La Moselle en Roller
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salut guigui, ça va les côtes ? pas la dunlop
... bon courage pour la suite

http://rc2a.aytre.free.fr/
"qui ne pète ni ne rote un jour explose" Rabelais
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- gui_gui
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Au Mans, dans notre padock (N° 28 ) il y avait un médecin ostéopathe qui prodiguait quelques soins... j'en ai profité pour me faire examiner le dos : en appuyant successivement sur chacune des côtes on a vu que c'était surtout la 12e côte qui avait morflé. Je lui ai posé la question au sujet d'un possible déplacement de vertèbres, mais, pour sa part, il en doute. Ensuite après mes 4 tours de circuit la douleur s'est propagé. Aujourd'hui ça s'est bien résorbé mais la douleur m'empêche encore de pratiquer le speed. Je pense qu'avec encore une semaine de repos ça devrait aller.
Je dois éviter les efforts en déséquilibre en fait (donc pas de speed skating, où c'est justement la base du mouvement)
Par contre, en statique, je peux faire des exos de gainage. Idem, je peux pomper : les pompes ne me font rien là où j'ai mal, par contre, c'est le fait de me baisser qui fait mal. Après, une fois en position de pompes, je n'ai plus mal (dos bien droit et effort essentiellement sur pectos, biceps, épaules)
Et merci pour votre soutien moral les gars, ça, c'est vraiment important !!
Je dois éviter les efforts en déséquilibre en fait (donc pas de speed skating, où c'est justement la base du mouvement)
Par contre, en statique, je peux faire des exos de gainage. Idem, je peux pomper : les pompes ne me font rien là où j'ai mal, par contre, c'est le fait de me baisser qui fait mal. Après, une fois en position de pompes, je n'ai plus mal (dos bien droit et effort essentiellement sur pectos, biceps, épaules)
Et merci pour votre soutien moral les gars, ça, c'est vraiment important !!

- gui_gui
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10 Juillet 2012 : première "vraie sortie" depuis mon accident :
X-Tech speed, Metz - Thionville - Metz (35,38 km x 2 = 70,76 km)
Parcours Metz - Thionville rallongé jusqu'à la jonction Rue de la Digue / D953.
http://www.openrunner.com/index.php?id=1257673
De 20h04 à 23h01, soit 2h57 pour 70,76 km soit 23,98 kmh.
Vent 10 à 20 kmh de NW à SW, donc toujours latéral et souvent défavorable. De 23°C à 18°C.
Je n'ai jamais vu la piste aussi verte en juillet. Le tronçon de La Maxe - Argancy est devenu impraticable;
les bas-côtés n'ont toujours pas été fauchés : la végétation recouvre presque toute la piste. Il ne reste qu'une bande étroite de moins d'1 mètre de largeur. Je ne sais pas si la municipalité concernée (Argancy ou La Maxe ?) se rend comte que c'est dangereux. En attendant cela fait le bonheur de la faune locale (lapins, mulots, renards)
C'était donc ma première vraie sortie depuis mon accident. Je n'ai donc pas forcé.
Vers les 3/4 du parcours, sensation de faim (heureusement pas jusqu'à la fringale) qui révèle une insuffisance de réserves corporelles.
Cette petite endurance de 70 bornes devrait m'ouvrir l'appétit ! Douleurs lombaires: il était temps que je rentre. Elles étaient assez fortes le soir mais se sont beaucoup estompées au matin. Bon espoir de guérison totale d'ici 1 semaine.
Ai croisé 2 groupes de randonneurs roller, 2 couples, un solo.
X-Tech speed, Metz - Thionville - Metz (35,38 km x 2 = 70,76 km)
Parcours Metz - Thionville rallongé jusqu'à la jonction Rue de la Digue / D953.
http://www.openrunner.com/index.php?id=1257673
De 20h04 à 23h01, soit 2h57 pour 70,76 km soit 23,98 kmh.
Vent 10 à 20 kmh de NW à SW, donc toujours latéral et souvent défavorable. De 23°C à 18°C.
Je n'ai jamais vu la piste aussi verte en juillet. Le tronçon de La Maxe - Argancy est devenu impraticable;
les bas-côtés n'ont toujours pas été fauchés : la végétation recouvre presque toute la piste. Il ne reste qu'une bande étroite de moins d'1 mètre de largeur. Je ne sais pas si la municipalité concernée (Argancy ou La Maxe ?) se rend comte que c'est dangereux. En attendant cela fait le bonheur de la faune locale (lapins, mulots, renards)
C'était donc ma première vraie sortie depuis mon accident. Je n'ai donc pas forcé.
Vers les 3/4 du parcours, sensation de faim (heureusement pas jusqu'à la fringale) qui révèle une insuffisance de réserves corporelles.
Cette petite endurance de 70 bornes devrait m'ouvrir l'appétit ! Douleurs lombaires: il était temps que je rentre. Elles étaient assez fortes le soir mais se sont beaucoup estompées au matin. Bon espoir de guérison totale d'ici 1 semaine.
Ai croisé 2 groupes de randonneurs roller, 2 couples, un solo.
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Salut Gui Gui !
Ca y est tu a enfin pu rechausser et tu à l'air en bonne voie pour faire tes long raids d'été !!
J'espère que l'expérience Le Mans n'a pas été trop négative pour toi...
De mon coté tu ne risque pas de me croiser de sitôt car je me suis fait bêtement une tendinite à l'épaule droite...Me voila au repos forcé avec anti inflammatoires + kiné...
Je pense pas pouvoir rouler avant le mois d'aout histoire que ça se répare bien.
Ca y est tu a enfin pu rechausser et tu à l'air en bonne voie pour faire tes long raids d'été !!
J'espère que l'expérience Le Mans n'a pas été trop négative pour toi...
De mon coté tu ne risque pas de me croiser de sitôt car je me suis fait bêtement une tendinite à l'épaule droite...Me voila au repos forcé avec anti inflammatoires + kiné...
Je pense pas pouvoir rouler avant le mois d'aout histoire que ça se répare bien.
- gui_gui
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17 Juillet 2012
Deuxième sortie depuis mon accident : sensations meilleures, un peu de douleur lombaires.
Metz - Thionville - Metz (35,38 km x 2 = 70,76 km)
De 19h44'00" à 22h33'50", soit 2h49'50" pour 70,76 km soit 24,99 kmh.
Vent 10 kmh, variable. Environ 18°C, ciel nuageux à dégagé.
Quelques feux rouges, pont Eblé toujours en chantier, tronçon La Maxe - Argancy plus que jamais impraticable;
Bas-côtés toujours pas fauchés, idem entre Uckange et Illange, de la broussaille commence à envahir la piste.
C'est quand même bizarre, cette piste qu'on laisse délibérément se faire envahir par la végétation ! Je vous assure qu'on n'y voit plus rien !
Du côté de Uckange, c'est même dangereux, ce sont carrément de grosses broussailles qui débordent. Bizarre autant qu'étrange.
