Ce forum traite du matériel, des compétitions de vitesse nationales comme la Coupe de France des Marathons Roller, des championnats de France, des courses internationales comme la World Inline Cup...
C'est vrai que c'est chaud, mais bon à chacun de mettre des protections en conséquence s'il le juge nécessaire. Cette descente a toujours fait partie du parcours, elle est connue...
C'est un peu comme Engadin à la grande époque des marathons en Suisse.
Ben oui mais l'équipement downhill, c'est plutôt lourd à porter… En fait je pense que beaucoup de coureurs adoptent une posture "aéro-freinante" dans ce genre de situation.
Il y a eu une chute collective à Engadin une année dans cette fameuse descente, ce n'était pas beau à voir... Je crois qu'ils l'avaient neutralisée après ça (à vérifier).
gui_gui a écrit :Ben oui mais l'équipement downhill, c'est plutôt lourd à porter… En fait je pense que beaucoup de coureurs adoptent une posture "aéro-freinante" dans ce genre de situation.
Je peux t'assurer qu'on fais pas ça (voici moi dans la pire descente):
Dans notre course, il y a trois descentes... dangereux, mais seulement une a des curves importants, et ne sont pas vraiment difiles.
Il y a un video de 2010 avec un chute de J. Souriseau; la chute n'a eté pas par la dificulté de la curve (même curve que la photo ci haut) mais par la trayectoire pris par Julien, qui a surpassé le ratio vitesse/angle des roues.
Seulement ça.
Encore, emporter les protections descente pour 42 km de marathon vitesse, je croys que serait imposible. Même pas les fitness moins experimentés en emporten (seulement le frein au patin).
Belle photo, c'est joli à voir. Et je suis bon public : je ne suis pas le dernier ici à apprécier tout ce qui est adrénalinogène, tu peux me croire ! Je ne suis jamais tombé dans une descente, fort heureusement. Cependant, j'ai eu pas mal de blessures (côtes cassées, fémur cassé, traumatisme crânien, croûtes diverses…) et j'aurais du mal à m'engager à une telle vitesse sans aucune protection, mais surtout sachant que je ne maîtrise pas le dérapage parallèle à haute vitesse et de surcroit en carbones bas. Il me semble que la précaution élémentaire en descente, c'est de savoir parer à l'imprévu (par exemple savoir lancer un parallèle en catastrophe parce qu'un tracteur sort d'un champ sur la route et qu'il ne vous a pas vu). Je trouve tout de même curieux que dans le monde du roller, on critique ceux qui ne portent pas de casque avec des boutades du genre "si tu ne mets pas de casque, c'est sûrement parce que tu n'as rien à protéger"… et qu'en même temps on propose des courses où, pour être dans les temps, on est bien obligé de se prendre des descentes comme celle-ci, avec aucune protection (ah si, un petit casque vitesse), parfois, des mitaines…
Croyez-vous vraiment que le casque de vitesse va vous "sauver la peau" (au sens strict du terme !) en cas de chute à 90 kmh?
Je trouve qu'il y a comme un mélange des genres.
gui_gui a écrit :Belle photo, c'est joli à voir. Et je suis bon public : je ne suis pas le dernier ici à apprécier tout ce qui est adrénalinogène, tu peux me croire ! Je ne suis jamais tombé dans une descente, fort heureusement. Cependant, j'ai eu pas mal de blessures (côtes cassées, fémur cassé, traumatisme crânien, croûtes diverses…) et j'aurais du mal à m'engager à une telle vitesse sans aucune protection, mais surtout sachant que je ne maîtrise pas le dérapage parallèle à haute vitesse et de surcroit en carbones bas. Il me semble que la précaution élémentaire en descente, c'est de savoir parer à l'imprévu (par exemple savoir lancer un parallèle en catastrophe parce qu'un tracteur sort d'un champ sur la route et qu'il ne vous a pas vu). Je trouve tout de même curieux que dans le monde du roller, on critique ceux qui ne portent pas de casque avec des boutades du genre "si tu ne mets pas de casque, c'est sûrement parce que tu n'as rien à protéger"… et qu'en même temps on propose des courses où, pour être dans les temps, on est bien obligé de se prendre des descentes comme celle-ci, avec aucune protection (ah si, un petit casque vitesse), parfois, des mitaines…
Croyez-vous vraiment que le casque de vitesse va vous "sauver la peau" (au sens strict du terme !) en cas de chute à 90 kmh?
