La Moselle en Roller

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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Vous vous souvenez peut-être que fin mai 2012, à Metz, je me suis accidenté en roller (fracture de côtes) car je m'étais trouvé face à des barrières invisibles depuis la route, juste avant une bifurcation.
Je relatais ces faits datant du 28 mai 2012 ici même :
http://www.rollerenligne.com/phpBB2/vie ... &start=400
J'avais alors dessiné un schéma rendant compte de la situation plus que dangereuse de ces barrières.
Par un hasard extraordinaire, Google a photographié sur Street View ce lieu, au moment où les barrières étaient en place.
Voyez-vous mêmes :
Image 1 : notez que si je roulais bien à gauche, j'aurais vu la barrière. Hélas, inconscient que je suis, je serrais bien ma droite et ne pouvais donc rien voir.
Image
Image 2 : au tournant, on voit qu'une des barrières, celle la plus à droite, a été poussée.
Ce n'était pas le cas au moment où je passais.
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Image 3 : avec une vitesse d'approche de 30 - 32 kmh, vous pensez bien qu'il est illusoire de s'arrêter avant les barrières.
Image
Image 4 : J'ai donc opté (décision prise en 1/10e de seconde) pour le tallus sur la gauche
Image
Image 5 : Vue de dos des barrières. Je dois être quelque part dans les broussailles et arbustes, après avoir fait un saut vertical.
Encore une fois, merci au sac à dos, sans qui, blablabla, bref, j'aurais certainement plus qu'une côte cassée.
Je n'imagine même pas l'effet que ça aurait fait de passer à travers les barrières.
Sanglier76, tu disais que ceux qui avaient posé ces barrières étaient inconscients. Inconscients, oui, au minimum.
Aucun panneau en amont ne signalait quoi que ce soit. Un vrai piège. Pensez-y, vous autres, amateurs de vitesse sur route : la route qu'on croit connaître parfaitement, on ne la connait jamais tout à fait !
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Je me fais souvent des petits runs speed le soir, que je ne rapporte pas ici, bien que ça se passe au bord de la Moselle, mais celui-ci est marrant :
11 Juin 2013
Speed en X-Tech. le soir : 66,68 km (Marly - Richemont AR)
Température 17°C, vent 5 - 10 kmh, couvert, nuageux (temps doux)
(Marly vieux - Blory - Pont de Richemont - Aller et retour identiques)
http://www.openrunner.com/index.php?id=2590819
(33,34 km x 2) = 66,68 km
De 20h37 à 23h07'40", soit 2h30'40" pour 66,68 km soit 26,55 kmh
Aller : de 20h37 à 21h49'50", soit 1h12'50" pour 33,34 km, soit 27,46 kmh
Retour : de 21h49'50" à 23h07'40", soit 1h17'50" pour 33,34 km, soit 25,70 kmh
Les conditions nocturnes au retour imposent une certaine retenue sur certaines portions (débris végétaux)
Enfin ! Le tronçon de piste d'Argancy a eu ses bas-côtés fauchés (ça devenait la jungle). Mais attention, toute l'herbe coupée est répandue à même la piste. Prudence, ça peut déraper. Attendons que le vent balaye tout ça…
Rencontre amusante le soir (qui en d'autres circonstances n'aurait pas été si amusante que ça):
Sur le chemin de l'aller, je suis en plein speed sur la rue de Blory, toute droite. Personne devant, personne derrière.
Au bout de 100 m, je ralentis à cause du vent de face, et je me rends compte qu'un policier est posté dos à un mur, face à moi, dans une rue adjacente. Il est avec une lunette-radar !
Il était carrément invisible à 50 mètres.
Je suis surpris, bien sûr, mais plus encore quand il me lance : "37 kmh ! Pas mal ! … Ses collègues (le comité d'accueil !) se tiennent planqués dans la rue adjacente et me voient passer…
Je suppose qu'il a retenu la vitesse la plus élevée à un moment donné. Sur le retour, sur la même rue, avec un petit vent de dos, ça allait bien plus vite.
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

16 Juin 2013 (dimanche)
Rando très très sportive en M100 + 4x110 (usées en 107 mm) 303,5 km : Marly - Köwerich - Marly (exactement le même parcours qu'il y a 2 semaines)
http://www.openrunner.com/index.php?id=2559678
De 05h30 à 18h46'20", soit 13h16'20" pour 303,5 km, soit 22,86 kmh
Aller : de 05h30 à 11h40, soit 6h10 pour 151,9 km, soit 24,63 kmh
Retour : de 11h40 à 18h46'20", soit 7h05'40" pour 151,6 km, soit 21,36 kmh.