La pratique quotidienne d'exercices de gainage m'a bien cramé les cuisses, cela m'a pénalisé.
Je vais pouvoir laisser ces exercices en stand by et me consacrer désormais au roller (et footing).
Amélioration de 1 kmh par rapport à la dernière fois : persévérer et surtout laisser tomber les exercices de gainage pour l'instant.
Le dernier endroit où ça fait mal : les côtes K11 et K12. Rien vu à la radio, eh ? Cartilages explosés, oui !
Deuxième sortie depuis mon accident : sensations meilleures, un peu de douleur lombaires.
Metz - Thionville - Metz (35,38 km x 2 = 70,76 km)
De 19h44'00" à 22h33'50", soit 2h49'50" pour 70,76 km soit 24,99 kmh.
Vent 10 kmh, variable. Environ 18°C, ciel nuageux à dégagé.
Quelques feux rouges, pont Eblé toujours en chantier, tronçon La Maxe - Argancy plus que jamais impraticable;
Bas-côtés toujours pas fauchés, idem entre Uckange et Illange, de la broussaille commence à envahir la piste.
C'est quand même bizarre, cette piste qu'on laisse délibérément se faire envahir par la végétation ! Je vous assure qu'on n'y voit plus rien !
Du côté de Uckange, c'est même dangereux, ce sont carrément de grosses broussailles qui débordent. Bizarre autant qu'étrange.
La pratique quotidienne d'exercices de gainage m'a bien cramé les cuisses, cela m'a pénalisé.
Je vais pouvoir laisser ces exercices en stand by et me consacrer désormais au roller (et footing).
Amélioration de 1 kmh par rapport à la dernière fois : persévérer et surtout laisser tomber les exercices de gainage pour l'instant.
Le dernier endroit où ça fait mal : les côtes K11 et K12. Rien vu à la radio, eh ? Cartilages explosés, oui !
- gui_gui
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Une vue de la passerelle Wadrineau, vue côté Ban St Martin, rive gauche.
On ne se rend pas compte sur la photo, mais le béton est très granuleux.

Petite rando speed, Metz - Hauconcourt - Metz, en faisant un crochet au-delà de la passerelle Wadrineau
De 19h38 à 21h47, soit 2h09 pour 53,72 km, soit 24,98 kmh.
http://www.openrunner.com/index.php?id=1817770
Vent assez sensible, de secteur Nord, 20 kmh environ, 18°C, ciel mitigé.
Quelques douleurs lombaires, moins importantes. Tonicité moyenne. Je dois encore éviter les longues distances (sup. à 3h) et travailler le speed sur 1h.
J'ai dû m'arrêter 2 minutes pour expliquer son chemin à une automobiliste un peu perdue…
Toujours les ralentissements au pont Eblé en travaux et sur la piste "embroussaillée" de La Maxe - Argancy,
Découverte d'un nouveau tronçon de piste après la Passerelle Wadrineau.
En effet, étant parti pour un run de 2 heures, arrivé au pont Eblé, je me suis souvenu tout à coup avoir vu, du haut du pont de Verdun (qui relie le quartier St Symphorien au Ban St Martin),
que la piste cyclable, qui s'interrompait brusquement à 50 mètres de la passerelle Wadrineau, avait été prolongée.
Je fais donc demi-tour afin de découvrir ce nouveau tronçon, qui va donc plein Sud.
Le franchissement de la Passerelle Wadrineau est toujours un problème, car soit on emprunte des escaliers, soit on passe sur une sorte de bande rugueuse en béton très étroite.
Dans les 2 cas, on avance au pas, sauf en descente bien entendu.
Me voici enfin sur le nouveau tronçon: un bel enrobé tout neuf, mais assez étroit (je dirais un peu moins de 2 mètres de large).
De plus, la végétation devrait être fauchée, élaguée, sur les côtés car actuellement cette végétation empêche une bonne visibilité en amont, rendant dangereuse une pratique trop speed.
On longe des étangs, c'est très joli, on a de l'eau des 2 côtés de la piste, le coin est sauvage.
On passe sous un vieux pont ferroviaire (en briques rouges), puis, arrivé au niveau du "Yachting Club de Metz", l'enrobé s'interrompt.
Deux gros blocs de roche sont posés au sol, et la piste continue, mais sous forme de chemin caillouteux…
Ce nouveau tronçon mesure exactement 2,85 km, voici le tracé :
http://www.openrunner.com/index.php?id=1817738
Comme pour l'instant il ne débouche sur rien qu'il s'arrête en cul-de-sac, disons qu'il ne sert pas à grand chose… On attend donc la suite des travaux !
Demi-tour, donc, pour continuer mon ride de 2 heures.
On ne se rend pas compte sur la photo, mais le béton est très granuleux.

Petite rando speed, Metz - Hauconcourt - Metz, en faisant un crochet au-delà de la passerelle Wadrineau
De 19h38 à 21h47, soit 2h09 pour 53,72 km, soit 24,98 kmh.
http://www.openrunner.com/index.php?id=1817770
Vent assez sensible, de secteur Nord, 20 kmh environ, 18°C, ciel mitigé.
Quelques douleurs lombaires, moins importantes. Tonicité moyenne. Je dois encore éviter les longues distances (sup. à 3h) et travailler le speed sur 1h.
J'ai dû m'arrêter 2 minutes pour expliquer son chemin à une automobiliste un peu perdue…
Toujours les ralentissements au pont Eblé en travaux et sur la piste "embroussaillée" de La Maxe - Argancy,
Découverte d'un nouveau tronçon de piste après la Passerelle Wadrineau.
En effet, étant parti pour un run de 2 heures, arrivé au pont Eblé, je me suis souvenu tout à coup avoir vu, du haut du pont de Verdun (qui relie le quartier St Symphorien au Ban St Martin),
que la piste cyclable, qui s'interrompait brusquement à 50 mètres de la passerelle Wadrineau, avait été prolongée.
Je fais donc demi-tour afin de découvrir ce nouveau tronçon, qui va donc plein Sud.
Le franchissement de la Passerelle Wadrineau est toujours un problème, car soit on emprunte des escaliers, soit on passe sur une sorte de bande rugueuse en béton très étroite.
Dans les 2 cas, on avance au pas, sauf en descente bien entendu.
Me voici enfin sur le nouveau tronçon: un bel enrobé tout neuf, mais assez étroit (je dirais un peu moins de 2 mètres de large).
De plus, la végétation devrait être fauchée, élaguée, sur les côtés car actuellement cette végétation empêche une bonne visibilité en amont, rendant dangereuse une pratique trop speed.
On longe des étangs, c'est très joli, on a de l'eau des 2 côtés de la piste, le coin est sauvage.
On passe sous un vieux pont ferroviaire (en briques rouges), puis, arrivé au niveau du "Yachting Club de Metz", l'enrobé s'interrompt.
