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Un UP pour ce sujet qui en vaut la peine. C'est très technique, c'est mathématique même.
À découvrir, ou à redécouvrir, à lire et à relire. Ce sujet vaut son pesant d'or.
Pour peu qu'on s'intéresse aux performances de vitesse en roller.
Je regrette juste qu'un détail n'ait pas été abordé : et le poids de ce p… de sac à dos alors ?

Effectivement très technique ! Je suis loin de me poser autant de questions quand je roule (en même temps je ne suis pas une flèche) ^^

Et pour le patin en lui même, la hauteur de la platine et le poids du patin ça a grand impact ou pas tant que ça ? (Dixit le mec qui roule avec des enclumes de 2,1kg chacune et d'une hauteur de platine 20mm plus haute que la normale)

critères limitants :
poids des rollers : oui ... va faire un 400m avec des chaussures de ski et tu comprendras !!
hauteur de tes platines oui et non, car le premier point est à mon avis le plus pénalisant dans ton cas
(et ces 1 ou 2 cm de plus en hauteur peuvent être largement compensés par une position basse)

pffff ça fait du bien de relire tout ça ! dommage que depuis le flambeau soit un peu retombé, bien des protagonistes ne s'expriment plus ici

Merci pour ce déterrage qui m'a permis de parcourir le fil

Bon je viens mettre mon grain de sel
Je pense que le poids des patin n'est pas gênant, au contraire, je m'explique:

Admettons qu'un patineur de 45kg chaussé de rollos en supra-carbone-fibre-de sopalin hyper léger, parte de 0km/h et souhaite aller le plus vite possible.
il ne devra dépenser que peu d'énergie pour atteindre une vitesse relative à son propre poids, ensuite pour accélérer au delà ça se complique, il va devoir forcer de plus en plus jusqu'à la limite musculaire ...

Prenons maintenant un patineur bon-vivant de 100kg avec des patins un peu plus lourds.
Pour se lancer il va user une quantité importante d'énergie jusqu'à cette fameuse vitesse relative/poids !
Ensuite ... il y a un truc fabuleux en physique qui va l'aider: L'INERTIE
Il ne ralentira quasiment pas comparé au patineur léger, toute l'énergie supplémentaire fournie le fera accélérer, bien entendu jusqu'à sa limite musculaire

Voilà, je pense donc que le poids peut être un avantage pour atteindre des records de vitesse
Au contraire de l'accélération où le poids est un ennemi !

Je ne parle pas ici de technique, ni de qualité de gomme, chaussée lisse, etc ...

Rphil a écrit :(...)Passer de 27 à 32, soit une vitesse 1.185 fois superieure, réclame une puissance dépensée par le patineur 1.185*1.185*1.185 = 1.66 fois supérieure. A cause de la notion de vitesse en m/s élevée au cube..

Moi le truc le plus intéressant que je retiens là-dedans, c'est cette citation de Rphil ci-dessus.
Passer de 27 à 32, en roller vitesse, est un exemple bien parlant, c'est quelque chose dont tous les vitesseux (et moi-même) faisons l'expérience de temps à autres.
Aussi, quand je lis que certains débutants augmentent leur vitesse de 5 kmh :
Passer par exemple de 15 kmh à 20 kmh (disons en moyenne sur 5 petits km, on raisonne en terme "débutant")
soit une vitesse 1,33 fois supérieure, la puissance dépensée par le patineur est 1,33*1,33*1,33 = 2,36 fois supérieure !!
Alors il est bien évident qu'une augmentation de vitesse (1,33 fois) de cet ordre monumental (2,36 fois plus de travail !) ne peut être mise sur le compte de nouvelles roues, nouvelles platines ou nouvelle configuration exotique de chassis révolutionnaire.
Il s'agit bien des petits muscles du gentil débutant qui viennent enfin de se mettre réellement au travail.
Maintenant il est vrai que de beaux patins tout neufs sont un moteur psychologique...

valino a écrit :pffff ça fait du bien de relire tout ça ! dommage que depuis le flambeau soit un peu retombé, bien des protagonistes ne s'expriment plus ici

Oui c'est vrai, c'est pour ça que j'essaye un peu de motiver les troupes
Il n'est pas difficile de s'impliquer un peu plus, et de façon constructive, sur ce formidable forum de REL...

Il faut compter sur le poids du patineur qui va donner plus d'appui sur les roues quand elles seront molles bien entendu.

Il doit aussi y avoir une limite puisqu'il y a les patins qui vont osciller comme quelqu'un en parle dans un autre sujet.

Plus les roues sont grandes, plus le patineur va devoir se baisser pour faire baisser son centre de graviter, mais il n'y a pas l'effet de "levier" qui est à prendre en compte ?

C'est comme en cours de maths ou de physique, faut rabâcher et rabâcher encore :
(je cite encore RPhil)

On se bat contre l'air avant tout, ne l'oublions pas:

Facteur critique primordial: la résistance contre l'air qui croit comme le CARRE de la vitesse, mais dont la puissance à développer par le patineur pour vaincre celle-ci croit proportionnellement au CUBE de la vitesse.

Cela ne vous fait penser à rien ? Parfois en vitesse quand on a un coup de barre, on a l'impression qu'on lutte contre le vent, alors que si on s'arrête on se rend compte qu'il n'y a pas un pet de vent.
D'autre part, une petite augmentation de la vitesse (réelle du patineur, ou du vent à son encontre) fait croitre la résistance contre l'air bien plus tôt qu'on ne le pense.
Le corps doit donc disposer d'une vraie réserve de puissance afin de faire face à des variations de vent ou de vitesse.
Sinon au moindre petit "extra" de vent défavorable, c'est la chute de moyenne assurée.
Lors de ma dernière rando ultra 340 bornes, je manquais de cette réserve de puissance. Mais maintenant le plus dur est fait. La première de l'année, c'est un peu un test grandeur nature. Je me prépare déjà pour la prochaine...