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Vitesse maximum atteinte
Posté : 09 août 2009 22:03
par Régis
Voila voila, les rollers ont fait d'immenses progrès dans la souplesse, dans la légèreté, le poid, les roues, idem pour l'alimentation et les vêtements et casques.
Quel est, à votre avis et s'il y a (oui difficile comme question) une vitesse plafond que ne va jamais dépasser un patineur ?
Posté : 09 août 2009 22:07
par Chico
La vitesse de la lumière.
Posté : 09 août 2009 22:10
par Régis
Posté : 09 août 2009 22:33
par PascalSR
regis a écrit :Les rollers ont fait d'immenses progrès dans la légèreté, le poids, les roues, idem pour l'alimentation.
C'est vrai. Depuis que mes patins ont perdu du poids au niveau de la chaussure, mais grossi des roues, je ne leur donne plus rien à manger.
Sérieusement, pour ce qui est de la question posée, je sais pas trop. Mais si on se base sur un autre sport bien connu, aux efforts à peu près comparables, le vélo, je dirais une vitesse assez élevée, surtout quand on regarde
ceci !
Posté : 09 août 2009 22:42
par Hub
La question est mal définie. Sur du plat, sans assistance extérieure?
(parce que sinon, c'est ptêt toi qui détiens le record, avec ton roller dans l'allée d'un avion en vol)...
Posté : 10 août 2009 4:45
par Rike
endesente très vite (surtout si l'ont fait la tentaive u une piste de ce genre... :
http://www.youtube.com/watch?v=UmcG6FW8Dv8 )
Posté : 10 août 2009 5:10
par Régis
Je voulais dire sur du plat, sur de la route, peux-être qu'un jour à 60 ?
Posté : 10 août 2009 6:17
par gui_gui
Maintenant, c'est une approche plus professionnelle du roller qui fera augmenter les vitesses, je pense, plus que le matos.
d'ailleurs c'est avec le ralenti qu'on apprécie le mieux le professionnalisme:
http://www.youtube.com/watch?v=l9jbxcxJELQ
Posté : 10 août 2009 7:58
par alain_p
Il faut enlever la parenthèse sur ton lien.
Posté : 10 août 2009 9:22
par gui_gui
Et encore Joey Mantia, à 39 MPH en aspi derrière le véhicule qui le filme.
39 MPH = 62.764416 KMH
http://www.youtube.com/watch?v=fm3gZVJQ ... re=related
ça avait déjà été posté, ce truc, mais c'est trop beau…
Posté : 10 août 2009 9:38
par Régis
Oui, je l'avais déjà vu, mais on ne triche pas

Posté : 10 août 2009 13:17
par jp2copter
Sur plat, avec des patins au standard autorisé (longueur inférieure à 50cm), la vitesse maximale en palier ne devrait pas dépasser 70km/h.
Je n'ai pas fait le calcul, mais cela résulterait de la meilleure configuration possible entre puissance du patineur, adhérence en poussée, technique de poussée, résistance au roulage et aérodynamique.
Le facteur critique me semble le rendement de la poussée. Car il n'est pas possible de démultiplier son effort par un moyen mécanique comme les pignons sur un vélo.
La démultiplication se fait par une réduction de l'angle des patins en poussée par rapport à l'axe de la trajectoire, angle qui a une limite fixée par l'adhérence au sol.
En descente pure, type KL (kilomètre lancé), je pense possible de dépasser largement les 150km/h. Mais avec 50cm de longueur seulement sous les pieds pour assurer sa stabilité, ça parait très risqué!
En compétition de descente, les meilleurs mondiaux dépassent 90km/h sur des routes de montagne...
Posté : 11 août 2009 0:06
par Hysteresis
quel science jp2copter ! j'apprécie.
Posté : 15 août 2009 22:30
par 8wd
gui_gui a écrit :Et encore Joey Mantia, à 39 MPH en aspi derrière le véhicule qui le filme.
39 MPH = 62.764416 KMH
bof, en vélo ils en sont à 270km/h derrière un véhicule...
http://www.sport.fr/Cyclisme/cyc/33211.shtm
Posté : 17 août 2009 6:25
par gui_gui
La démultiplication utilisée en vélo rend possible ce genre de vitesse, mais en roller, comme le souligne JP2Copter, c'est une question d'angle du train roulant par rapport à la trajectoire, et de puissance en poussée.
On écarte d'emblée le catch...
Mais quid d'un rollerman avec une aspi d'enfer, genre un vent se déplaçant à 200 kmH ? Il ne catche rien, mais il devrait bien carburer quand même. Mais à cette vitesse là, peut il patiner, ou bien est il recroquevillé pour chercher sa stabilité ?
Posté : 17 août 2009 10:33
par Rphil
jp2copter a écrit :Sur plat, avec des patins au standard autorisé (longueur inférieure à 50cm), la vitesse maximale en palier ne devrait pas dépasser 70km/h. .../...
Le facteur critique me semble le rendement de la poussée. Car il n'est pas possible de démultiplier son effort par un moyen mécanique comme les pignons sur un vélo.
La démultiplication se fait par une réduction de l'angle des patins en poussée par rapport à l'axe de la trajectoire, angle qui a une limite fixée par l'adhérence au sol.
On se bat contre l'air avant tout, ne l'oublions pas:
Facteur critique primordial:
la résistance contre l'air qui croit comme le
CARRE de la vitesse, mais dont la puissance à développer par le patineur pour vaincre celle-ci croit proportionnellement au
CUBE de la vitesse.
Dans ce cas les 70kmh maxi du patineur avancés par JP2 rejoignent les 70kmh du cyclisme de vitesse sur le plat, seul contre le vent en pointe.
Le moins bon rendement 'mécanique' du patineur par rapport au cycliste étant compensé par le couple SCx (S:surface frontale Cx coeff de pénétration dans l'air)
Il y a eu des tas d'essai en soufflerie pour le cyclisme pro, mais jamais pour le patineur, tout reste à découvrir, c'est comme sur les courses d'ultra-fond. Y'a du boulot.
Posté : 17 août 2009 10:54
par Régis
Il me semblait qu'il y a eu un patineur en soufflerie.
De toute façon, quand tu atteint ta vitesse maximum, tu es essouflé