Deux gros blocs de roche sont posés au sol, et la piste continue, mais sous forme de chemin caillouteux…
Ce nouveau tronçon mesure exactement 2,85 km, voici le tracé :
http://www.openrunner.com/index.php?id=1817738
Comme pour l'instant il ne débouche sur rien qu'il s'arrête en cul-de-sac, disons qu'il ne sert pas à grand chose… On attend donc la suite des travaux !
Demi-tour, donc, pour continuer mon ride de 2 heures.
- gui_gui
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X-Tech speed, Metz - Thionville - Metz (35,38 km x 2 = 70,76 km)
Parcours Metz - Thionville rallongé jusqu'à la jonction Rue de la Digue / D953.
http://www.openrunner.com/index.php?id=1257673
De 20h11'00" à 22h56'25", soit 2h45'25" pour 70,76 km soit 25,67 kmh.
Si j'avais mis 2 minutes et 8 secondes de moins, j'aurais eu les 26 kmh de moyenne.
Or quand je vois le temps que je perds à certains feux rouges, et toujours le pont Eblé en chantier, la "jungle" de La Maxe, le pont de Mondelange...
ça me rassure!
Vent nul. Chaud : de 31°C en fin d'après midi à 24°C à 22h30. ciel dégagé.
Aucune douleur à signaler, les lombaires vont bien. Mes côtes k11 et k12 sont encore un peu sensibles.
Parcours Metz - Thionville rallongé jusqu'à la jonction Rue de la Digue / D953.
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De 20h11'00" à 22h56'25", soit 2h45'25" pour 70,76 km soit 25,67 kmh.
Si j'avais mis 2 minutes et 8 secondes de moins, j'aurais eu les 26 kmh de moyenne.
Or quand je vois le temps que je perds à certains feux rouges, et toujours le pont Eblé en chantier, la "jungle" de La Maxe, le pont de Mondelange...
ça me rassure!
Vent nul. Chaud : de 31°C en fin d'après midi à 24°C à 22h30. ciel dégagé.
Aucune douleur à signaler, les lombaires vont bien. Mes côtes k11 et k12 sont encore un peu sensibles.
- Régis
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Salut,le 18/06 j'ai contacté par mail le conseil général sur les travaux du pont à Mondelange et sur la possibilité éventuelle de goudronner en partie la déviation pour nous les rollers.
Ce matin,5 semaines plus tard,voici la réponse obtenue:
Monsieur,
Vous avez bien voulu appeler l'attention des services du Conseil Général de la Moselle au sujet de difficultés que les pratiquants de roller rencontrent lorsqu'ils empreintent le véloroute Charles de Téméraire, notamment au niveau du pont CAMIFEMO actuellement en travaux.
Dès l'apparition des désordres affectant cet ouvrage, la Direction des Routes Départementales a décidé de tout mettre en oeuvre pour assurer immédiatement la sécurité des usagers (VL, PL, piétons, cyclistes...) en interdisant la circulation sur et sous le pont, en raison notamment de la présence de deux gazoducs à forte pression de part et d'autre de l'ouvrage.
Des travaux de confortement de l'ouvrage visant à stabiliser le pont ont été réalisés dans un premier temps.
Des travaux de réparation définitifs débuteront courant août prochain pour une durée de 6 mois.
A l'issue, la circulation sera rétablie en configuration normale.
Les services routiers départementaux ont conscience des contraintes occasionnées à l'usager durant ces quelques mois de travaux et vous informent parallèlement qu'ils ne peuvent intervenir sur l'itinéraire de déviation mis en place de part et d'autre du pont, les rampes d'accès ne relevant pas de la compétence patrimoniale départementale.
Le Directeur des Routes Départementales
Christian LEFEBVRE
Y'a plus qu'a attendre et prévoir des engins de travaux sur la déviation...
Ce matin,5 semaines plus tard,voici la réponse obtenue:
Monsieur,
Vous avez bien voulu appeler l'attention des services du Conseil Général de la Moselle au sujet de difficultés que les pratiquants de roller rencontrent lorsqu'ils empreintent le véloroute Charles de Téméraire, notamment au niveau du pont CAMIFEMO actuellement en travaux.
Dès l'apparition des désordres affectant cet ouvrage, la Direction des Routes Départementales a décidé de tout mettre en oeuvre pour assurer immédiatement la sécurité des usagers (VL, PL, piétons, cyclistes...) en interdisant la circulation sur et sous le pont, en raison notamment de la présence de deux gazoducs à forte pression de part et d'autre de l'ouvrage.
Des travaux de confortement de l'ouvrage visant à stabiliser le pont ont été réalisés dans un premier temps.
Des travaux de réparation définitifs débuteront courant août prochain pour une durée de 6 mois.
A l'issue, la circulation sera rétablie en configuration normale.
Les services routiers départementaux ont conscience des contraintes occasionnées à l'usager durant ces quelques mois de travaux et vous informent parallèlement qu'ils ne peuvent intervenir sur l'itinéraire de déviation mis en place de part et d'autre du pont, les rampes d'accès ne relevant pas de la compétence patrimoniale départementale.
Le Directeur des Routes Départementales
Christian LEFEBVRE
Y'a plus qu'a attendre et prévoir des engins de travaux sur la déviation...
- gui_gui
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Oui fin juin c'était la jungle à Argancy j'ose pas imaginer maintenant...
Je me demande pourquoi il ne font rien.Les étés précédents l'herbe n'étaient jamais aussi haute et envahissante....
J'attend encore un peu pour la reprise,probablement vers le 10 août histoire que ce soit bien remis et d'avoir fait quelques travaux à la maison.
Je vois que pour toi ça va mieux,tant mieux.Tu met toujours ton casque maintenant ?
j'ai hâte de rechausser, surtout avec le beau temps qui est (enfin) revenu.
Je me demande pourquoi il ne font rien.Les étés précédents l'herbe n'étaient jamais aussi haute et envahissante....
J'attend encore un peu pour la reprise,probablement vers le 10 août histoire que ce soit bien remis et d'avoir fait quelques travaux à la maison.
Je vois que pour toi ça va mieux,tant mieux.Tu met toujours ton casque maintenant ?
j'ai hâte de rechausser, surtout avec le beau temps qui est (enfin) revenu.
- gui_gui
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26 Juillet 2012
X-Tech speed, Metz - Thionville - Metz (35,38 km x 2 = 70,76 km)
Parcours Metz - Thionville rallongé jusqu'à la jonction Rue de la Digue / D953.
http://www.openrunner.com/index.php?id=1257673
De 19h19'00" à 22h02'55", soit 2h43'55" pour 70,76 km soit 25,90 kmh.
Chaud… de 30°C à 27°C, très léger vent défavorable à l'aller. Bu 3 gourdes de 650 ml de boisson isotonique !
Bonne tonicité à la fin : j'ai grimpé les dernières côtes assez facilement.