Pour cette rando, je ne me suis décidé que 2 jours à l'avance. Aussi, je ne m'étais pas beaucoup reposé (sauf la veille, où je me suis bien prélassé au bord de la rivière)
La météo annonçait du vent de 5 kmh et 23°C, mais en réalité, ça a été du vent de 20 kmh (de Sud-Ouest) et jusqu'à 28°C à l'ombre.
J'ai donc bénéficié d'un fort vent favorable à l'aller. Par contre au retour, ça a été dur.
Je voulais battre mon temps précédent sur ce type de rando (303,5 km), qui était de 13h34'30". C'est chose faite, avec un gain de 18 minutes. (13h16)
Pour y arriver, une seule solution : y aller à fond à l'aller (vent de dos) et pousser à fond au retour (vent de face).
Dans mon sac à dos, j'ai de la bouffe (tartines au roquefort, au miel, biscuits, pot de poudre isotonique, 50 cl de mélange thé vert + miel + vitamine C, 2 litres d'eau additionnée de poudre isotonique)
Je tiens une bouteille de 1 litre à la main, dans mon dos, et j'ai un sac banane avec pruneaux, biscuits, et des bonbons marshmallows que j'ai piqué dans la réserve de mes gosses !
Comme j'ai déjà dit une fois, ces confiseries sont tellement bourrées de sucres hyper rapides que ça convient tout à fait comme "coup de fouet".
J'embarque donc 3,5 litres, de quoi tenir jusqu'à Temmels, au Burgerhauss, où je puiserai 3 litres. Je continuerai ensuite jusqu'à Köwerich, 50 km plus au nord, ferai demi-tour, (soit 100 km) et puiserai cette fois 4 litres à Temmels, pour tenir jusqu'à la maison, qui ne se trouvera plus qu'à 100 km. Ainsi mon voyage est ponctué de 2 pauses ravitaillement en eau seulement, moyennant un sac assez lourd, mais qui va en se vidant assez vite :
En effet, j'ai bu au total 10 litres. Une moyenne de 3,3 litres au 100, quoi.
300 km est un chiffre facile à manipuler mentalement, (c'est un multiple très pratique) pour le calcul des moyennes.
À l'aller, je maintiens une cadence élevée. Je sais que je serai pénalisé au retour. Ma moyenne, c'est maintenant que je la fais. Donc, je patine, je patine, et ça y va. Je réussirai donc 24,63 kmh sur l'aller de 151 km.
Le vent, de SW, m'aide en cela énormément, mais au retour, c'est très éprouvant. J'adapte la cadence en conséquences ! Je réussirai malgré tout une moyenne de 21,33 kmh.
La chaleur a été un facteur important. Boire 10 litres en 13h16, ce n'est pas rien. Je n'avais pas très faim, mais surtout soif.
J'ai légèrement surdosé l'eau en poudre isotonique, (5 doses par litre) et j'ai réussi à avaler mes 3 petites tartines de Roquefort, extrêmement salé, afin de favoriser la rétention d'eau.
À aucun moment je n'ai eu la moindre douleur, j'ai juste ressenti le poids énorme de mon sac, parfois, et le travail musculaire s'est super bien passé.

Quelques anecdotes sur le trajet en lui-même :
À Yutz, au terrain de rugby, un local a été réduit en ruines par un incendie. Des barrières limitent le passage sur la piste.
Entre Basse-Ham et Koenigsmacker, les foins ont été fauchés et éparpillés sur la piste (qui passe en fait à travers champs).
On a donc une épaisseur énorme de foin sec sur la piste, ce qui bien sûr gène considérablement le patinage. Heureusement, au retour j'ai vu que l'on faisait la mise en bottes, donc ça se nettoie…
À Wellen, là, ça y est : le Pont de Grevenmacher a totalement disparu. D'énormes travaux sont en cours, mais le passage reste possible, avec prudence.
Konz : les réparations de la piste avaient été sablées. Ce sable a maintenant entièrement disparu et ça accroche très bien.
À Riol (à 15 km au Nord de Trèves), c'est la fête au village. Tout le petit monde s'est rassemblé autour de bancs, de tables et de tentes, la bière et le vin coulent à flots.
Au retour, ils avaient carrément mis un banc en travers de la piste, estimant sans doute que les cyclistes passaient trop vite.
Faut dire que j'ai failli me prendre quelques vieilles personnes traversant la piste sans regarder, apparemment légèrement saôules, dans cette grosse chaleur, au son tonitruant d'une bonne vieille fanfare allemande !
Au retour, route du vin Luxembourg, entre Wormeldange et Staedtbredimus : vraiment, ça roule trop vite. Une bande de 50 motard m'a dépassé dans un vacarme assourdissant, en frôlant la bande cyclable au plus près.
D'une façon générale, il y a 10 fois plus de randonneurs, sportifs, cyclistes ou roller, en Allemagne qu'en France. Se signaler est indispensable (moi, je crie "attention", ce qui apparemment fonctionne très bien même en Allemagne).