Je trouve qu'il y a comme un mélange des genres.
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J'ajouterai à cet avis que personnellement je trouve d'un goût très douteux de promouvoir cette course par le message "tu oses?". Nous le savons tous, un jour ou l'autre, ça va mal se passer. On dira qu'il a un peu trop osé? Mouaif...
Nous ne sommes pas des cyclistes, cyclistes à qui, soit dit en passant, il arrive des accidents graves voir mortels dans les descentes de col. Nous n'avons pas leur capacité de freinage. De plus un marathonien, à mon avis encore une fois, ne recherche pas un parcours dangereux. C'est comme si le marathon de Paris passait par Montmartre.
J'irai à Pampelune quand le parcours sera moins accidenté.
gui_gui a écrit :Belle photo, c'est joli à voir. Et je suis bon public : je ne suis pas le dernier ici à apprécier tout ce qui est adrénalinogène, tu peux me croire ! Je ne suis jamais tombé dans une descente, fort heureusement. Cependant, j'ai eu pas mal de blessures (côtes cassées, fémur cassé, traumatisme crânien, croûtes diverses…) et j'aurais du mal à m'engager à une telle vitesse sans aucune protection, mais surtout sachant que je ne maîtrise pas le dérapage parallèle à haute vitesse et de surcroit en carbones bas. Il me semble que la précaution élémentaire en descente, c'est de savoir parer à l'imprévu (par exemple savoir lancer un parallèle en catastrophe parce qu'un tracteur sort d'un champ sur la route et qu'il ne vous a pas vu). Je trouve tout de même curieux que dans le monde du roller, on critique ceux qui ne portent pas de casque avec des boutades du genre "si tu ne mets pas de casque, c'est sûrement parce que tu n'as rien à protéger"… et qu'en même temps on propose des courses où, pour être dans les temps, on est bien obligé de se prendre des descentes comme celle-ci, avec aucune protection (ah si, un petit casque vitesse), parfois, des mitaines…
Croyez-vous vraiment que le casque de vitesse va vous "sauver la peau" (au sens strict du terme !) en cas de chute à 90 kmh?
Je trouve qu'il y a comme un mélange des genres.
Dans notre course il faut pas déraper; n'est pas une course de descente. C'est une course vitesse, avec quelque jolies côtes. Rien plus.
Il y a eu une chute d'un gars de notre club dans la première descente, un autre patineur du club qui était avec lui avait un gps....
Chute recencé à + ou - 60km/h.
Après je suis d'accord que tout dépend de la descente.
Si elle est rectiligne, ça peut passer, c'est au patineur de maitriser sa vitesse.
Dans une courbe c'est un peu plus délicat si en plus il n'y a pas de visibilité derrière.
On avait bien une petite descente sympa dans la première mouture des Herbiers. Juste avant la belle côte.
Quel drôle de nom pour une ville qui organise des courses de roller
Déjà que j'ai peur dans les descentes mais avec un chausson bas...
Maitrise, vibration
De toute façon, il y a un peu de tout dans une course de roller, c'est comme le tour de France, il faut s'entrainer autant sur le plat qu'en montée et en descente, avec des gratons ou pas.
Quel drôle de nom pour une ville qui organise des courses de roller
Déjà que j'ai peur dans les descentes mais avec un chausson bas...
Maitrise, vibration
De toute façon, il y a un peu de tout dans une course de roller, c'est comme le tour de France, il faut s'entrainer autant sur le plat qu'en montée et en descente, avec des gratons ou pas.
Un conpin, il y a 7 annés, a été trois jour en coma d'aprés une choute dans une piste 200mts normale.
J'ai cassé ma clavicule il y a 2 annés au 4X4 Merignac, dans une chute solitaire (un des mes pieds contre l'autre dans la curve droite).
Il y a un mec avec deux medailles olympiques short track grace aux chutes des autres.
Patiner est un sport avec ses risques; chaque un doit savoir jusqu'a ou peut'il aller.
Mon conpin Pablo, 62 ans, moins de trois anées aux roller a arrivé deux fois la P2P.
Il y a des examples pour toutes les histoires. Même Francis (qui écrit ici habitualment) peut dire la sienne.
Je suposse que une persone qui va contre le temp sera un bon courreur, si non, un un peu fou.
La meilleur idée est venir une fois pour connaître la course et décider si rétourner ou pas.