Allez, encore un petit effort pour les 26 kmh !
Et oui, maintenant, toujours mon casque !
X-Tech speed, Metz - Thionville - Metz (35,38 km x 2 = 70,76 km)
Parcours Metz - Thionville rallongé jusqu'à la jonction Rue de la Digue / D953.
http://www.openrunner.com/index.php?id=1257673
De 19h19'00" à 22h02'55", soit 2h43'55" pour 70,76 km soit 25,90 kmh.
Chaud… de 30°C à 27°C, très léger vent défavorable à l'aller. Bu 3 gourdes de 650 ml de boisson isotonique !
Bonne tonicité à la fin : j'ai grimpé les dernières côtes assez facilement.
Allez, encore un petit effort pour les 26 kmh !
Et oui, maintenant, toujours mon casque !
- gui_gui
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29 Juillet 2012
Grosse rando speed, Metz - Piesport - Metz, de 04h30 à 20h23, soit 15h53 pour (162,55 km x 2 = 325 km) soit 20,46 kmh.
Une grosse aventure, comme toujours...
http://www.openrunner.com/index.php?id=1847297
Le temps de récupérer et je rédige le détail, car c'était assez spécial : départ sur le mouillé, vent fort... et de monter une vidéo.
Je plane complètement ce matin...
Mini galerie photos, en attendant le montage vidéo qui lui peut prendre un peu plus longtemps…
https://picasaweb.google.com/gui.gui.ro ... Km29072012
Préambule
Si l'année 2011 m'a vu faire des randos de plus de 300 km jusqu'à 4 fois dans l'année, 2012 en revanche ne le verra sans doute qu'une fois.
Plusieurs raisons à cela, mais la principale, c'est pour une question d'équilibre. Je m'explique :
Quand je fais 300 bornes, je ne me contente pas de rouler paisiblement, en me disant que j'arriverai quand j'arriverai, non. Au contraire je m'impose un rythme très soutenu, un timing, et les pauses sont hyper courtes et réservées aux besoins naturels, ravitaillement en eau, mélange de poudre isotonique.
Ce rythme très soutenu impose à l'organisme de puiser en lui-même d'énormes ressources énergétiques, musculaires, nerveuses…
Pour faire face à cette demande exceptionnelle, je suis obligé, un jour avant l'épreuve, mais surtout pendant l'épreuve elle-même, de me sur-alimenter et de me sur-hydrater. Or, cela ne correspond pas vraiment à mon mode de fonctionnement préféré. Je préfère en effet laisser mon corps choisir ce dont il a besoin, en terme d'alimentation, et ne pas lui imposer ce genre d'épreuve. Depuis que je pratique assidûment les abdos, je l'ai bien remarqué : j'ai entre 1 et 1,5 kg de masse viscérale en moins que l'année dernière. Et justement, l'année dernière, ces excès de longues endurances m'ont quelque peu "ballonné" ! J'ai donc le sentiment que mon corps n'est pas fait pour ces surdosages alimentaires et qu'il a besoin au contraire de régime plus normal !
Ceci dit, il est probable que je refasse de très longues endurances, mais ce sera avec deux changements majeurs :
1) Ce ne sera plus tout seul, ce sera à 2 voire à 3
2) Il n'y aura plus de rythme d'enfer imposé.
Et il me reste un format intéressant : le 200 km, que je peux pratiquer à un rythme totalement différent (jusqu'à 24 kmh).
Voilà, tout ceci pour dire que, lisez-bien ceci, c'est peut-être mon dernier 300 bornes à fond la caisse…
J'ai pris la décision de faire cette endurance 1 semaine à l'avance. Malgré cela, j'ai continué mes exercices de speed sur 70 km : 5 jours avant le 300 bornes, je me fais un 70 bornes en speed; 3 jours avant, j'en fais encore un. Et la veille, je fais un footing de 11 km. Tout se passe comme si j'avais oublié que pour réussir un 300 bornes, je dois me reposer 1 semaine à l'avance. Mais je n'ai pas envie d'interrompre mes exercices vitesse, car je suis en progrès constant. Je mise sur le fait que mon corps saura assimiler ce 300 bornes, comme le reste, avec l'idée sous-jacente que ce serait mon seul et unique 300 bornes de l'année.
La veille, j'ajoute à mon alimentation ordinaire quelques extras gourmands histoire de charger les réserves. Je fais mes préparatifs : Mes M100 sont montés avec des Matter Image jaunes 110 mm usées en 106-107 mm. Sac à dos, sac banane, outils, bouteilles, gourdes, casque, spray d'huile lubrifiante pour les roulements, etc…
La météo a prévu de la pluie vers 1h ou 2h du matin. Je sais donc que le départ, très matinal, se fera sur du mouillé. Et du mouillé, j'en aurai beaucoup.
La température ira de 16°C à 20°C, mais il fera bien plus chaud au soleil. Le vent, omniprésent, de WSW, soufflant jusqu'à 30 kmh en rafales, apportera toujours une grande fraîcheur.
Couché à 21h30, je me réveille à 3h15 du matin. J'entends la pluie qui tombe dehors… Je regarde sur la terrasse et je vois que la pluie est faible, par contre, il y a énormément d'eau au sol, de grandes flaques, comme si il y avait eu une tempête. Et c'est bien ce qui s'était passé.
Je prends donc tout mon temps (petit déj, rasage, derniers ajustements) afin de laisser le temps à cette pluie de s'arrêter, et au sol de sécher.
4h27, je suis fin prêt et je descends les escaliers. 4h30, c'est le départ. Le sol est trempé, mes roues n'ont pas beaucoup d'adhérence, et je suis obligé de freiner en "T" à mort car les descentes vers chez moi sont assez raides. J'essaye surtout de ne pas me vautrer pour mon départ !
La traversée de la ville est calme, il y a un petit vent, ça sent l'herbe coupée.
J'embarque 3,3 litres d'eau additionnée de poudre isotonique (2 bouteilles de 1 litre et 2 gourdes de 650 ml), 1 canette de Red Bull, un grand pot de poudre Isostar "Hydrate & Perform" goût orange, des madeleines, des biscuits complets, 4 mini-sandwiches au fromage, 4 tartines de pain complet au miel (que je ne toucherai pas), 3 barres chocolatées, et vous savez quoi ? Quelques bonbons Haribo fraise et réglisse, ces trucs qui ne sont que pour les enfants, soi-disant, mais qui sont tellement bourrés de dextrines qu'ils agissent exactement comme des sucres "coup de fouet". Faudrait même interdire ça aux enfants, à mon avis…
Arrivé sur la piste, je constate que de nombreux débris végétaux sont à terre, témoignant du coup de vent qui à eu lieu cette nuit. ça dérape de partout. Quelques branches arrachées.
Ma progression est lente, faute d'adhérence. J'espère que la piste va vite sécher. En fait elle sèchera, oui, mais dans 4 heures, au km 80, vers Staedtbredimus.