L'arrivée à la maison : un grand moment de bonheur, comme toujours. Le plaisir de décompresser, de se poser, d'y aller doucement, de nettoyer et ranger les affaires, de prendre quelques notes, faire quelques calculs…
Le grand plaisir et la satisfaction de voir que j'ai une bonne progression cette année, grâce à quelques changements : davantage de footings, de meilleure qualité (cardio), et davantage de musculation du haut (gainage et explosivité).
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

26 Juin 2013
Le soir : X-Tech speed Marly (vieux) - Thionville (jusqu'à la jonction D953) en passant par Blory et Quai Paul Wiltzer
42,43 km x 2 = 84,86 km.
De 19h22' à 22h34'30", soit 3h12'30" pour 84,86 km, soit 26,44 kmh
Aller : de 19h22 à 20h57'30", soit 1h35'30" pour 42,43 km, soit 26,65 kmh
Retour : de 20h57'30" à 22h34'30", soit 1h37'00" pour 42,43 km, soit 26,24 kmh
(Mon dernier temps à battre sur ce parcours/distance était : 3h19 pour 84,82 km, soit 25,57 kmh, largement battu, de 6'30")
Vent défavorable à l'aller de NW 10 kmh, faiblissant vers 21h00, donc peu favorable au retour. Nuageux, de 18°C à 14°C seulement la nuit : très frais.
Embarqué 2 litres, bu 1 litre seulement. Vers la fin, j'accuse le coup, je suis fatigué.
http://www.openrunner.com/index.php?id=2539741
Le fauchage des bas-côtés continue. Beaucoup de débris végétaux sur la piste entre Talange et Hauconcourt.
Le fauchage se fait en 2 passes car la largeur de la faucheuse n'est que de 1,20 m environ (je le sais car j'ai vu le tracteur garé à l'écluse de Talange avec sa faucheuse !)
À l'aller, après la passerelle d'Illange, je me suis fait accompagner sur 200 mètres par un très gros chien.
C'était sympa, ça faisait un peu de compagnie. Mais il aboyait très fort et semblait vouloir mordre mes patins. Ses maîtres (un couple et un enfant) s'étaient mis à hurler pour je ne sais quelle raison.
Leur chien non plus ne semblait pas comprendre la raison de tous ces hurlements.
Quand enfin il a abandonné la poursuite j'ai pu continuer à goûter au calme agréable de cette fraîche rando sportive le long de l'eau…
Des myriades d'insectes volants entre Argancy et La Maxe, car c'est une zone protégée écologiquement (Ligue protectrice des oiseaux), et on longe un bras mort de la Moselle, donc c'est très calme.
J'ai désormais une lampe LED frontale toute neuve, très puissante, et une lampe rouge que je tiens dans mon dos, très forte aussi (grâce à des piles toutes neuves !)
Au retour, sur la rue du trou aux serpents, à la nuit tombante, me suis fait dépasser par un 4x4 de la police municipale.
Ils ont fait un demi-tour 1 km plus loin et m'ont croisé dans l'autre sens. Ils ont pu ainsi constater l'efficacité de mon éclairage !
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Re: La Moselle en Roller

Message par sanglier76 »

Quand tu va de la Maxe vers la piste cyclable de Metz,au niveau de la rue du trou au serpent tu roule à droite avec les voitures qui te doublent ?
Le revêtement est mieux de quel coté ?
J'ai toujours roulé sur le coté gauche en allant vers Metz,ca peut aller.

Néanmoins pour les débutants il serait temps de faire le prolongement du véloroute au niveau de cette rue....
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Oui, sur la rue du Trou aux Serpents, je roule toujours sur ma droite, comme n'importe quel véhicule. À la vitesse où je vais, rouler à gauche serait bien trop dangereux. Les voitures en face de moi ne sauraient pas comment se comporter si j'arrivais comme un fou face à elles. De toutes façons je jette des coups d'œil constants derrière (bien voir et monter qu'on a vu) et je suis toujours signalé par des lampes (avant et arrière).
Le revêtement est très bien, sauf sur les 300 derniers mètres avant le passage à niveau où c'est un peu défoncé.
En effet il serait temps qu'un arrangement soit décidé entre la commune de Metz et la zone portuaire, car c'est eux qui posent problème, refusant que leur zone se trouve diminuée/empiétée de quelques mètres de largeur, sur 1 ou 2 km. Cela n'arrangerait pas que les débutants !
Quant à la piste cyclable dans Metz, elle est tellement dégradée par les racines des arbres entre le pont Éblé et la rue de Paris, que je préfère passer par le quai Paul Wiltzer, sur la rue, et en montant sur le trottoir là où il y a des pavés. Je peux ainsi franchir ces 500 mètres à bonne allure.
D'une façon générale, tout ce qui est piste cyclable dans Metz même est totalement inadapté au roller. Les nouveaux aménagements en cours pour le nouveau réseau de transports en commun "Mettis" n'ont fait que rendre encore plus impossible la pratique du roller avec un choix systématique pour des revêtements de type granuleux pour les bandes cyclables, par ailleurs étroites et jalonnées de "cédez-le-passage".
C'est tout ça qui fait qu'il y a longtemps que je me comporte en roller en ville exactement comme si j'étais un vélo.
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Re: La Moselle en Roller

Message par sanglier76 »

Oui les 300 mètres avant le passage à niveau ne sont pas top...
Le pont Eblé est macadamisé et en descendant sur la piste il n'y a qu'un passage de 2 mètres avec des racines.Le long du port le revêtement récent est nickel.
Ensuite jusque Moulins les Metz seul la passerelle est en mauvais état avec mi descente,mi escalier.