Posté : 17 août 2009 11:00
par Hub
Rphil a écrit :la résistance contre l'air qui croit comme le CARRE de la vitesse, mais dont la puissance à développer par le patineur pour vaincre celle-ci croit proportionnellement au CUBE de la vitesse.
Soit c'est mal exprimé et je ne comprends pas, soit c'est tout simplement faux, euh, je veux dire: sous-optimal au regard de la rigueur scientifique.

Posté : 17 août 2009 12:01
par Rphil
Hub a écrit :Rphil a écrit :la résistance contre l'air qui croit comme le CARRE de la vitesse, mais dont la puissance à développer par le patineur pour vaincre celle-ci croit proportionnellement au CUBE de la vitesse.
Soit c'est mal exprimé et je ne comprends pas, soit c'est tout simplement faux, euh, je veux dire: sous-optimal au regard de la rigueur scientifique.

Tout simplement
tu ne comprends pas que la puissance d'un cycliste/patineur est avant tout dépensée contre l'air, et qu'elle est proportionnelle au cube de la vitesse (Claude Genzling dans le Cycle à la fin des années 70)
Si tu es littéraire tu n'as pas forcément l'esprit scientifique, la formule de la puissance dépensée contre l'air est encore - par exemple - exprimée sur mon blog depuis hier, car je m'en sers pour comprendre certains paramètres.
Je pourrai développer avec les 500W dans las années amphé de Ferdinand Bracke à Rome lors de son record de l'heure, ou Merckx à Mexico, Ritter idem, puis avec l'EPO par la suite: Moser, Indurain, Rominger, Boardman si ça t'interresse (OBREE aussi dans les années 1990 mais probablement sans le même dopage)
Pas pas question d'épater la galerie en étant scientifique et trop précis!
Pour ma part je ne suis pas un 'sodomisateur de mouches en plein vol'.
Si tu penses que j'avance des arguments faux, alors qu'ils sont à la base de mes résultats sur longues distances, explique moi les raison dans ce cas qui me font aller si loin en 24h...
Je laisse à JP2 s'il veut développer le fameux P= 1/2*rho*SCx*V3 etc...
à+
Posté : 17 août 2009 12:50
par Hub
Sans étaler mon CV, je suis un tout petit peu scientifique, et il me semble juste un tout petit peu incohérent de dire que la résistance de l'air est proportionnelle au carré de la vitesse (elle l'est) et qu'il faut une puissance qui croît en raison du cube de celle-ci pour la vaincre. Il y a là au moins une approximation d'énoncé, me semble-t-il.
Mébon, le patineur, il s'en fiche de ces arguties spécieuses. Je suis d'ac que la résistance de l'air est primordiale. Ceci dit, la résistance au roulement peut également dans certaines conditions devenir le facteur limitant (expérience vécue sur du gros grrrrrattton où la vitesse tombe à 5-10km/h max).