Je m'éclaire et me signale à l'aide d'une puissante lampe LED, que j'utiliserai jusqu'à Hauconcourt, 1h00 plus tard, et seulement 20 km plus loin ! Un record de lenteur. Si je suis incapable d'aller plus vite, je vais devoir assurer une grande régularité de progression et limiter au maximum les arrêts.
J'ai embarqué mon appareil photo-vidéo, et dès que la lumière du jour le permet, je prends quelques images, dont une splendide flaque d'eau géante, à Berg-sur-Moselle. Mon manque d'adhérence sur la piste est compensée par un vent assez favorable, de Ouest-Sud-Ouest. Il souffle par moments en rafales. Je me dis que c'est tant mieux, mais le retour sera difficile. Mais au moins une chose est sûre : pour le retour, ce sera sec.
Les odeurs végétales sont à leur comble, des odeurs d'herbe coupée, de bois vert : la raison en est de toutes ces branches cassées ou arrachées qui exhalent leurs parfums rafraîchissants : c'est très vivifiant. Le vent favorable me permet de maintenir une bonne moyenne à faible coût. La difficulté majeure vient de l'adhérence plus que précaire, notamment sur le gros gratton défoncé de la piste de Koenigsmacker. À berg-sur-Moselle, je ne peux éviter certaines flaques, mais je me dis que quand tout aura séché, je pulvériserai une bonne dose d'huile lubrifiante dans mes roulements.
Arrivé au km 60, à Contz-les-Bains, je balance une bonne giclée d'huile sous pression dans mes roulements, comme ça, par-dessus, et sans démonter. Le résultat est nickel, ça roule tout de suite bien mieux. Je m'engage alors sur les 5 km de route granuleuse entre Contz-les-Bains et Schengen.
La promenade de Remich semble avoir subi de plein fouet la tempête, quant à Staedtbredimus, il y a carrément une énorme branche d'arbre cassée qui barre le chemin. Et cette foutue piste qui continue de refuser à sécher, malgré l'heure tardive (8h30 du matin, et 4h de ride déjà…). Mais voici que je débouche sur la grande route du Vin, entre Staedtbredimus et Wormeldange, et là c'est sec ! Vent de dos à 20 kmh, je peux enfin prendre de la vitesse, mais sans excès. En effet je ne dois pas me laisser aller à cette envie de lâcher les chevaux, pas maintenant, pas à un quart seulement du parcours ! Je franchis le pont de Wormeldange et là c'est tout sec. Nittel, Wellen, Temmels… Temmels où je ne m'arrête pas pour puiser de l'eau, car j'avais embarqué 3,3 litres + 1 cannette de Red Bull (que je bois coupée à de l'eau) et j'ai largement assez de quoi tenir jusqu'à la station Shell de Trèves.
Oberbillig : on voit que l'embouchure de la rivière Sûre sur la Moselle charrie des boues rouges. Ces traces rougeâtres vont perdurer sur tout le reste du parcours.
Arrivé en haut du pont de Konz, la grande embouchure Saar - Moselle laisse elle aussi apparaître des méandres de boues rouges, consécutives aux orages.
Les pavés de Trèves s'avalent assez facilement grâce au vent de dos. Enfin la station Shell de Trèves. La boutique est là, avec son employé(e) qui change de tête à chaque fois que j'y mets les roues.
Je ne peux m'empêcher de lui signaler modestement que je suis en train de me taper un 300 bornes.
Il me souhaite bonne chance tout en encaissant le prix d'1 bouteille de 1,5 litres d'eau et d'une canette de Red Bull (car je sens que je vais en avoir besoin).
J'en suis donc au Km 120, et mon timing est parfait, il est 10h30, et ça fait donc 6 heures que je roule, je fais donc du 20 kmh. J'engloutis mon premier sandwich au fromage (du comté !), et je bois mon Red Bull coupé à l'eau pour faire descendre. Peu avant Rüwer, une pause, comment dire, une bonne grosse pause, quoi, planqué derrière les fourrés, et je repars plus léger ! Je me fais un peu penser aux chiens, c'est comme ça qu'ils font aussi, ils repartent tout frétillants…
La suite se déroule à un bon train. Les mauvais pavés de Riol ne posent aucun problème. Lorsque j'arrive à Detzem, puis Thörnich, la chaleur s'invite. Neumagen s'annonce au loin avec sa haute montagne. En ville, une bande de motards me suit doucement. Je leur fais signe que moi, je tourne à gauche, que je prends le pont, et eux, continuent tout droit. Je passe le pont et redescends de l'autre côté, direction ultime étape du voyage : Piesport. J'y arrive à 12h05. Le temps de prendre quelques photos, de cueillir des brins de lavande que j'écrase entre mes paumes, pour sentir cette merveilleuse odeur qui fait du bien, et je repars dans l'autre sens.
Aller : de 4h30 à 12h05, pratiquement 7h30 de ride, si je fais la même chose dans l'autre sens, ça me fera 15h00 de ride… Impossible ! Avec ce vent maintenant de face, je vais mettre au minimum une heure de plus au retour qu'à l'aller. Une heure ? Voire… Je vais forcer. Je vais tenir le coup face à ce vent et je vais même me fixer un but, tiens : pas le droit de descendre en-dessous de 20 kmh de moyenne. Ainsi, la moyenne générale de 20 kmh sera assurée. Et c'est ce que j'ai fait !
Dans l'autre sens, Neumagen again. Je me tape l'incruste au camping municipal et je me sers sans demander à la citerne d'eau potable. Et par ici 1 litre et demi qui me permettront de tenir jusqu'à Temmels, à 60 km. Personne ne m'a vu ? Si, peut-être, mais un tel culot ne se voit pas forcément du premier coup d'œil !
Le retour souffle tout ce qu'il peut, et le vent semble même s'être renforcé. Heureusement, il est latéral, et il est facile de combiner avec.
Un couic-couic désagréable se fait entendre au niveau de mes roulements qui aujourd'hui ont eu pas mal de flotte.
Je m'assois sur un petit muret de vignes, puis, 16 pulvérisations plus tard, me voilà en route dans un silence désormais d'or…
Je travaille avec tout le corps : cuisses, bras. Peu avant Thörnich, je me trompe de chemin transversal, demi-tour.
La très longue piste qui longe Mehring est super venteuse. Aujourd'hui il y a vraiment beaucoup de randonneurs à vélo, et si, d'ordinaire, je dis des Allemands qu'ils ont un excellent comportement sportif sur piste (ils ne roulent jamais de front, se mettent en file indienne, saluent, etc…) il n'en va pas de même pour cette partie de la population qui fait du vélo certes mais n'est pas très sportive. Alors on reste de front contre vents et marées, on rouspète à cause du roller, etc… Mais qu'est que j'en ai à faire…
Trèves ! Et sa piste en pavés, vent de face. Intéressant. La longue piste défoncée par les racines entre Trèves et Konz me fait un peu mal aux talons.
