Fausty a écrit :Bonjour et désolé de polluer ce post...
Loin des considération, de comment descendre une pente à 43%, je me pose déjà la question : comment descendre une pente trop longue sans niquer ses roues ou son frein ?
Et j'ai vu le SD qui me semble pas mal. J'ai donc 3 questions à poser :
- Peut on l'essayer quelque part avant de se décider à l'acheter ? (j'habite le 93)
- Comment faire de manière pratique pour adapter des poids sur le SD comme vu dans une photo sur une photo en page 5 de ce sujet ? Ou des bagages comme vu dans d'autres sujets.
- Comment apprends t-on a en faire ? Ou peut on trouver des techniques présentées de façon à pas passer 2 ans avant de faire avancer l'engin en godille comme il faut.
Merci
Bienvenu à toi. Tu ne pollues rien en posant des questions constructives.
Pour descendre une longue pente en roller sans niquer ses roues ou son frein en RTT, c’est pas dur, puisque sur l’herbe, la terre, les feuilles ou les cailloux on n’use pas les roues quand on freine en T ou qu’on slide. Mais en la matière, pas d’usure, c’est pas d’efficacité, donc pas de freinage, si tu vois ce que je veux dire.
Le meilleur moyen, c’est comme en ski, c’est de faire de virages en prenant plus ou moins en travers de la piste, en fonction de son propre niveau et de la pente. Certains RTT tournent mieux que d’autres. Ce qui est sûr, c’est que c’est plus facile à tourner quand on a déjà une certaine vitesse. Le tout est de la conserver sans en prendre plus qu’on ne peut gérer, car c’est là qu’on prend peur et qu’on se met au tapis.
Sur la route, le seul moyen de ne pas user ses roues ou le frein, c’est de ne pas freiner en T ou en slide. Les petits virages usent moins et donnent du plaisir, mais on a pas toujours la place pour en faire, surtout s’il y a beaucoup de pente. Le chasse-neige est une bonne solution si la pente n’est pas trop forte, ça use moins, mais c’est très éprouvant et pas vraiment ludique.
Reste donc à descendre direct, sans usure, et à freiner seulement en cas de besoin. Mais là, il vaut mieux savoir s’arrêter rapidement. Et comme souvent il n’y a pas besoin de s’arrêter, on use rien et on prend du plaisir à descendre. Mais quand on veut jouer la sécurité et maîtriser la vitesse tout pendant la descente, c’est forcément au détriment des roues ou du frein si on les utilise pour limiter sa vitesse.
En skatedrive sur la route, on a pas ce problème, on descend vraiment comme on en a envie, avec toutes les fantaisies dont on rêve. Même en arrière si on veut, tout cela sans jamais user les roues autrement que pour se propulser. En STT, on peut faire pareil, mais l’intérêt est quand même de prendre des virages ou de godiller, mais dans ce dernier cas il faut des rollers maniables. Ça va bientôt peut-être sortir, enfin !
Pour essayer le skatedrive en STT ou sur route, c’est possible à Melun. Sur route, c’est possible sur Paris avec certains revendeurs.
Pour lester (indispensable en STT), il faut un accessoire qui supporte des disques d’haltère de 1kg. Pour les autres charges, c’est un porte charge qui se fixe au dessus de la roue et qui reçoit ensuite des contenants divers.
On apprend à faire du skatedrive facilement puisque ce n’est pas du tout casse-gueule. Il existe des conseils d’utilisation, mais en fait, les techniques s’acquièrent surtout avec une pratique régulière.
Le plus long à trouver et à utiliser efficacement est ce qui ne se voit pas, c'est-à-dire l’appui propulseur. C’est sa substantifique moëlle, et c’est ce qui est le plus grisant, ce qui en fait quelque chose d’unique et qui génère des sensations inconnues en roller. Ça, personne ne peut le voir de l’extérieur, ça se vit et ce n’est pas avec un essai de quelques kilomètres qu’on peut ne serait-ce que le soupçonner. Il faut avoir fait une bonne centaine de kilomètre sans chargement pour commencer à le découvrir et à l’exploiter. Et ensuite beaucoup d’autres kilomètres pour en tirer vraiment parti et lui en demander toujours plus. Et pour cela, on éprouve alors le besoin de le charger pour augmenter sa puissance.
Pour l’appui furtif et l’appui freiné, c’est plus évident et ceux là on les met instantanément et naturellement en pratique. L’appui propulseur, lui requiert de la technique, mais c’est vraiment le trait de génie du skatedrive.