Eh bien ça y est :
1er Août 2011
Metz - Piesport - Metz de 03h50 à 20h15 soit 16h25 pour 324,3 km soit 19,75 kmh.
http://www.openrunner.com/index.php?id=1142556
Lever au réveil à 3 h du matin. Petit déj léger et départ à 3h50. J'embarque dans mon sac à dos et dans mon sac banane : nourriture, poudre isotonique Isostar, et 1,650 l d'eau.
La météo est vraiment en panne depuis un bon moment. Le ciel est couvert, il fait 15°C, vent quasi nul. Comme c'est la nouvelle lune, la lune est invisible, et il ferait nuit noire si le ciel n'était pas couvert. Mais ce "plafond" laiteux agit comme une sorte de néon en renvoyant une partie des lumières de la ville. Je m'éclaire avec ma petite lampe led. Dans le noir les bestioles s'amusent bien (lapins, hiboux, belettes)...
Ma côte me fait encore bien mal, ça pique en haut à droite. De temps en temps ça se calme. Je dois juste éviter de trop tirer mon bras droit en arrière (en position de bras dans le dos).
Le jour se lève à grand peine sur un ciel couvert, tout est gris et cela porte un coup à mon moral, d'autant plus qu'il fait assez frais.
Arrivé entre Rettel et Sierck-les-Bains, je constate que le passage à niveau, qui était en travaux, et au travers duquel on pouvait se faufiler, est cette fois-ci hermétiquement clos par une haute barrière. Je vais devoir emprunter la terrible piste cyclable de gratton énorme qui longe les quais de Sierck-les-Bains.
Besch, Allemagne : Je puise 2 l d'eau au robinet du cimetière. Le long des tas de charbon, de nouvelles barrières ont été posées.
Temmels : je puise 1 l au robinet du Burgerhaus. Je ne rencontre personne sur cette piste en ce lundi matin...
Trèves : enfin les travaux qui obstruaient la piste sont terminés. Je n'achète pas d'eau à la station Shell, car je vais en avoir assez jusqu'à Neumagen.
Ruwer : la piste entre Trèves et Ruwer est un infâme gratton, mais là en plus des portions ont été fraîchement gravillonées !
Neumagen : j'achète 1,5 l d'eau à une superette discount située au carrefour du pont. Après avoir effectué mes mélanges de poudre, je décide de pousser jusqu'au bourg suivant : Piesport. Le soleil a enfin réussi à percer les nuages, et il s'imposera de plus en plus jusqu'à la fin de la journée. J'hésite un bon moment sur l'itinéraire à prendre, puis finalement je décide de franchir le pont de Neumagen pour pousser jusqu'à Piesport par la rive gauche. Il s'avère que la piste est en mauvais état, elle grattonne, et ensuite le paysage devient carrément montagneux : la piste s'élève dans les vignes et commence à jouer aux montagnes russes. Or, à ce point de mon parcours, il n'est pas trop indiqué de s'amuser à faire de la montée, d'autant plus que les descentes sont impressionnantes ; toutes en lacets et très pentues. Je décide donc de faire demi-tour en empruntant le 2ème pont de Piesport, qui s'avère être un pont autorisé aux 9 tonnes maximum, et fermé par des barrières à la circulation.
Arrivé donc rive droite sur Piesport, je remonte vers Neumagen, mais là, la piste est en pavés ! Mes chevilles souffrent terriblement de ce traitement, et tout mon corps aussi. La piste redevient enfin en bitume, mais très grattonneux, sous forme de petite route de vignes. Tout ceci est magnifique, mais dans le cadre d'une longue rando comme celle-ci, cela me tue vraiment.
Enfin Neumagen et le chemin du retour. La température va monter jusqu'à 26°C.
Trèves : j'achète 2 l d'eau à la staion Shell.
Temmels : je ne m'arrête pas pour puiser de l'eau : j'en aurai assez jusqu'à Besch.
Besch : je puise 2,650 l.
Au niveau d'Illange, je croise un vitesseux, la quarantaine, chaussant ce qui ressemblait à des C2 jaune et noir; il filait bon train (c'est assez rare par ici).
Les côtes qui montent vers chez moi me finissent.
Au total j'aurai bu 10,5 l d'eau, et mon poids n'aura diminué que de 1,5 kg.
Mais les trop nombreux grattons m'ont causé bien du souci !
Piesport