Wasserliech, Oberbillig, et enfin Temmels ! Il était temps, nous n'avions plus une goutte. Puisage en règle de 3,3 litres, (ça doit tenir jusqu'à la fin, car je n'ai pas envie de passer par Besch) et addition de poudre partout sauf 1 bouteille que je garde pure (je fais toujours comme ça, ça peu servir à délayer, ou même parfois à laver une plaie… ce qui heureusement ne fut pas nécessaire).
Le sac est lourd mais ça ira. Wellen Nittel. Nittel - Wormeldange, ou l'interminable ligne droite face au vent. Passage du pont, route du Vin.
La route du Vin : ce dimanche, les Luxembourgeois n'ont rien trouvé de mieux à faire que de sortir leurs voitures de luxe, en nombre. L'une d'entre elles est passée exactement à 5 cm de mon patin gauche, manquant de peu de m'arracher la jambe. Pour réussir un tel exploit il lui a bien entendu fallu mordre un peu sur la bande cyclable. J'ai gueulé, dans le vide, en brandissant ma gourde. Geste inutile et dérisoire.
Staedtbredimus enfin et sa piste vers Remich. Remich où ici tout le 3 ème âge Luxembourgeois s'est donné rendez-vous afin de faire causette. Se faufiler au-milieu de toute cette faune n'est pas une mince affaire. La piste vers Schengen enfin, puis Schengen, puis la route du Vin vers Contz-les-Bains. Quand vous sentez que la route passe de lisse à défoncée c'est que vous êtes arrivés en France.
Berg-sur Moselle: les flaques d'eau se sont écoulées quelque part, on ne sait où… Mailing - Koenigsmacker : 5 km de très gros gratton face au vent. Mes talons protestent. Yutz. Je me demande si je vais croiser une connaissance par ici, genre Pat, flirtant avec les 50 kmh vent de dos… Mais non, personne.
La rencontre aura lieu un peu plus loin, entre Thionville et Illange. J'aperçois droit devant moi deux patineurs qui ne patinent pas du tout comme monsieur tout le monde. On se connait. Ce sont des compétiteurs de vitesse, ceux-là et je les connais bien. Quelle joie de découvrir Isa et Jérôme, vêtus de leur combi, en mode speed skating (un peu tranquille, m'a-t-il semblé ?) Mais je dois être bref, nous nous sommes arrêtés tout au plus 1 minute, car je dois repartir, je dois finir ce ride de 325 km à plus de 20 kmh, et je n'ai pas droit aux pauses… Je leurs promets un récit complet. Là, je crois que c'est chose faite !
Et je repars avec une force décuplée.
Richemont; Hauconcourt, la Maxe. Les derniers kilomètres se font dans le speed, en prévision des sévères ralentissements urbains qui m'attendent en ville.
Je franchis les gravats du Pont Eblé du mieux que je peux. Je franchis le carrefour de la Rue de Blida le plus vite possible. Et ensuite je grimpe à l'assaut des Hauts de Vallières. C'est gagné. J'arrive en haut des côtes. J'ai réussi. Je suis à 7 minutes de moins que 16 heures. (sur 325 km) Pas besoin d'être un as du calcul mental pour voir que je suis au-dessus des 20 kmh…
Je monte chez moi, heureux. Allez, une petite bière là-dessus et une bonne douche…
J'aurai bu au total 9 litres d'eau + poudre isotonique + 2 canettes de Red Bull, soit presque 10 litres au total. J'ai puisé environ 1 litre d'eau en trop.
Ce matin, en roller pour aller au bureau, de la fatigue bien sûr, et une légère douleur dans le muscle du fessier gauche.
Je vais maintenant laisser le temps à mes jambes de bien récupérer.
Grosse rando speed, Metz - Piesport - Metz, de 04h30 à 20h23, soit 15h53 pour (162,55 km x 2 = 325 km) soit 20,46 kmh.
Une grosse aventure, comme toujours...
http://www.openrunner.com/index.php?id=1847297
Le temps de récupérer et je rédige le détail, car c'était assez spécial : départ sur le mouillé, vent fort... et de monter une vidéo.
Je plane complètement ce matin...
Mini galerie photos, en attendant le montage vidéo qui lui peut prendre un peu plus longtemps…
https://picasaweb.google.com/gui.gui.ro ... Km29072012
Préambule
Si l'année 2011 m'a vu faire des randos de plus de 300 km jusqu'à 4 fois dans l'année, 2012 en revanche ne le verra sans doute qu'une fois.
Plusieurs raisons à cela, mais la principale, c'est pour une question d'équilibre. Je m'explique :
Quand je fais 300 bornes, je ne me contente pas de rouler paisiblement, en me disant que j'arriverai quand j'arriverai, non. Au contraire je m'impose un rythme très soutenu, un timing, et les pauses sont hyper courtes et réservées aux besoins naturels, ravitaillement en eau, mélange de poudre isotonique.
Ce rythme très soutenu impose à l'organisme de puiser en lui-même d'énormes ressources énergétiques, musculaires, nerveuses…
Pour faire face à cette demande exceptionnelle, je suis obligé, un jour avant l'épreuve, mais surtout pendant l'épreuve elle-même, de me sur-alimenter et de me sur-hydrater. Or, cela ne correspond pas vraiment à mon mode de fonctionnement préféré. Je préfère en effet laisser mon corps choisir ce dont il a besoin, en terme d'alimentation, et ne pas lui imposer ce genre d'épreuve. Depuis que je pratique assidûment les abdos, je l'ai bien remarqué : j'ai entre 1 et 1,5 kg de masse viscérale en moins que l'année dernière. Et justement, l'année dernière, ces excès de longues endurances m'ont quelque peu "ballonné" ! J'ai donc le sentiment que mon corps n'est pas fait pour ces surdosages alimentaires et qu'il a besoin au contraire de régime plus normal !
Ceci dit, il est probable que je refasse de très longues endurances, mais ce sera avec deux changements majeurs :
1) Ce ne sera plus tout seul, ce sera à 2 voire à 3
2) Il n'y aura plus de rythme d'enfer imposé.
Et il me reste un format intéressant : le 200 km, que je peux pratiquer à un rythme totalement différent (jusqu'à 24 kmh).
Voilà, tout ceci pour dire que, lisez-bien ceci, c'est peut-être mon dernier 300 bornes à fond la caisse…
J'ai pris la décision de faire cette endurance 1 semaine à l'avance. Malgré cela, j'ai continué mes exercices de speed sur 70 km : 5 jours avant le 300 bornes, je me fais un 70 bornes en speed; 3 jours avant, j'en fais encore un. Et la veille, je fais un footing de 11 km. Tout se passe comme si j'avais oublié que pour réussir un 300 bornes, je dois me reposer 1 semaine à l'avance. Mais je n'ai pas envie d'interrompre mes exercices vitesse, car je suis en progrès constant. Je mise sur le fait que mon corps saura assimiler ce 300 bornes, comme le reste, avec l'idée sous-jacente que ce serait mon seul et unique 300 bornes de l'année.