J'espère que les pouvoirs publics vont bouger pour le véloroute à l'entrée de Metz...
Sinon pour envisager de long raids je ferai comme toi,direction le Luxembourg !
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Re: La Moselle en Roller

Message par sanglier76 »

Hier apm par un temps propice au roller sortie de 75 kms entre Guenange et Schengen.
Beaucoup de cycliste sur la piste et pour moi découverte du troncon Contz-Schengen...
Après les 4kms entre Koenigsmacker et Mailling gratonneux je parcours 7 kms sur l'autre rive.le revêtement est bon hormis quelques passages avec boue séchée et un arbre en travers...
Jamais je n'aurais pensé que la route entre Kontz et Schengent était si grattoneuse...du coup les 4 kms entre Koenigsmacker et Mailling me paraisse bien lisse !!
Le Luxembourg m'accueille avec ses vignes et son revêtement ultra lisse ! L'envie de pousser vers Remich est forte mais je me dois d'être sage car je n'ai pas embarqué assez d'eau....
Une belle apm néanmoins car maintenant je connais l'intégralité du parcours entre Moulins les Metz et Grevenmacher !
Un beau parcours à faire !!
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Hé hé, ça y est tu as goûté au super gratton de la départementale 64 Contz-les-bains --> Schengen.
Tu as vu comment le revêtement change dès qu'on passe la frontière !
La prochaine fois que tu es un peu à court d'eau et que tu te trouves à Schengen, tu peux franchir le pont de Schengen vers l'Allemagne, prendre la piste cyclable qui descend tout de suite à gauche, et suivre la Moselle en rive droite jusqu'à Besch, qui ne se trouve qu'à 4 km environ : Le cimetière de Besch ! Il y a un évier avec 2 robinets d'eau potable à l'entrée : Un point d'eau gratuit en libre service, ouvert 24H/24H !
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Re: La Moselle en Roller

Message par sanglier76 »

Ok merci pour l'infos du point d'eau,je l'avais souvent lu dans tes récits mais ne voyait pas où il se trouvait.
Ce grattons est vraiment épouvantable,pire qu'entre Koenigsmacker et Mailling....Mais bon au bout la joie et le plaisir de rouler sur les belles pistes luxembourgeoises et Allemandes !
Néanmoins respect pour toi quand après dés fois plus de 250 kms tu te tapes cette portion à détruire les chevilles avec en plus certains automobilistes pressé...
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Une fois qu'on l'a fait, cette route, même si c'est dur, on sait qu'on peut la refaire. Ce serait génial si un jour cette route était rénovée, mais ça m'étonnerait, car ça reste une route secondaire, l'itinéraire principal étant sur l'autre rive :
La D654 Sierck-les-Bains - Apach - Perl - Schengen qui lui est bien lisse, mais hyper circulant et carrément vallonné : je me le suis fait un jour, en retour de rando de 275 km, à 50 kmh en descente avec les bagnoles, j'étais pas trop fier :mrgreen:
Sinon l'alternative rando pépère c'est bien sûr la piste cyclable Sierck-les-Bains - Apach - Perl : elle est très étroite et en mauvais état, mais ça passe après tout. Tu la connais ? ça longe la voie ferrée.
Ce week-end j'ai une grosse rando prévue. Il va faire chaud et il y aura du vent contraire à l'aller. Je ne sais pas encore combien de km je vais faire, ça dépendra de la forme 2 jours avant…
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Re: La Moselle en Roller

Message par sanglier76 »

Non je ne connais pas cette voie...Mais il me semble que tu as déja mis il y a longtemps des photos sur ton site ça avait l'air moyen le revetement....
Tu la rattrape en prenant le pont à Kontz ?
Bon courage pour ce Week-end,il s'annonce bon !
Pour moi ce sera une fois de plus la voie verte transardennes ! Je profite de déposer mes filles chez papi pour y rouler !!
A 2 heures d'ici c'est un billard sur 145 kms si tu fais l'aller retour !
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Ok, bon Transardennes ! La météo sera au beau fixe. La piste cyclable se prend en effet après le pont de Contz les bains, sur la gauche, ça longe la Moselle sur les quais de Sierck. Puis ça longe les rails jusqu'à Apach, puis Perl. ça grattone grave ! (on dirait plutôt un itinéraire VTT)
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Dimanche 07 juillet 2013 : 335 km de Marly à Niederemmel aller-retour, en 15h30 (21,6 kmh) !
J'ai fait des photos… je mets ça en ligne bientôt !

