[Débat] Déclin progressif du roller : à qui la faute ?
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- ratus
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Hep! Nous on s'arrête pas en hiver, on se met juste au chaud dans les gymnases avec les copains pour rouler amicalement...et sur ce coup là on peut dire merci à Baudoin Patinier de Breuillet d'avoir pris cette très bonne initiative de créer des rencontres amicales. On s'est encore bien éclaté à Saint Jean de la Ruelle ce WE...et on n'a pas demander l'autorisation à la fédé pour prendre notre pied 

Veni, Vidi, Rolli
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- fifalou
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Pour intervenir sur le titre du post "la faute du déclin du roller", a mon avis le roller et même on pourrait dire le sport actuel se modifie et restructure complètement et je pense pas que le mot déclin soit vraiment le plus adapté. Je parlerais plutôt de Changement.
Je pense que beaucoup d'entre vous ont remarqué que les jeunes actuellement ne sont plus dans une optique d'entrainement et de performance (qui est liée à une rigueur et une régularité de pratique).
Depuis quelques temps (mois ou années) certains sports ont une pratique de "court terme" et de "facilité". On peut constater cela dans une petite partie du slalom, on constate aussi ça dans des sports plus traditionnels tels que l'athlétisme où le nombre de pratiquants semble baisser.
Et ce constat est valable dans le reste de la société et le mode de vie.
En clair, travailler dur en sport (qui est en fait aujourd'hui l'échappatoire aux soucis quotidiens de bcp de jeunes mais aussi une source de détente) ça n'intéresse plus. Beaucoup veulent se faire plaisir un point c'est tout et souvent au détriment de la notion même de performance et de qualité (finition etc...).
Les "perfectionnistes" (sans prétentions) comme moi et d'autres voient ces pratiques "faciles" et en quelque sorte "jetables", pas forcément d'un bon oeil. En effet, elles risquent à long terme de tirer les disciplines vers le bas par le contentement d'une qualité de pratique pas toujours "optimale". Également par un oubli des racines et la sensation pour les jeunes générations de créer sans regarder en arrière.
Heureusement, tant qu'il y aura des gens pour défendre des valeurs sportives fortes et à des expériences du passé (méthodologie de l'entrainement et tout simplement historique du développement des disciplines), nous pouvons être sur que tôt ou tard, les déserteurs des sports que nous chérissons reviendront et pourront s'appuyer sur nos expériences. Le tout étant bien sûr de ne pas baisser les bras et se battre avec les peu de vrais sportifs qu'il reste jusque là.
En clair et pour résumer, le sport ne décline pas, il est en mutation et il nous faudra être patient pour voir revenir l'intérêt vers ce que nous nous appelons véritablement : le sport !
Je pense que je serai là
ps: après relecture du premier post, je ne sais pas si ma réponse est adéquate, mais je la laisse quand même.
Je pense que beaucoup d'entre vous ont remarqué que les jeunes actuellement ne sont plus dans une optique d'entrainement et de performance (qui est liée à une rigueur et une régularité de pratique).
Depuis quelques temps (mois ou années) certains sports ont une pratique de "court terme" et de "facilité". On peut constater cela dans une petite partie du slalom, on constate aussi ça dans des sports plus traditionnels tels que l'athlétisme où le nombre de pratiquants semble baisser.
Et ce constat est valable dans le reste de la société et le mode de vie.
En clair, travailler dur en sport (qui est en fait aujourd'hui l'échappatoire aux soucis quotidiens de bcp de jeunes mais aussi une source de détente) ça n'intéresse plus. Beaucoup veulent se faire plaisir un point c'est tout et souvent au détriment de la notion même de performance et de qualité (finition etc...).
Les "perfectionnistes" (sans prétentions) comme moi et d'autres voient ces pratiques "faciles" et en quelque sorte "jetables", pas forcément d'un bon oeil. En effet, elles risquent à long terme de tirer les disciplines vers le bas par le contentement d'une qualité de pratique pas toujours "optimale". Également par un oubli des racines et la sensation pour les jeunes générations de créer sans regarder en arrière.