La veille, j'ajoute à mon alimentation ordinaire quelques extras gourmands histoire de charger les réserves. Je fais mes préparatifs : Mes M100 sont montés avec des Matter Image jaunes 110 mm usées en 106-107 mm. Sac à dos, sac banane, outils, bouteilles, gourdes, casque, spray d'huile lubrifiante pour les roulements, etc…
La météo a prévu de la pluie vers 1h ou 2h du matin. Je sais donc que le départ, très matinal, se fera sur du mouillé. Et du mouillé, j'en aurai beaucoup.
La température ira de 16°C à 20°C, mais il fera bien plus chaud au soleil. Le vent, omniprésent, de WSW, soufflant jusqu'à 30 kmh en rafales, apportera toujours une grande fraîcheur.
Couché à 21h30, je me réveille à 3h15 du matin. J'entends la pluie qui tombe dehors… Je regarde sur la terrasse et je vois que la pluie est faible, par contre, il y a énormément d'eau au sol, de grandes flaques, comme si il y avait eu une tempête. Et c'est bien ce qui s'était passé.
Je prends donc tout mon temps (petit déj, rasage, derniers ajustements) afin de laisser le temps à cette pluie de s'arrêter, et au sol de sécher.
4h27, je suis fin prêt et je descends les escaliers. 4h30, c'est le départ. Le sol est trempé, mes roues n'ont pas beaucoup d'adhérence, et je suis obligé de freiner en "T" à mort car les descentes vers chez moi sont assez raides. J'essaye surtout de ne pas me vautrer pour mon départ !
La traversée de la ville est calme, il y a un petit vent, ça sent l'herbe coupée.
J'embarque 3,3 litres d'eau additionnée de poudre isotonique (2 bouteilles de 1 litre et 2 gourdes de 650 ml), 1 canette de Red Bull, un grand pot de poudre Isostar "Hydrate & Perform" goût orange, des madeleines, des biscuits complets, 4 mini-sandwiches au fromage, 4 tartines de pain complet au miel (que je ne toucherai pas), 3 barres chocolatées, et vous savez quoi ? Quelques bonbons Haribo fraise et réglisse, ces trucs qui ne sont que pour les enfants, soi-disant, mais qui sont tellement bourrés de dextrines qu'ils agissent exactement comme des sucres "coup de fouet". Faudrait même interdire ça aux enfants, à mon avis…
Arrivé sur la piste, je constate que de nombreux débris végétaux sont à terre, témoignant du coup de vent qui à eu lieu cette nuit. ça dérape de partout. Quelques branches arrachées.
Ma progression est lente, faute d'adhérence. J'espère que la piste va vite sécher. En fait elle sèchera, oui, mais dans 4 heures, au km 80, vers Staedtbredimus.
Je m'éclaire et me signale à l'aide d'une puissante lampe LED, que j'utiliserai jusqu'à Hauconcourt, 1h00 plus tard, et seulement 20 km plus loin ! Un record de lenteur. Si je suis incapable d'aller plus vite, je vais devoir assurer une grande régularité de progression et limiter au maximum les arrêts.
J'ai embarqué mon appareil photo-vidéo, et dès que la lumière du jour le permet, je prends quelques images, dont une splendide flaque d'eau géante, à Berg-sur-Moselle. Mon manque d'adhérence sur la piste est compensée par un vent assez favorable, de Ouest-Sud-Ouest. Il souffle par moments en rafales. Je me dis que c'est tant mieux, mais le retour sera difficile. Mais au moins une chose est sûre : pour le retour, ce sera sec.
Les odeurs végétales sont à leur comble, des odeurs d'herbe coupée, de bois vert : la raison en est de toutes ces branches cassées ou arrachées qui exhalent leurs parfums rafraîchissants : c'est très vivifiant. Le vent favorable me permet de maintenir une bonne moyenne à faible coût. La difficulté majeure vient de l'adhérence plus que précaire, notamment sur le gros gratton défoncé de la piste de Koenigsmacker. À berg-sur-Moselle, je ne peux éviter certaines flaques, mais je me dis que quand tout aura séché, je pulvériserai une bonne dose d'huile lubrifiante dans mes roulements.
Arrivé au km 60, à Contz-les-Bains, je balance une bonne giclée d'huile sous pression dans mes roulements, comme ça, par-dessus, et sans démonter. Le résultat est nickel, ça roule tout de suite bien mieux. Je m'engage alors sur les 5 km de route granuleuse entre Contz-les-Bains et Schengen.
La promenade de Remich semble avoir subi de plein fouet la tempête, quant à Staedtbredimus, il y a carrément une énorme branche d'arbre cassée qui barre le chemin. Et cette foutue piste qui continue de refuser à sécher, malgré l'heure tardive (8h30 du matin, et 4h de ride déjà…). Mais voici que je débouche sur la grande route du Vin, entre Staedtbredimus et Wormeldange, et là c'est sec ! Vent de dos à 20 kmh, je peux enfin prendre de la vitesse, mais sans excès. En effet je ne dois pas me laisser aller à cette envie de lâcher les chevaux, pas maintenant, pas à un quart seulement du parcours ! Je franchis le pont de Wormeldange et là c'est tout sec. Nittel, Wellen, Temmels… Temmels où je ne m'arrête pas pour puiser de l'eau, car j'avais embarqué 3,3 litres + 1 cannette de Red Bull (que je bois coupée à de l'eau) et j'ai largement assez de quoi tenir jusqu'à la station Shell de Trèves.
Oberbillig : on voit que l'embouchure de la rivière Sûre sur la Moselle charrie des boues rouges. Ces traces rougeâtres vont perdurer sur tout le reste du parcours.
Arrivé en haut du pont de Konz, la grande embouchure Saar - Moselle laisse elle aussi apparaître des méandres de boues rouges, consécutives aux orages.
Les pavés de Trèves s'avalent assez facilement grâce au vent de dos. Enfin la station Shell de Trèves. La boutique est là, avec son employé(e) qui change de tête à chaque fois que j'y mets les roues.
Je ne peux m'empêcher de lui signaler modestement que je suis en train de me taper un 300 bornes.
Il me souhaite bonne chance tout en encaissant le prix d'1 bouteille de 1,5 litres d'eau et d'une canette de Red Bull (car je sens que je vais en avoir besoin).