Voilà déjà les photos :
https://picasaweb.google.com/gui.gui.ro ... directlink

De 04h30 à 20h00 pile précises ! (j'aime les chiffres ronds… ce que le mental et le physique peuvent produire parfois…)
soit 15h30 pour 335 km, soit 21,6 kmh.

Aller : de 4h30 à 12h10, soit 07h40 pour 167,5 km, soit 21,84 kmh
Retour : de 12h10 à 20h00, soit 07h50 pour 167,5 km, soit 21,38 kmh

Température : de 17°C le matin à 30°C au plus chaud puis baissant à 26°C.
Vent : de secteur Nord-Est, de 10 - 20 kmh défavorable à l'aller
Au retour, vent forcissant jusqu'à 30 kmh en rafales, favorable.
Soleil, soleil, soleil…

Poids moi seul : 64 kg
Poids du sac à dos : 5 kg
Poids total tout embarqué (rollers, sac à dos, sac banane, 1 bouteille d'eau tenue à la main, appareil photo, casque) = 75,5 kg
J'embarque donc 11,5 kg, soit 17,19 % de mon poids corporel en plus !
(11,5 × 100 ÷ 64 = 17,19 - 11,5 représente 17.19% de 64)

J'ai bu 14 litres juste pendant la rando.
3 pauses ravitaillement en eau qui ont duré chacune dans les 10 - 15 minutes.

Le lendemain, je passe toute la journée à la piscine en plein air de Remich, entre siestes et piquage de tête dans l'eau : idéal pour récupérer…

