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Bonjour, voilà mon petit soucis, je m'entraîne depuis quelques semaines sur une piste de biathlon d'été, comme il n'y a aucune piste à proximité de chez moi c'est vraiment le top mais je casse mon rythme à la fin du tour dans la montée finale qui doit faire du 15 à 20% je dirais. Est ce que vous avez des conseils à me donner pour économiser ma foulée et pas trop perdre en vitesse. J'ai essayé plusieurs choses mais ça donne rien, je sais pas si j'ai la bonne position si il faut plus ou moins s'incliner. Merci d'avance

ben il faut montée moins vite après pour de l'endurance pure en continue c'est le plus ideal d'etre sur une portion plate

la tu travil en puissance aérobie donc une étape de griller mais connaissant les piste de biathlon celle du vercors effectivement pas évident c'est deja mieux que de rien avoir

Ok merci et sinon pas de techniques particulières?

Perso en côte j'utilise beaucoup les bras et j'essaie de mettre un max de poids sur les roues arrières pour éviter de "planter" l'avant. Patinage sur les quarts externes.

Je ne suis pas un expert, je te partages simplement mon expérience personnelle.

Le mieux, c'est d'arriver à faire des petits pas à un moment meme si tu étais bien lancé. On ne démarre jamais un sprint avec de grandes enjambées de meme qu'on ne démarre pas une voiture en cinquieme. La c'est la meme chose. En voiture, dans une cote, parfois, tu rétrogrades pour relancer le moteur. En roller, les petits pas permettent de (re-)lancer le cardio pour une plus grande foulée.

Excellent pour préparer LeMans dis donc, après ça la Dunlop te paraitra bien fade...

- 1/ raccourcir sensiblement la foulée, car penser à pousser sur les côtés ou vers l'avant comme appris en club pour favoriser la glisse, est très energivore ici et ne sert à rien en ascension, seuls les premiers décimètres de poussée sont efficaces, vu qu'il n'y a pas de glisse possible.
Dans la Dunlop au Mans, j'observe tous les ans des patineurs qui s'acharnent à pousser de la même manière (Dunlop bien moins raide que les 15 ou 20% de ta côte) que sur le plat, ils ne modifient pas l'amplitude de leur foulée et 'cognent' la piste comme sur le plat au lieu de poser le pied en douceur.

- 2/ Les bras doivent servir de balanciers - à l'opposé du plat - pour remédier au manque de glisse, car c'est le seul moyen de pousser avec 'le haut du corps'

- 3/ Adapter ton rythme cardiaque pour ne pas monter exagérement en fréquence, et donc gérer l'essouflement en période hivernale pour ne pas dépasser 75/80% de ta FCM (fréquence cardiaque maxi). Et 2 ou 3 mois avant la saison ou la date d'une grande épreuve, tu peux lacher les chevaux progressivement, et finir par monter à fond lorsque tu es en forme, pour te tester.

- 4/ relever le buste de sorte que l'angle tronc/chaussée soit le même que sur le plat, ne pas oublier qu'à ces pourcentages et donc à faible vitesse, l'aérodynamisme est négligeable.

Le travail de côte est excellent pour le tonus musculaire et cardiaque, et permet de 'sauter' de fastidieuses séances de musculation en salle. Il peut aussi se pratiquer toute l'année.

D'accord avec Rphil pour le long. ça marche même en course à pied

avec les bras plus facile sans les bras plus difficile

les pieds plus c'est pentu plus tu as les pieds qui pousse en canard

jambe droite je souffle et jambes gauche j'inspire.

si c'est vraiment trop dur tu fait un kia (comme en taekwondo)

effort dans la montée et récup dans la descente

après tu peux aussi chronométrer ta montée et après une semaine diminuer le temps

pour l'homéostasie, car si tu travail toujours pareil aucun apport

Merci pour tous ces conseils, reste plus qu'à mettre en application ce qu'il reste d'être difficile car apparemment il vient de neiger. Pour info c'est la piste des plans d'hotonnes dans l'Ain si certains connaissent.

+1 avec RPhil.
Et pense que avec un 15-20%... c'est normal perdre quelque vitesse, n'est-ce pas?

L'important est monter la côte sans se fatiguer, ou avec le mineur fatigue posible, pour récuperer la vitesse rapidement.

soigner la pose du patin ! le patin qui rentre bien derrière l'autre, sous le centre de gravité. cela permet de garder un minimum de glisse tout ayant de la fréquence
(exercice que je m'applique en remontant le pont de Ré vent de nez...)

Comme le souligne justement RPhil, la position aérodynamique n'a pas de raison d'être en forte montée. On patine en canard, avec de petites foulées, on s'aide des bras, on s'économise.
Pas du tout pareil en tout cas que de patiner sur du plat contre le vent. Là aussi l'effort est intense et on doit s'économiser, mais la position requiert au contraire le maximum d'aérodynamisme.
Dans un cas comme dans l'autre, ne jamais remettre à plus tard ce qu'on peut faire tout de suite : ce sont d'excellents exercices à la fois techniques et sportifs.