Ce forum traite du matériel, des compétitions de vitesse nationales comme la Coupe de France des Marathons Roller, des championnats de France, des courses internationales comme la World Inline Cup...
Bonsoir,
Lors des croisés en virage, le patin extérieur qui ne repose plus au sol doit il passer devant ou au dessus du patin intérieur qui lui est en cours de poussée ?
Merci et désolé si cette question a déjà été abordée (j'ai rien trouvé sur le forum....)
Pour moi c'est au-dessus.
Je ne suis pas un spécialiste de la vitesse mais voilà mes observations:
Il faut reposer le pied à hauteur de l'autre pour enchaîner sur une poussée efficace immédiatement (point d'appui sous le centre de gravité, voire légèrement en arrière, mais pas en avant)
Le passer par devant t'oblige à tendre plus la jambe vers l'avant pour la ramener ensuite vers l'arrière > mouvement superflu potentiellement déséquilibrant et qui sollicite la jambe d'appui de façon inutile.
Essaies donc les 2 mouvements sur place à pied, je pense que tu comprendras ce que je veux dire.
La première en temps normal, c'est devant.
Un exercice tres simple que je n'arrive jamais à faire sans me vautrer c'est de faire en sorte que la roue arrière du pied qui passe devant vienne sensiblement frotter la roue avant du pied qui passe derrière de telle manière à avoir un maximum de force lors du croisé et éviter de se retrouver en "grand écart" lorsqu'on croise.
La deuxième que je pense retrouver en piste est par dessus.
Lors de peloton bien compact et lorsqu'on est au milieu je ne pense pas que le mec ait l'occasion de trop s'éparpiller en mettant le pied devant ( pas assez de place ) donc il va le faire passer par dessus son autre pied pour arriver à faire le croisé.
Merci pour vos réponses......mais.... http://www.bonttv.com/view_video.php?vi ... ategory=mr
Sur cette vidéo lors des croisés, le pied extérieur passe clairement devant le pied intérieur...Bill et Nicole seraient ils dans l'erreur...
ça ne doit pas être évident de faire les deux vu la longueur de la platine (5 roues) ou bien je reformules ainsi : il faut être très techniques ou vigilant pour ne pas accrocher le pied.
Ne faites pas attention, je ne fais que de passer ici, je ne suis pas speed-skating.
En relance très rapide, ce sera au-dessus alors que quand on veut profiter de toute la poussée éventuellement disponible on passe devant, en déroulant bien la jambe arrière et en la tendant comme il faut.
En général, les vieux tromblons “ débutants ” de plus de 25 ans y arrivent mal parce qu'ils ne sont pas assez souples.
Ayant appris à patiner sur glace avec des patins de hockey, quand j'ai débuté les entraînements sur piste, je passais au-dessus, ce qui fait en fait sautiller, fatigue et offre un rendement assez médiocre : j'ai du tout rapprendre à la base et j'y travaille encore.
D'ailleurs sur les vidéos de Cali, sur les relais 3 000 m, épreuves qui peuvent s'apparenter à une succession de sprints, les patineurs passent tous en croisés standard : passage devant et déroulement optimal de la jambe arrière ; gestes exécutés très vite mais au rendement maximum, a fortiori à exécuter sur piste glissante.
Tighten your thighs and butt muscles and release them as many times as you can.
Il y a un phénomene qui rentre aussi en cause c'est la vitesse/angle du virage/longueur de la courbe. Plus la courbe est petite et serrée, plus il est simple de garder la trajectoire en passant le pied dessus et en se baissant...
Un exercice tres simple que je n'arrive jamais à faire sans me vautrer c'est de faire en sorte que la roue arrière du pied qui passe devant vienne sensiblement frotter la roue avant du pied qui passe derrière de telle manière à avoir un maximum de force lors du croisé et éviter de se retrouver en "grand écart" lorsqu'on croise.
si ta roue arrière vient toucher la roue avant du patin qui reste au sol, c'est normal que tu te vautres. Si tu fais un croisé à droite, tu vas te retrouver en limite du déséquilibre et c'est à ce moment là, que tu passes ton patin droit au dessus et légèrement devant l'autre pour transférer le poids du corps sur le patin droit quand il va toucher le sol. En aucun cas, la roue arrière du patin droit ne doit toucher la roue avant du patin gauche qui lui est encore au sol , c'est la gamelle assurée. Parce que pour moi, sensiblement frotter, c'est toucher et badaboum, une pizza aux genoux ou sur la cuisse gauche
Y faudrait un distributeur d'apéros dans le mur pour quand ça ferme, pareil que les banques.
Lors de mon évolution de M100 en 4x100 vers matrix en 4x110, les croisés font partie des choses que j'ai dû améliorer. Plus d'amplitude, plus de souplesse, et plus de puissance ! Mais de toutes façons ce que dit Apache est tout à fait vrai : ce qui fait la différence, c'est surtout la gueule de la courbe qu'on se prend en croisés, et à quelle vitesse.
En aucun cas, la roue arrière du patin droit ne doit toucher la roue avant du patin gauche qui lui est encore au sol , c'est la gamelle assurée. Parce que pour moi, sensiblement frotter, c'est toucher et badaboum,
reprends la K7 de salomon speed avec Briand à l'exercice
Moi j'ai appris que la dernière roue du patin en l'air doit passer en même temps devant et au dessus de la première roue du patin au sol, histoire que le pied mobile aille à la fois le moins en avant et le moins haut.
En gros ça donnerait ça : o°, si on avait une roue de 100 au sol et une de 10 en l'air.
Luna, Kyungjin, Prosper disent la même chose qu'on m'a montrée en access to speed. Passer le patin par dessus raccourci la distance parcourue pour le poser au bon endroit.
En fait, c'est l'endroit où on le pose en croisant qui est important. Et là, pas de doute, si Nicole Begg passe le pied par devant, elle le ramène rapidement en arrière avant de le poser à coté de l'autre.
Donc contourner par l'avant si on a la place, passer au dessus si on est trop près du patineur devant soi, l'important est d'être à l'aise dans son mouvement. Et surtout poser le patin qui croise presque à la même hauteur que l'autre, avec un écartement latéral qui sera d'autant plus important qu'on sera bien fléchi sur ses jambes.
Plus l'écartement du patin croisant intérieurement sera important, plus on se rapprochera de la corde en répondant logiquement à la force centrifuge et plus la poussée qui suivra pourra être longue et efficace en propulsion. Le temps qu'on consacrera à placer son patin plus loin vers l'intérieur sera employé par l'autre pour prolonger sa poussée en contre-carre. On risquera également moins de faire frotter les roues entre les 2 patins...
Inversement, si on pose le patin en avant et dans l'alignement de l'autre, on ne gagne aucune distance vers le centre du virage et on en perd autant en amplitude de poussée latérale propulsive... Sans compter qu'il faut transférer son centre de gravité d'un patin sur l'autre longitudinalement, ce qui est assez contre productif.
On peut pondérer tout ça en admettant que dans un virage large, en descente, à grande vitesse, on peut poser le patin qui croise un peu plus en avant pour augmenter sa stabilité longitudinale.