Image

Deux jours avant cette grosse rando, je me demandais comment ça allait se passer. La météo annonçait beaucoup de vent contraire à l’aller, et près de 30°C l’après-midi.
Je me suis dit que dans ces conditions, pas la peine d’essayer de faire un pur “chrono”, comme je l’ai fait deux fois sur 300 km.
La moyenne serait forcément faible, alors autant y aller pour une vraie endurance sur 335 km. La moyenne, ce serait en option, en bonus, quoi.
Une fois cette décision prise, la stratégie se met en place toute seule, et tout a été simple.
Je vais donc réitérer ma grosse rando de 335 km, avec les 3 pauses ravitaillement en eau.
Cette fois, j’ai pensé à peser mon sac à dos plein, avec ses 3,5 litres : il pèse 5 kg.
Ensuite je me suis pesé seul : 64 kg. Et enfin je me suis pesé avec tout le bazar au complet (sac à dos, sac banane, 1 bouteille de 1 litre à la main, appareil photo, rollers) : 75,5 kg !
Je n’aurais jamais cru ! J’embarque 11,5 kg… et en plus c’est à peu près ce que je fais à chaque grosse rando… avec les grattons et les pauses ravitaillement, on comprendra que mes moyennes ne sont pas celles d’un petit 100 km par exemple…
Deux jours avant donc, repos. Je me suis pris un congé le lundi pour aller à la piscine en plein air de Remich, avec mes enfants, afin de me reposer et profiter du beau temps.
La veille, jardinage, préparation des affaires et repos. Coucher à 20h30, lever à 3h30 du matin, départ à 4h30 après un gros bol de muesli.
Il fait 17°C et le vent est faible. La traversée urbaine se fait sans problème. Le ciel blanchit déjà mais je tiens à la main une lampe LED afin de me signaler sur la route.
Lorsque j’atteins la piste cyclable de La Maxe, il fait bien jour, mais le soleil n’est pas encore visible. Ce n’est que vers Richemont, vers 5h45, qu’apparaitra un gros disque rouge au-dessus de l’horizon.
Plus le jour se lève et plus le vent augmente. Malgré tout, je maintiens une bonne allure. Le ciel est bleu limpide et vide de tout nuage.
La Moselle est ridée par endroits, signe que le vent souffle dessus. Je prends une photo de temps en temps, tous les 20 km environ, et davantage lorsque le coin en vaut vraiment la peine.
J’ai le Ipod dans les oreilles. Il fonctionnera pendant 12 heures d’affilée, avant de tomber en panne sèche de batterie.
La traversée de la route D64 entre Contz-les-Bains et Schengen ne pose pas trop de problème, même si le jeu de Matter Image 110 mm que j’ai monté sous mes M100 ne fait plus que 106 mm environ…
Schengen : plein de pêcheurs se sont donné rendez-vous sur la piste cyclable et y ont entreposé leur matériel, de bon matin. ça sent le café, et je dois me signaler car tout ce beau monde n’est pas très bien réveillé…
Le long des berges de la Moselle, je vois des petites tentes, des abris en toile, où dorment encore quelques pêcheurs. Souvent, des tables de camping se trouvent à côté, sur lesquelles s’empilent de grosses quantités de bouteilles en tout genre, packs de bière au sol, assiettes en carton.
Certains nettoient tout avant de partir, d’autres laissent tout sur place. J’appelle ironiquement ces derniers les “amoureux de la Nature”.
Le ride se poursuit avec Remich, où je trouve une rue principale barrée, avec des cordons “police”. Des véhicules de police luxembourgeois, italiens, allemands, hollandais, et même quelques voitures américaines de County Sheriff sont garés.
De toute évidence, il s’agit d’une exposition sur la police… Quelques curieux visitent déjà les stands, malgré l’heure matinale (environ 8h00).
Plus loin, sur la route du vin vers Ehnen, je croise une autre voiture de police “Sheriff” américaine, conduite par une paire de Ray-Ban surmontée d’un chapeau de cow-boy.
Des dizaines de voitures sont garées en plein sur la bande cyclable un peu avant Wormeldange. Ce sont encore les pêcheurs. Ils me fournissent un excellent prétexte pour rouler carrément sur la chaussée, qui se trouve être bien plus lisse, justement…
Je fonce vers Nittel, le long d’une portion en ligne droite, barrée par d’imposantes collines.
Et voici Wellen, avec ses travaux du pont de Grevenmacher. Les 100 premiers kilomètres. Je commence à être chaud…
Voici Temmels : Premier ravitaillement en eau. Sur mes 4,5 litres, il m’en reste 1. Jen puise 3, et fais mes mélanges de poudre isostar. La remise sur roue fait nettement sentir que le sac à dos vient de faire sa mise à jour…
Puis c’est Oberbillig, toujours aussi mignon, et Wasserliech, où j’atteins environ le tiers de mon parcours (environ 110 km).
À Wasserliech, les caprices de cette piste sinueuse, qui suit la Moselle dans ses zig-zags, fait que l’orientation du vent est inversée. Je l’ai donc dans le dos, et ça file à bonne allure.
Puis vient le pont de Konz, qui enjambe la Sarre. Là-haut il fait un vent vivace, sec et déjà assez chaud.
Je redescends le pont, direction Trier, Trèves. Qui m’accueuille avec ses pavés et ses jolies joggueuses du matin… Puis c’est Rüwer, toujours aussi calme, puis Kenn, encore plus calme.
C’est maintenant que commence ce qu’on appelle la “petite Suisse”, avec Longuich, Riol, Mehring.
Les côteaux abruptes de la colline me fournissent encore un rempart de fraîcheur sur ma droite, tandis que l’autre rive est en plein soleil. Mehring apparaît éclatant de blancheur, de l’autre côté.
Les étapes suivantes sont Detzem et Thörnich, fleuris, entretenus, proprets. La chaleur a nettement augmenté. Je bois 1 litre par heure.
Je franchis ensuite Köwerich, où se situe le demi-tour de mes rides de 300 km. Et, c’est une chose sûre et certaine, je suis en forme pour continuer, et c’est d’ailleurs ce que j’avais décidé : en route pour le 335 km, direction Leiwen.
Je laisse derrrière moi l’odeur de la créosote. À Leiwen, les inondations ont séché depuis longtemps et tout roule bien sur la piste.
Puis c’est Neumagen, que je dépasse. J’y puiserai au retour. Je franchis le pont de Neumagen, direction Piesport, tandis qu’aucune voiture ne me dépasse ni me croise.
Il ne me reste alors plus que 7 km avant mon demi-tour. J’observe et je profite de ces derniers instants…
Et c’est donc le demi-tour, à Niederemmel.
Effectivement, le vent de dos est tout simplement magique. Il me porte, me pousse, me transporte. Je ne fais aucun effort. De temps en temps je jette un coup d’œil à la piste…
Neumagen réapparaît plus vite qu’il n’avait disparu. Il me reste 1 litre d’eau. Je fonce directement au réservoir d’eau potable placé sur le quai des plaisanciers. Je m’assois sur un tuyeau roulé, et je commence à me remplir 4 litres d’eau.
Juste en face de moi, une dame et un monsieur allemands, à bord de leur bateau, discutent avec moi. Enfin, on essaye de se comprendre, dans un mélange anglais-allemand.
Eux ont appris de moi que j’étais complètement cinglé et que je me tapais 335 km, et qu’I was on my way back… Et moi j’ai appris d’eux qu’ils se balladaient sur la Moselle, le Rhin, en Allemagne, en France, etc…
Après un “Tchuss” je reprends ma route. Je continue de survoler la piste en mode économie. Le paysage défile à toute vitesse.
Les balladeurs à vélo se font plus nombreux, tête en l’air, roulant de front, ébahis devant tant de beauté et réagissant avec un temps de retard conséquent à mes avertissements sonores…
J’évite les vélos, survole le bitume, contrôle OK pour mes patins, check-up OK, je gère. Je poursuis, rattrappe et dépasse un cycliste allemand, qui s’exclame “ho-ho !”
C’est lui qui me poursuit maintenant. Je lui ouvre la route sur plusieurs kilomètres. Ah zut, encore des vélos roulant de front. je m’écarte et j’en profite pour laisser venir le cycliste à ma hauteur.
Je coince ma bouteille sous le bras, et je lui indique mes deux mains, côte à côte : “Nicht Gut !” Ensuite je place mes mains l’une derrière l’autre, comme en file indienne : “Gut !”
Et, aussi improbable que cela puisse paraître, mon interlocuteur comprend : “Ha, Ja, Ja ! OK !”
Puis il accélère, se place devant moi, je le poursuis dans son aspiration. On file encore un petit kilomètre comme ça. Avant de bifurquer à droite vers Riol par la berge, (lui, il continue tout droit vers Riol centre ville), je lui donne une petite poussette, et tchao).
OK…
J’avale de temps en temps quelques marshmallows et biscuits. Longuich me dit adieu, et c’est à nouveau la piste vers Kenn, Rüwer et Trèves. Il me semble que la chaleur est à son comble.
Il y a finalement pas tant de monde que ça, sur la piste… doit faire trop chaud… Les pavés de Trèves sont eux aussi survolés grâce au vent de dos.
Mais le vent est capricieux. Ce sont des rafales, puis des périodes calmes, voire avec des retours de vent en sens contraire. Un peu comme la mer. ça fait des vagues, quoi. C’est comme un énorme flux et reflux aérien, invisible, dans lequel on baigne et qui nous chahute…
Je traverse encore le pont de Konz, admire encore une fois l’embouchure immense. Puis c’est Wasserliech et Oberbillig. Et ça y est, je viens de boucler les deux tiers de mon parcours. Ce qui veut dire qu’il ne me reste plus que 110 km…
Je vais profiter à fond de ces derniers 110 km, en comptant dans ma tête à rebours, comme quand je fais des abdos ou des pompes.
Et cest Temmels, le Bürgerhauss encore, où je puise 3,5 litres. Encore une fois, il me restait 1 litre d’eau non bue. Je termine un grand pot d’Isostar, que je jette à la poubelle.
Plus tard, il faudra que j’augmente la dose de poudre de 4 à 6 doses par litre, afin d’entraver un processus de nausée qui commençait à se faire sentir, avec une perte de tonicité.
J’aurais d’ailleurs dû m’y prendre 2 heures plus tôt. Cela m’aurait évité cette sensation de fatigue. Mais maintenant que j’en suis là, je fais avec. Heureusement, il n’était pas trop tard, et au bout de 30 minutes, le tonus revient peu à peu.
Je dépasse Wellen. Désormais il ne reste plus que 100 km tout rond. Le compte à rebours mental est inévitable, bien trop évident pour ne pas s’imposer de lui-meme, en chiffres lumineux, au fond du paysage.
Ho-ho (comme dirait mon cycliste allemand), mais qu’aperçois-je ? Ne serait-ce Nittel ? Plus que 95 km…
Immense ligne droite trop facile pour être réelle, celle de Nittel - Wormeldange, puis c’est Wormeldange lui-même, qui se fait toujours un peu désirer au coin des collines, le long de la Moselle… Plus que 90 km…
Route du vin Luxembourg Wormeldange - Staedtbredimus : Et si les voitures se contentaient de 90 kmh, elle serait pas belle, la vie ? Mais il n’y a que des grosses cylindrées allemandes, qui filent à toute allure.
Staedtbredimus : Tiens ! Sur le champ de foire, il y en a une, justement, de foire : c’est une exposition de modèles de voitures de collection. De gros joujous aux couleurs de bonbons acidulés, aux courbes élégantes ou agressives, rutilantes sous le soleil.
Décidément, entre les Luxembourgeois et les voitures, c’est une histoire de passion…
Puis c’est Remich, avec encore sa foire à la police. Je roule sur la piste, je me fais engueuler. Je roule sur la route, je me fais engueuler. Il ne faut pas traverser Remich.
À Shengen, les pêcheurs ont disparu. La chaleur, sans doute… Et ensuite c’est le super gratton jusqu’à Koenigsmacker : environ 15 km de gratton !
À commencer par la D64 Schengen - Contz-les-Bains. Mais le compte à rebours me dit : plus que 65 km, et tout devient facile. Même le gratton de Malling - Koenigsmacker passe bien.
Eh oui, Koenigsmacker - Yutz : plus que 50 km. C’est une chose qu’on se dit uniquement dans ces grosses randos, ça… (plus que 50 km…)
Car désormais tout va très vite, le compte à rebours s’emballe, les chiffres défilent à toute vitesse. Déjà Thionville, plus que 40 km. Uckange, plus que 35 km. ça y est mec, tu as fait 300 km pile poil, mais t’as pas fini… alors profite bien…
Un semblant de fraîcheur s’insinue au bord de l’eau, vers Richemont, puis vers Hauconcourt, plus que 25 km. C’est un début de soirée magnifique, vers 19h00, alors que je franchis le pont d’Argancy et qu’il ne me reste plus que 20 km..
ça fait un moment que j’évalue ma moyenne, entre 21 et 22 kmh, mais je suis à peu près sûr que je vais arriver à la maison vers 20h00. Cette idée me colle au cerveau comme un chewing-gum, et à partir de ce moment-là, je vais m’arranger (inconsciemment ou consciemment) pour arriver devant ma porte effectivement à 20h00 précises.
C’est une traversée de Metz des plus calmes. Les gens ont déjà quitté le Plan d’eau, demain c’est lundi. Alors qu’il ne me reste plus que 8 minutes avant 20h00 et que j’entre dans Marly, pour le fun, j’accélère, et le dieu des feux rouges est avec moi.
Il est 20h00 et quelques secondes lorsque mes roues cognent contre la marche de ma porte.
Il fait doux, calme, mes enfants sont là : demain on va se la couler douce à la piscine en plein air de Remich, c’est le bonheur…
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