Le seigneur suedois de 60 ans qui est arrivé 1h25' a dit que rétournera AVEC SES AMIS.
eduardoritos,
Eh oui… je sais bien que le roller est une discipline un peu particulière, on fonce comme des malades alors qu'on n'a pas de freins, on roule parfois dans la flotte, en pelotons serrés, etc…
Mais personnellement, je ne me sens pas capable de me lancer dans une telle descente. Trop peur de l'imprévu. J'aime avoir une porte de secours. Là, je sais que je n'en aurais pas.
Supposons que je me prenne une descente comme ça à 90 kmh… (en fait je dis ça , j'ai déjà atteint dans les 70 kmh, mais jamais 90 !) Au détour du virage apparaît un patineur qui freine comme un malade : résultat -> énorme différentiel de vitesse. Collision quasi assurée !
Comme tu dis, chacun doit savoir jusqu'où il peut aller. Moi je sais que je ne peux pas y aller. Je ne pense pas être le seul dans ce cas. Dommage, car sans doute certains ont-ils les capacités de faire un beau résultat sur marathon mais seront recalés par le handicap que représente cette descente.
Mais bon, bref ! que ceux qui se prennent des descentes à 90 kmh en lycra et carbones bas tout en mâchant du chewing-gum et en consultant leurs e-mails sur leur portable continuent ! Tant mieux après tout hein ! ça fait partie du spectacle n'est-ce pas. Comme je disais, je suis bon public !
gui_gui a écrit :eduardoritos,
Eh oui… je sais bien que le roller est une discipline un peu particulière, on fonce comme des malades alors qu'on n'a pas de freins, on roule parfois dans la flotte, en pelotons serrés, etc…
Mais personnellement, je ne me sens pas capable de me lancer dans une telle descente. Trop peur de l'imprévu. J'aime avoir une porte de secours. Là, je sais que je n'en aurais pas.
Supposons que je me prenne une descente comme ça à 90 kmh… (en fait je dis ça , j'ai déjà atteint dans les 70 kmh, mais jamais 90 !) Au détour du virage apparaît un patineur qui freine comme un malade : résultat -> énorme différentiel de vitesse. Collision quasi assurée !
Comme tu dis, chacun doit savoir jusqu'où il peut aller. Moi je sais que je ne peux pas y aller. Je ne pense pas être le seul dans ce cas. Dommage, car sans doute certains ont-ils les capacités de faire un beau résultat sur marathon mais seront recalés par le handicap que représente cette descente.
Mais bon, bref ! que ceux qui se prennent des descentes à 90 kmh en lycra et carbones bas tout en mâchant du chewing-gum et en consultant leurs e-mails sur leur portable continuent ! Tant mieux après tout hein ! ça fait partie du spectacle n'est-ce pas. Comme je disais, je suis bon public !
C'est aussi à chacun de prendre ses responsabilités.
Et une grosse descente n'est pas forcément plus dangereuse que certain circuits plats avec des virages impensables (cf Pornichet 2011).
Personnellement j'ai besoin de mes deux bras et de mes deux jambes pour travailler, cela conditionne ma façon de m'engager en course. Je suis prêt à abandonner quelques places au classement plutôt que prendre un risque inconsidéré.
Je précise que je me suis luxé une clavicule en 2009 tout seul comme un grand à l'entraînement sur l'anneau routier....
Prosper a écrit :C'est aussi à chacun de prendre ses responsabilités.
Et une grosse descente n'est pas forcément plus dangereuse que certain circuits plats avec des virages impensables (cf Pornichet 2011).
Personnellement j'ai besoin de mes deux bras et de mes deux jambes pour travailler, cela conditionne ma façon de m'engager en course. Je suis prêt à abandonner quelques places au classement plutôt que prendre un risque inconsidéré.
Je précise que je me suis luxé une clavicule en 2009 tout seul comme un grand à l'entraînement sur l'anneau routier....
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En fin, je croys que tous avons raison.
Dimanche, a Bagneres, j'ai perdu quelque precieux seconds a la sortie pour me sentir plus secours dans le prémiére km de la course, aprés que la voiture que sécourisé la sortie s'est allée.
Trop de monde pour une petite curve avec ronde point. Je me suis allé par le coté contraire que le reste et, aprés, a eté imposible me rendre avec la tête course.
J'ai plus peur à ces situations que dans la descente P2P. Dans la descente, je vais tout seule (ou 3 personnes, non plus), mais dans les sorties des courses... (même pour la descente Dunlop au Mans, dont le danger vient des courreurs, pas du parcours).