Heureusement, tant qu'il y aura des gens pour défendre des valeurs sportives fortes et à des expériences du passé (méthodologie de l'entrainement et tout simplement historique du développement des disciplines), nous pouvons être sur que tôt ou tard, les déserteurs des sports que nous chérissons reviendront et pourront s'appuyer sur nos expériences. Le tout étant bien sûr de ne pas baisser les bras et se battre avec les peu de vrais sportifs qu'il reste jusque là.
En clair et pour résumer, le sport ne décline pas, il est en mutation et il nous faudra être patient pour voir revenir l'intérêt vers ce que nous nous appelons véritablement : le sport !
Je pense que je serai là

ps: après relecture du premier post, je ne sais pas si ma réponse est adéquate, mais je la laisse quand même.
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D'accord avec une grande partie de l'analyse de Skali.
Nous sommes nombreux à constater cela et depuis plusieurs années déjà.
Les jeunes veulent réussir tout, tout de suite et obtenir le maximum de plaisir avec le minimum d'effort. C'est quand même une des bases de la nature humaine, donc ne leur reprochons pas d'être "humains".
Ce qui pose problème c'est que les adultes qui les entourent échouent (essaient-ils ?) à faire intégrer à ces jeunes les notions de travail, d'investissement sur la durée, de persévérance.
Et pourtant nous savons tous que le plaisir est d'autant plus grand que l'attente est longue et le désir intense (et pas que pour ce que vous pensez bande de gros cochons
)
Ne pas réussir à leur transmettre ces quelques principes c'est non seulement leur rendre plus compliquée l'intégration aux monde des adultes mais c'est aussi les priver de certaines des plus grandes joies de la vie.
Et le paradoxe que je peux constater presque quotidiennement c'est de voir des adultes qui faute de rigueur, de volonté ou d'encadrement sont passé à côté de quelque chose dans leur prime jeunesse vouloir rattraper le temps perdu passé 35 ou 40 ans...
Nous sommes nombreux à constater cela et depuis plusieurs années déjà.
Les jeunes veulent réussir tout, tout de suite et obtenir le maximum de plaisir avec le minimum d'effort. C'est quand même une des bases de la nature humaine, donc ne leur reprochons pas d'être "humains".
Ce qui pose problème c'est que les adultes qui les entourent échouent (essaient-ils ?) à faire intégrer à ces jeunes les notions de travail, d'investissement sur la durée, de persévérance.
Et pourtant nous savons tous que le plaisir est d'autant plus grand que l'attente est longue et le désir intense (et pas que pour ce que vous pensez bande de gros cochons

Ne pas réussir à leur transmettre ces quelques principes c'est non seulement leur rendre plus compliquée l'intégration aux monde des adultes mais c'est aussi les priver de certaines des plus grandes joies de la vie.
Et le paradoxe que je peux constater presque quotidiennement c'est de voir des adultes qui faute de rigueur, de volonté ou d'encadrement sont passé à côté de quelque chose dans leur prime jeunesse vouloir rattraper le temps perdu passé 35 ou 40 ans...
No pain, No gain
- valino
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le constat sur le sport et les jeunes et identique sur les jeunes et les études (scientifiques dans mon cas, en école d'ingé) avec à la clé des enjeux de taille ! c'est sociétal, mais bon je digresse ...
http://rc2a.aytre.free.fr/
"qui ne pète ni ne rote un jour explose" Rabelais
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- Régis
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Une chose aussi, on assiste, malheureusement, à des patineurs qui n'attendent qu'une chose, c'est de l'organisation.
Il y a plein d'endroits en FRANCE, comme dans beaucoup de pays, où il y a des forums et des blogs d'amis qui se réunissent juste par plaisir.
Dès le retour du beau temps, j'oragniserais, non officiellement, à un week-end géant : course de relais, slalom, roller hockey, roller soccer.
Juste par plaisir. Pourquoi attendre des organisations officielles pour se lancer.
Il y a plein d'endroits en FRANCE, comme dans beaucoup de pays, où il y a des forums et des blogs d'amis qui se réunissent juste par plaisir.
Dès le retour du beau temps, j'oragniserais, non officiellement, à un week-end géant : course de relais, slalom, roller hockey, roller soccer.