13 Juillet 2013 (Samedi)
Rando Speed en X-Tech. 153,4 km. Marly - Besch aller -retour (par Blory)
Température 26°C, soleil et vent !
Vent 10 - 15 kmh de N puis W (donc défavorable à l'aller puis latéral au retour)
http://www.openrunner.com/index.php?id=2509774
De 12h15 à 18h38, soit 6h23 pour (76,74 x 2 = 153,48 km) soit 24,04 kmh
Aller : de 12h15 à 15h28'30", soit 3h13'30" pour 76,74 km soit 23,79 kmh
3 minutes de pause ravitaillement en eau + mélange de poudre isotonique au robinet d'eau du cimetière de Besch.
Retour : de 15h31'30" à 18h38, soit 3h06'30" pour 76,74 km soit 24,68 kmh
Embarqué 4 litres, figues, biscuits. Arrivé à Besch, il me reste 1 litre.
Je puise 2,5 litres au robinet du cimetière et ajoute de la poudre isotonique. Au final il me reste 0,5 litre en rab.
Total, j'ai bu 6 litres.
La météo avait annoncé un faible vent de Nord de 5 kmh. En réalité, il soufflait assez fort, jusqu'à 20 kmh de face à l'aller, et très éprouvant.
Au retour, le vent avait changé de direction, il venait latéralement de W.
Entre Yutz et Basse-Ham se trouve un club d'aéromodélisme (ils font voler des avions miniatures) et ils ont une manche à air.
Cette manche à air donne de précieuses informations sur la force et la direction du vent : Je l'observe à chaque fois que je passe à côté.
Grattons pénibles en carbones bas. Quelques douleurs aux chevilles (gauche externe et droite interne).
Non pas que ma technique se soit détériorée, mais comme je pousse plus fort qu'avant, cela sollicite davantage les chevilles. Le vent et le gratton feront le reste.
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Alf 15
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Re: La Moselle en Roller

