13 Avril 2013 (samedi)
Rando speed en X-Tech carbones bas La Maxe - Stadtbredimus - La Maxe (par Gavisse, D62)
Encore des inondations !
Moyenne générale : De 13h55 à 20h36'40", soit 6h41'40" pour 142,98 km, soit 21,35 kmh
http://www.openrunner.com/index.php?id=2394765
La météo annonçait du vent de 10 à 15 kmh de S. Finalement, c'est plutôt du vent à 20 - 30 kmh de Sud, donc très favorable à l'aller.
Les éoliennes de la passerelle d'Illange tournent vite.
Soleil jusque vers 17h30, puis le temps se couvre. Les derniers 30 km se font avec de très légères gouttes de pluie.
La température est de 14°C, une température idéale.
Enfin, c'est le printemps tant attendu, mais la nature tarde à réagir : les bourgeons ont pris du retard…
La piste cyclable sous le pont de Mondelange plus difficile que jamais à franchir : engins de chantiers et fers à béton encombrent le passage, en plus des barrières habituelles.
Le vent de dos aide à maintenir une très bonne allure.
On vient de passer une semaine complète de pluie. Cela n'est pas sans conséquences : les traces de boues sont redevenues humides. (entrée d'Uckange, Yutz, Malling).
Un peu avant Koenigsmacker, je rattrape un papy sportif à vélo : il décide de me coller au train.
Je maintiens un rythme soutenu malgré le gros gratton de Koenigsmacker - Malling.
Après Malling, je suis surpris par une flaque d'eau géante dans un virage, mais j'ai le temps de sauter sur l'herbe :
un tapis de ralentissement très efficace, surtout avec la terre assez molle (mais pas molle au point de planter fort heureusement). Le papy cycliste passe dans l'eau au ralenti…
On bavarde un peu : il est étonné par mon allure.
Malheureusement, 1 km plus loin, ce n'est plus une flaque d'eau mais carrément la Moselle qui a englouti la piste. Le papy décide de faire demi-tour.
Quant à moi, j'hésite. Je m'assois pour déchausser, avec l'idée de franchir pieds nus, rollers à la main, les quelques 200 mètres d'eau.
Puis je me ravise : si ça se trouve, juste avant la fin de la piste à Haute-Contz, il y aussi des inondations.
Justement un type est en train de travailler sur un engin de chantier, et renseignement pris, il me confirme qu'en aval, c'est encore pire.
Ce type d'innondations à la mi-avril, c'est exceptionnel. Mais il semblerait que les aléas saisonniers sont tous exceptionnels, ces temps-ci.
Je décide donc de faire moi aussi demi-tour, mais ces maudites hésitations m'ont fait perdre presque 10 minutes.
Ma moyenne entre La Maxe et cet endroit inondé sera finalement la suivante :
De 13h55 à 15h42, soit 1h47 pour 46 km, soit 25,79 kmh.
J'envisage de bifurquer par le petit chemin qui monte de la piste vers le bourg de Berg-sur-Moselle.
Hélas, arrivé à cet endroit, je constate que là encore, l'eau a tout envahi (et tout à l'heure je n'avais pas fait attention).
Je rebrousse chemin jusqu'à Malling, à la jonction de la piste avec la D62, puis emprunte cette route direction Gavisse.
Cette D62 roule bien jusqu'à Gavisse, puis entre Gavisse et Berg, ça gratonne méchamment. Ensuite ça redevient lisse.
J'appréhende la grande descente entre Berg et Haute-Contz, car il m'est arrivé de me la prendre vraiment un peu vite.
Heureusement, arrivé en haut, je constate qu'à cet endroit, le vent est plutôt de face, et ça me freine. Tant mieux, je prends la descente debout, bras écartés.
Et c'est ensuite le gratton de la route de Schengen, à l'entrée de laquelle le panneau "route barrée, inondation" est posé, de façon prévisible.
Effectivement c'est inondé sous le pont à Schengen… J'atteins ensuite Remich, où là encore, une portion de piste se trouve sous l'eau. Le radar pédagogique à Remich me donne 35 kmh.
Je pousse jusqu'à Stadtbredimus et je fais demi-tour, il est alors 17h10, et ma moyenne st la suivante :
De 13h55 à 17h10, soit 3h15 pour 75,78 km, soit 23,31 kmh.
Le retour est venteux, et le soleil a tendance à se couvrir. Une bonne descente à Berg-sur-Moselle à 46 kmh, d'après le radar local.
Un gratton de première classe entre Berg et Gavisse, puis un gratton de seconde zone entre Malling et Koenigsmacker me font souffrir les chevilles.
Le chemin du retour s'avère cependant moins dur que prévu, car le vent a faibli en intensité. D'ailleurs, au retour, les éoliennes d'Illange ne daignent même pas tourner.
C'est une campagne endolorie par un trop long hiver que j'ai traversée, mais les bourgeons et les fleurs éclosent de toutes parts.
J'arrive à ma voiture sous quelques gouttes, car la pluie s'est invitée pour la dernière heure, sans parvenir à mouiller véritablement le sol.
Ma moyenne pour le retour sera donc:
De 17h10 à 20h36'40", soit 3h26'40" pour 67,2 km, soit 19,5 kmh : avec de nombreuses pauses.
Embarqué 3,8 litres de boisson isotonique, bu 3,2 litres.
Le lendemain, farniente au bord de l'eau et au soleil (25°C)