jp2copter a écrit :
Mais le jour où ceux qui gagnent la 111 s'aligneront sur un solo, même si la moyenne ne sera pas 36km/h, il lui feront quand même
faire un petit bond!
J'imagine qu'un 6h à 30km/h de moyenne, ça doit être une promenade monotone pour les plus doués. (Moi qui se suis pas doué, j'ai un écart de moyenne inférieur à 5km/h entre une FIC et un 6h!). Alors imagine la moyenne possible pour des gugusses qui font un marathon en 1h...
Profitons encore du fait que ça ne les intéresse pas pour le moment... Quand les épreuves de 24h seront cotées comme des Ironmans, on aura de drôles de clients sur les circuits automobiles. Une meute de loups solitaires!

ça on le dit depuis déjà 5 ans au moins.
Ce qu'on oublie, c'est que l' 'ultra' et non l' 'endurance' est un autre sport, et on ne mesure pas à quel point.
perso un 6 Heures 'me gonfle' , car avec le drafting les moyennes sont proches de celle d'un marathon, et l'allure des premières heures également, et les gars ne roulent que par à-coups, à chaque sortie de virage ils accélèrent comme des malades, c'est dans leurs gênes on dirait

, et ceci pendant 3 ou 4 heures sinon 6. J'ai vu au 4h Lille, celles de l'INSA à Lyon.
Si on prend du recul sur 2009, on s'aperçoit que les gars qui ont gagné et animé Le Mans n'ont pas brillé sur 6 heures. Par contre l'hécatombe est venue de ceux qui ont dominé les épreuves de 4 et 6 heures du début de saison.
Je pense qu'à vouloir copier le tableau de marche de Thibaut et moi en 2008, ils se sont grillé, n'écoutant que leurs sensations, erreur fatale, mais je pourrai écrire un roman là-dessus.
L'Ultra est un autre sport, même si on utilise le même matériel.
On ne peut à la fois être ultra-fondeur et marathonien, dans la course à pied les participants l'on compris depuis l'avènement des raids.
Le One Eleven - magnifique épreuve - et les 6 heures sont bien plus proches d'un marathon FIC que d'un 24h, on n'a pas à y supporter le manque de sommeil et la forte sollicitation neuro-musculaire qui s'étale dans le temps, la compreesion continue des pieds non ventilés, l'élimination, la resynthétisation protéinique etc. etc.
Prendre le départ et réussir une perf sur un ou deux 24h par an, c'est accepter de sacrifier sa saison pour le reste des épreuves, si on ne comprend pas ceci, on court à l'echec et on joue avec sa santé.