Message par Alf 15 »

Bravo pour ton recit du 09/07 que je viens de lire
Continu guigui y a personne pour te remplacer !
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Merci, c'est vraiment gentil… Je pense que je connais de mieux en mieux de quoi je suis capable, du coup, je profite encore plus de ces moments.
Car malgré mes chiffres et mes calculs de moyennes, je suis un contemplatif qui aime bien raconter ce qu'il contemple…
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Re: La Moselle en Roller

Message par xyz »

Bonjour, je serai à Metz du 1er au 4 aout, quelqu'un d'intéressé pour rouler avec moi sur la piste cyclable ? Peut être un aller-retour Metz Thionville (+ en fonction des jambes)
Mon tel zero six dixhuit trentecinq 4618
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Après 2 semaines à la Faute sur Mer et en Vendée sans internet ni télé ni radio ni portable ni télépathie,
je viens de rentrer...
Désolé pour l'absence de réponse de ma part...
Je me suis bien défoncé à coups de speed roller et CAP tôt le matin, je suis en super forme !
Explosivité à 500 %...
Paré pour de nouvelles aventures...
Ce sera moins quotidien certes mais plus gros en volume d'un seul coup, comme à mon habitude !
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Re: La Moselle en Roller

Message par xyz »

Bonjour, j'ai fait Metz-Thionville. La piste est sympa. Ça manque de signalisation (barrage d'Argancy). Le passage rue du trou aux serpents est dangereux (camions, revêtement...). En revanche, sympa vers Bousse. Ukange-Thionville = revêtement pas terrible. Y'a pas beaucoup de roller ou vélo sur cette piste. Rien à voir avec les pistes d'Annecy ou Grenoble.
Quand je reviendrais, je pousserai jusqu'au Luxembourg peut-être avec un guide ;)
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