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Il est vrai, que dans un autre post, et c'est pour ça que j'en créé un spécifique, il est constaté un manque de résultat en France. mais on ne peut dire que ce n'est que de leur faute.

On manque cruellement d'endroits pour s'entrainer.

Il y a certe, la muette, Bd Soult, des pistes cyclables à Vincennes, route pourrie et à longchamp, mais il y a des vélos.

Quelques routes dites vertes, mais vélos, piétons, trotinettes entre autres.

Quelques anneaux en France heureusement.

Il y a le carreau du temple et des clubs en salle, mais trop petit.

Il y a des routes aussi praticables.

Concernant l'équipement, à part l'entraineur, un podologue, un système vidéo (qui existe déjà dans certains clubs) pour voir après l'entrainement la tenue, un système pour les pulsations, d'analyse de trajectoire, etc... Ne seraient pas de trop, mais tout çela coûte cher.

Vu de loin ça ne me parait pas être qu'une question d'infrastructures et d'équipement .. ça serait trop simple, la réponse est sans doute plurielle ! Yann semblait parler de l'évolution des méthodes d'entrainement; Alors comment cela se passe t il en Colombie, dans les pays asiatiques émergents, etc .... et aussi - même si cela fait vieille France - quelle est la relation du goût à l'effort et aux entrainements 'durs' des jeunes de chez nous, par rapport à ce qu'on peut entendre sur les athlètes en herbe d'asie et d'ailleurs, et ce point a t il d'ailleurs son importance ?? bref, beaucoup de questionnements, et sans oublier aussi les sujets qui fâchent...
PS : idem Regis je ne cherche qu'à m'informer, écouter et lire ce qui va venir, pas à attiser des polémiques

Tu n'atirres pas du tout des polémiques, il n'y a aucune critique de plus.
Il n'y ait qu'un athlète qui peut se permettre de se critiquer.

Il peut y avoir également un gout amer face à des annulations de courses, puis l'arrêt de fabriquants de chaussures sur mesure, etc alors que les pays émergants en veulent.

Du moins, c'est mon avis.

regis a écrit :Il peut y avoir également un gout amer face à des annulations de courses, puis l'arrêt de fabriquants de chaussures sur mesure.

Absolument rien, mais rien du tout à voir avec le haut niveau.

Quant à l'évolution de la discipline dans son ensemble dans l'Hexagone : les randonnées sont de plus en plus nombreuses avec une participation toujours grandissante, le niveau des patineurs en catégorie nationale n'a jamais été aussi élevé et la maréchaussée semble enfin nous accorder un peu de liberté dans les villes.

Mais pour la promotion du roller à haut niveau ; en Colombie, par exemple, ils se sont dotés il y a plus de dix ans d'un centre de formation comme il en existe ailleurs pour le foot, repérant et y draînant les champions potentiels très tôt ; et en Corée, c'est encore plus simple : c'est discipline ultraconsciencieuse, quasi militaire et conditionnement psychologique à la victoire. Au delà de tout… et du reste. D'ailleurs, vous pouvez aller jeter un coup d'œil aux photos des podiums des championnats du monde à Haining. Les Coréens qui sont en argent ou en bronze font systématiquement la gueule quand les autres nations, en or, argent ou bronze, ont la banane.

Pour finir, deux extraits d'interviews, qui datent du mondial de Gijon, en 2008. Une de Christophe Audoire, coentraîneur de la Chine en 2008, parue sur Rollerenligne, et l'autre de Serge Gardères, entraîneur de la France en 2008, parue sur Rollercourse.

M. Terrien : Pour terminer peux-tu nous tirer un bilan global de ce mondial ?
Christophe Audoire : « L'écart se creuse entre ceux qui s'entraînent fort et les autres. Les nations qui donnent la priorité au sport vont faire la différence. 5 à 6 heures d'entraînement par jour sont nécessaires pour réussir. C'est le cas des Coréens, des Chinois, des Colombiens, et aussi bien sûr des patineurs professionnels. Sinon ça dépend des études et des facilités de chacun, c'est plus compliqué. On en revient toujours aux conditions et à l'efficacité de l'entraînement.
Un autre point fort de la préparation de la Corée ou la Colombie c'est qu'ils ont un encadrement professionnel à plein temps. C'est d'ailleurs aussi le cas des Américains, mais avec un système totalement différent, à financement privé et qui se concentre sur très peu d'athlètes, seuls à travailler vraiment. »

Serge Gardères : « Le niveau général des féminines a considérablement augmenté depuis 3 ans, des nations comme la Corée, la Colombie, les USA sont au-dessus du lot ; des individualités comme la Chine, la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, l’Italie, l’Allemagne arrivent à rentrer dans le top 10 mais un fossé commence à se creuser et une réaction est souhaitable en Europe si nous voulons garder le top 10. »

P. S. : Longchamp et Vincennes, c'est très bien pour s'entraîner, surtout grâce aux vélos, et ce même quand il fait déjà sombre. Sinon, la Muette et Davout, c'est bon pour la technique et la résistance (surtout derrière Xavier ). Le Carreau du Temple, quant à lui, est définitivement fermé.