Beaucoup de compétiteurs amateurs disent plus apprécier quand ils ont des patins plus légers (de l'ordre de 100, 200 g : c'est ce qui peut se gagner généralement sur un patin), et que cela influe peu ou prou sur leur patinage : plus léger, moins de fatigue sur marathon, meilleures sensations, meilleur travail technique à l'entraînement, réduction des mauvais gestes en phase de fatigue due au poids moindre.
Voilà en gros un symposium des avantages rencontrés par les utilisateurs lambda.
Maintenant, pour beaucoup d'élites, quelques dizaines de grammes gagnés sur un patin ne sont pas déterminants dans une victoire ou un bonne place dans un sprint massif. Notamment pour Yann, qui intervient sur ce forum de temps en temps, surtout quand il est en France

. Je veux bien me ranger à leur avis.
Oui, mais voilà, Yann est multiple champion du monde et vainqueur du classement général de la WIC en 2008, entre autres.
Aussi, à moins que le plus grand nombre deviennent rapidement des patineurs plus qu'excellents — auquel cas nous pourrons nous rendre compte par nous mêmes qu'effectivement quand on roule à 40 à l'heure de moyenne sur un marathon, cela n'apporte pas une grande différence d'avoir des roulements standard ou des micro, que le patin soit alourdi par un peu plus de mousse et une couche supplémentaire de tissu de fibre de carbone —, nous continuerons à nous féliciter prosaïquement d'avoir des patins un peu plus légers que le voisin, même si cela ne nous apporte effectivement pas grand-chose au final, même si le faible gain de poids devient un facteur artificiel de progression, le corps ne maîtrisant de toute façon pas les bons mouvements, on a l'impression de mieux parvenir à s'en approcher, un peu à la façon de la méthode Coué.