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[AVIS] comparaison de l'effort entre vélo et roller
Posté : 03 janv. 2007 21:09
par bruno robert
Bonjour,
J'ai le sentiment, ou plutôt la conviction, que l'effort est plus progressif en roller que sur mon VTT:
Sur 2h de sortie, je suis entre 145 et 160 puls/mn en VTT, alors qu'en roller je suis régulièrement à 135-140 en moyenne...
Peut-être que les valeurs auraient été plus rapprochées entre vélo de route et Roller ?
Il faut s'avoir que je ne fais du roller que depuis 3 ans et que, par conséquent, je n'ai peut-être pas la technique nécéssaire pour faire passer toute ma (modeste) puissance au sol ?
Qu'en pensez-vous ?
A+
Posté : 03 janv. 2007 22:51
par tristank
le roller travaille une majeure partie du corps, il faut voir des fois où sont les courbatures pour reconnaitre ses parties.
le vélo c'est un mouvement plus "cycliste", il faut entendre par là le mouvement aller-retour sur un cercle. et puis, la taille des roue y est pour quelquechose.
il y a eu une comparaison entre courir à pieds et "courir" en roller qui est moins traumatisant pour les pieds tout en constituant un bon travail de cardio.
et bien en roller il faut le double du kilométrage à pieds. cela explique peut-être la différence de pulsation ?
Posté : 03 janv. 2007 22:54
par pimpamsurroulette91
personnellement, j'ai fait plusieurs années de vélo en compétition et je fais du roller depuis 3 ans,et là où j'ai du mal à monter en pulsations en vélo, je monte beaucoup plus vite en roller.
je monte vite à 170-175 puls en roller, alors qu'en vélo ça reste rare que je monte si haut.
je pense que ça dépend de la technique.
Posté : 04 janv. 2007 2:17
par PascalSR
Le roller de vitesse, c'est un peu la quadrature du cercle de la spécialisation musculaire. ça nécessite un gros coeur, des fibres lentes mais également un certain nombre de fibres rapides.
Parlons des courses longue distance. En plus de l'endurance et de la résistance que nécessite ce type d'effort, il faut pouvoir accompagner les nombreuses relances, contrer les échappées, faire travailler le peloton pour permettre à ses partenaires pris en chasse de finir sur le podium et ne pas être trop lactique ni simplement trop épuisé pour achever par un sprint.
À côté de ça, j'ai l'impression qu'une course de 100 km en vélo ou qu'un marathon à pied se rapprochent d'un effort plus linéaire.
Pour faire une comparaison imagée, un Pascal Briand serait un mélange de Benoît Z et de Carl Lewis.
Il n'y a que dans le roller que des athlètes sont capables de remporter à la fois des courses spécifiques de sprint sur piste et des marathons.
Mais pour la sollicitation du palpitant, cela dépend fortement de la manière de courir. Si les plus doués et les plus entraînés sont capables de se tirer la bourre sur des dizaines de kilomètres, il est également possible de faire une belle course en roulant à un train de sénateur de bout en bout.
Si le roller est un sport en plein devenir, c'est beaucoup grâce à l'affluence de vétérans lors des marathons nationaux. En effet, le roller peut être considéré comme un sport de compétition praticable par les personnes âgées de plus de 40 ans : possibilité d'une relativement basse fréquence cardiaque, mise en oeuvre de la plupart des groupes musculaires moteurs et sustentatoires, renforcement du squelette associé à un type de déplacement non traumatisant pour les articulations et la colonne vertébrale.

Posté : 04 janv. 2007 11:37
par all_rider
je ne répondrais pas à cette question, car mon expérience en vélo n'est pas assez grande. mais une chause est sûr, ces que les réponses données ne sont pas simples à comprendre... faites des réponses qui vont à l'essentiel et compréhensible par tout le monde, car c'est le genre de question qui est intéressante et qui peut attirer l'attention d'autres personnes.
merci les gars

Posté : 04 janv. 2007 14:33
par christophe
pour moi,
j arrive rapidement a me faire congestionner les cuisses en velo, chose plus difficile en rollers!
par contre, je suis plus vite epuise en roller qu en faisant du velo ...

Posté : 04 janv. 2007 15:12
par cpt_caverne
La réponse est assez simple pour ta question...
Comment comparer le vtt sport sur terrain accidenté ... au roller sur terrain "lisse"....

Le vélo de route serait plus comparable au roller.. et encore il reste les rapports ou vitesses.
Pour avoir bouffer du Vtt, je dirais ... que pour les pulsations, c'est surtout une question de terrain, de rapports et de technique. Là, c'est à toi de gérer.

Posté : 04 janv. 2007 19:36
par pimpamsurroulette91
je suis assez d'accord avec cpt caverne,
en vélo selon le profil ou ton braquet mais surtout de ton souhait à accélérer tu vas pouvoir choisir un effort qui t'emmenera sur la plage de fréquence cardiaque que tu veux, de 50% à 100% de ta fc max, il est assez difficile sur terrain plat d'atteindre cette fréquence, mais c'est faisable.
en roller selon ta fréquence de patinage et ta technique tu vas pouvoir faire exactement la même chose, sauf que quand on manque de technique on est qq fois limités par le mal au dos ou un autre mal qui nous arrete avant!
quand à la course que ce soit de roller ou de vélo, la problematique est la meme, l'effort n'est pas lineaire, relances, attaques, descentes cotes, on passe par tous les seuils de fréquence
Posté : 05 janv. 2007 9:54
par all_rider
voilà des réponses claires et simples. merci!!

Posté : 05 janv. 2007 14:48
par PascalSR
Je ne pense pas que les douleurs liées à un moindre niveau de pratique fassent que l'on n'atteigne pas un rythme cardiaque élevé.
Posté : 05 janv. 2007 17:13
par pimpamsurroulette91
PascalSR a écrit :Je ne pense pas que les douleurs liées à un moindre niveau de pratique fassent que l'on n'atteigne pas un rythme cardiaque élevé.
je ne parlais que de mon cas bien sur!!!
mais effectivement ce n'est peut etre pas général
Posté : 05 janv. 2007 19:05
par Ginette
all_rider a écrit :voilà des réponses claires et simples. merci!!

Les réponses techniques sont aussi intéressantes

. SI tu ne comprends ps, demande des précisions, essaie de reformuler...