, sur la durée, cette tendance pourrait finalement nous servir :-).

Posté : 03 sept. 2011 14:13
par Surfing
Ce n'est pas du tout récent que la Colombie domine, la Corée et Taiwan ne sont pas non plus des nouveaux venus. Les USA sont depuis longtemps essentiellement dépendants d'un patineur (même si chez les filles il y a eu de belles victoires dans un passé récent) et les néo-z fluctuent beaucoup d'une année à l'autre.

L'Italie est dans un trou, et ce n'est pas la première fois que ça lui arrive. Les allemandes semblent régresser, on verra sur route où elles sont toujours bien meilleures. Et les belges il faut leur souhaiter d'en profiter un maximum pendant que ça dure...