J'en suis donc au Km 120, et mon timing est parfait, il est 10h30, et ça fait donc 6 heures que je roule, je fais donc du 20 kmh. J'engloutis mon premier sandwich au fromage (du comté !), et je bois mon Red Bull coupé à l'eau pour faire descendre. Peu avant Rüwer, une pause, comment dire, une bonne grosse pause, quoi, planqué derrière les fourrés, et je repars plus léger ! Je me fais un peu penser aux chiens, c'est comme ça qu'ils font aussi, ils repartent tout frétillants…
La suite se déroule à un bon train. Les mauvais pavés de Riol ne posent aucun problème. Lorsque j'arrive à Detzem, puis Thörnich, la chaleur s'invite. Neumagen s'annonce au loin avec sa haute montagne. En ville, une bande de motards me suit doucement. Je leur fais signe que moi, je tourne à gauche, que je prends le pont, et eux, continuent tout droit. Je passe le pont et redescends de l'autre côté, direction ultime étape du voyage : Piesport. J'y arrive à 12h05. Le temps de prendre quelques photos, de cueillir des brins de lavande que j'écrase entre mes paumes, pour sentir cette merveilleuse odeur qui fait du bien, et je repars dans l'autre sens.
Aller : de 4h30 à 12h05, pratiquement 7h30 de ride, si je fais la même chose dans l'autre sens, ça me fera 15h00 de ride… Impossible ! Avec ce vent maintenant de face, je vais mettre au minimum une heure de plus au retour qu'à l'aller. Une heure ? Voire… Je vais forcer. Je vais tenir le coup face à ce vent et je vais même me fixer un but, tiens : pas le droit de descendre en-dessous de 20 kmh de moyenne. Ainsi, la moyenne générale de 20 kmh sera assurée. Et c'est ce que j'ai fait !
Dans l'autre sens, Neumagen again. Je me tape l'incruste au camping municipal et je me sers sans demander à la citerne d'eau potable. Et par ici 1 litre et demi qui me permettront de tenir jusqu'à Temmels, à 60 km. Personne ne m'a vu ? Si, peut-être, mais un tel culot ne se voit pas forcément du premier coup d'œil !
Le retour souffle tout ce qu'il peut, et le vent semble même s'être renforcé. Heureusement, il est latéral, et il est facile de combiner avec.
Un couic-couic désagréable se fait entendre au niveau de mes roulements qui aujourd'hui ont eu pas mal de flotte.
Je m'assois sur un petit muret de vignes, puis, 16 pulvérisations plus tard, me voilà en route dans un silence désormais d'or…
Je travaille avec tout le corps : cuisses, bras. Peu avant Thörnich, je me trompe de chemin transversal, demi-tour.
La très longue piste qui longe Mehring est super venteuse. Aujourd'hui il y a vraiment beaucoup de randonneurs à vélo, et si, d'ordinaire, je dis des Allemands qu'ils ont un excellent comportement sportif sur piste (ils ne roulent jamais de front, se mettent en file indienne, saluent, etc…) il n'en va pas de même pour cette partie de la population qui fait du vélo certes mais n'est pas très sportive. Alors on reste de front contre vents et marées, on rouspète à cause du roller, etc… Mais qu'est que j'en ai à faire…
Trèves ! Et sa piste en pavés, vent de face. Intéressant. La longue piste défoncée par les racines entre Trèves et Konz me fait un peu mal aux talons.
Wasserliech, Oberbillig, et enfin Temmels ! Il était temps, nous n'avions plus une goutte. Puisage en règle de 3,3 litres, (ça doit tenir jusqu'à la fin, car je n'ai pas envie de passer par Besch) et addition de poudre partout sauf 1 bouteille que je garde pure (je fais toujours comme ça, ça peu servir à délayer, ou même parfois à laver une plaie… ce qui heureusement ne fut pas nécessaire).
Le sac est lourd mais ça ira. Wellen Nittel. Nittel - Wormeldange, ou l'interminable ligne droite face au vent. Passage du pont, route du Vin.
La route du Vin : ce dimanche, les Luxembourgeois n'ont rien trouvé de mieux à faire que de sortir leurs voitures de luxe, en nombre. L'une d'entre elles est passée exactement à 5 cm de mon patin gauche, manquant de peu de m'arracher la jambe. Pour réussir un tel exploit il lui a bien entendu fallu mordre un peu sur la bande cyclable. J'ai gueulé, dans le vide, en brandissant ma gourde. Geste inutile et dérisoire.
Staedtbredimus enfin et sa piste vers Remich. Remich où ici tout le 3 ème âge Luxembourgeois s'est donné rendez-vous afin de faire causette. Se faufiler au-milieu de toute cette faune n'est pas une mince affaire. La piste vers Schengen enfin, puis Schengen, puis la route du Vin vers Contz-les-Bains. Quand vous sentez que la route passe de lisse à défoncée c'est que vous êtes arrivés en France.
Berg-sur Moselle: les flaques d'eau se sont écoulées quelque part, on ne sait où… Mailing - Koenigsmacker : 5 km de très gros gratton face au vent. Mes talons protestent. Yutz. Je me demande si je vais croiser une connaissance par ici, genre Pat, flirtant avec les 50 kmh vent de dos… Mais non, personne.
La rencontre aura lieu un peu plus loin, entre Thionville et Illange. J'aperçois droit devant moi deux patineurs qui ne patinent pas du tout comme monsieur tout le monde. On se connait. Ce sont des compétiteurs de vitesse, ceux-là et je les connais bien. Quelle joie de découvrir Isa et Jérôme, vêtus de leur combi, en mode speed skating (un peu tranquille, m'a-t-il semblé ?) Mais je dois être bref, nous nous sommes arrêtés tout au plus 1 minute, car je dois repartir, je dois finir ce ride de 325 km à plus de 20 kmh, et je n'ai pas droit aux pauses… Je leurs promets un récit complet. Là, je crois que c'est chose faite !
Et je repars avec une force décuplée.
Richemont; Hauconcourt, la Maxe. Les derniers kilomètres se font dans le speed, en prévision des sévères ralentissements urbains qui m'attendent en ville.
Je franchis les gravats du Pont Eblé du mieux que je peux. Je franchis le carrefour de la Rue de Blida le plus vite possible. Et ensuite je grimpe à l'assaut des Hauts de Vallières. C'est gagné. J'arrive en haut des côtes. J'ai réussi. Je suis à 7 minutes de moins que 16 heures. (sur 325 km) Pas besoin d'être un as du calcul mental pour voir que je suis au-dessus des 20 kmh…
Je monte chez moi, heureux. Allez, une petite bière là-dessus et une bonne douche…
J'aurai bu au total 9 litres d'eau + poudre isotonique + 2 canettes de Red Bull, soit presque 10 litres au total. J'ai puisé environ 1 litre d'eau en trop.
Ce matin, en roller pour aller au bureau, de la fatigue bien sûr, et une légère douleur dans le muscle du fessier gauche.
Je vais maintenant laisser le temps à mes jambes de bien récupérer.
- gui_gui
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- Enregistré le : 28 nov. 2004 13:48
Voici enfin la vidéo du gars qui fait 325 km en roller, en solo et en totale autonomie…
http://www.youtube.com/watch?v=Hl2JaXCC7RE
http://www.youtube.com/watch?v=Hl2JaXCC7RE