

Si, si, c'est possible ! Malheureusement ! :
la coque commence à se fendiller au niveau du point d'ancrage avant du patin droit, le long de la platine. L'embase en bois sertie dans l'epoxy avait commencé à donner des prémices de soulèvement, à l'intérieur du patin, signes dont je n'ai pas su me méfier.
La seule chose quelque peu positive, c'est que ça me renseigne sur la bonne évolution de mon patinage : l'effort maximal est porté du côté droit de la platine, de bas en haut ; ce qui veut dire que ça se produit en carre externe et que ça correspond à un moment où ce n'est pas la force de poussée mais la masse du corps qui s'applique ; et pour que ça en vienne à produire à la longue un tel effet (putain, quatre ans !), je ne vois qu'un bref instant où la masse ne repose que sur un pied, une platine, en plus grande partie sur l'avant du patin, lorsque le pied moteur en poussée latérale (le gauche, donc) a fini sa phase de poussée, se relève légèrement (d'ailleurs, un peu trop chez moi), commence à entamer son retour arrière en demi-cercle, et où le pied droit a légèrement fait basculer le centre de gravité en créant un déséquilibre par une déviation en « s » du pied d'appui vers l'intérieur, appliqué évidemment en carre externe.
Je ne saurais trop dire si ma manière de coordonner tout ça est fondamentalement efficace ou pas (de la théorie à la pratique de la double poussée, il y a autant de transpositions que de patineurs), mais la pratique m'a quand même permis de m'améliorer, avec le temps.
D'ailleurs, c'est bête, car ces temps-ci, je m'applique bien plus à systématiser le « lancer » de patin en phase de retour au sol du pied que la double poussée. (En fait, je m'assure quand même que la première phase ne vienne pas complètement interdire la deuxième phase.)
Dans un premier temps, j'ai appliqué de la colle epoxy achetée dans le commerce à l'intérieur et à l'extérieur pour prévenir la casse prochaine, mais rien n'y a fait, ça ne tient pas durablement. Je vais essayer à nouveau en appliquant des épaisseurs successives en laque avec séchages intermédiaires, plutôt qu'un bon millimètre d'un coup, mais je ne sais pas si ça aura vraiment plus de succès. En plus, c'est relou : c'est 15 heures pour le durcissement total...
Bon, ben, voilà... Heureusement que c'est l'hiver !

Je crois que je vais devoir envisager assez rapidement un petit saut impromptu du côté de Toulouse. Pour être fin prêt pour Nîmes, ça va être assez chaud !
(J'ai été assez actif aujourd'hui, mais bon, c'est pour toutes les fois où je m'absente, sans rien dire.)