Juste par plaisir. Pourquoi attendre des organisations officielles pour se lancer.
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D'accord avec l'analyse de Skali, c'est le côté génération micro-onde, jetable... bref, consommateur.
Et pour rebondir sur ce que dit Prosper, ça ne concerne pas que les jeunes.
Je le constate dans mon club ou nombre d'adultes viennent à la séance parce que c'est leur moment détente de la semaine. Ils ne cherchent rien d'autre, ne veulent pas s'investir plus que ça dans ce sport, on a même du mal à les faire bouger sur des randos le week-end.
Mon club est multi-disciplines et à ce titre un de nos objectifs est d'amener les gens au roller par l'initiation et la rando, et ensuite de les garder en les intéressant aux autres disciplines.
On constate cependant un fort turn-over dans les adhérents du club, car la plupart viennent pour apprendre, une fois qu'ils pensent avoir appris ils s'en vont. Restent les quelques uns qui accrochent vraiment soit à la pratique du roller (sans parler de pratique sportive), soit pour l'ambiance du club, soit pour conserver leur moment détente de la semaine. Ceux qui restent uniquement pour le sport sont assez rares. Mais il faut en passer par là pour en avoir.
Un autre club organise une fois par mois une "journée portes ouvertes", en fait une après-midi patinoire roller en gymnase. Ces journées ont leur petit succès car les gens viennent, paient une petite participation et s'en vont. Point. Pas d'engagement sur l'année, pas d'appartenance à une asso. C'est de la consommation pure.
Et pour rebondir sur ce que dit Prosper, ça ne concerne pas que les jeunes.
Je le constate dans mon club ou nombre d'adultes viennent à la séance parce que c'est leur moment détente de la semaine. Ils ne cherchent rien d'autre, ne veulent pas s'investir plus que ça dans ce sport, on a même du mal à les faire bouger sur des randos le week-end.
Mon club est multi-disciplines et à ce titre un de nos objectifs est d'amener les gens au roller par l'initiation et la rando, et ensuite de les garder en les intéressant aux autres disciplines.
On constate cependant un fort turn-over dans les adhérents du club, car la plupart viennent pour apprendre, une fois qu'ils pensent avoir appris ils s'en vont. Restent les quelques uns qui accrochent vraiment soit à la pratique du roller (sans parler de pratique sportive), soit pour l'ambiance du club, soit pour conserver leur moment détente de la semaine. Ceux qui restent uniquement pour le sport sont assez rares. Mais il faut en passer par là pour en avoir.
Un autre club organise une fois par mois une "journée portes ouvertes", en fait une après-midi patinoire roller en gymnase. Ces journées ont leur petit succès car les gens viennent, paient une petite participation et s'en vont. Point. Pas d'engagement sur l'année, pas d'appartenance à une asso. C'est de la consommation pure.
Je roulerai sur les trottoirs quand les voitures arrêteront de s'y garer...
Fox Roller Club à Angoulême
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- gui_gui
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Et pour digresser un peu plus, je dirais même génération et mode de l'apologie de la consommation. Je prends un exemple : le rap… Le rap est il un mouvement contestataire, ou bien une débauche de consommation ? Il n'y a qu'à voir les nombreux clips : les grosses bagnoles, le fric, les fringues, encore le fric. "Money, power, respect", disaient les Lox, qui eux, par contre, semblaient avoir une approche complètement "gangster" de la chose : mieux vaut faire des choses sales que de porter quelque chose de sale, hum…kyungjin a écrit :c'est le côté génération micro-onde, jetable... bref, consommateur.
http://www.youtube.com/watch?v=cFrBcvRWfuM
Fallait pas tout prendre au premier degré quoi… dommage…
- jp2copter
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Tu es un peu réducteur Davidcroquette
La grande majorité des pratiquants de roller non compétiteurs n’ont jamais entendu parler de Arnaud, Sport-Up et Sport+, cependant j’irai dans ton sens en élargissant un peu…
Je penche (comme Prosper, Skali, Kyungjin…), pour le phénomène de société. L’analyse proposée d’un consommateur prêt à changer de mode aussi souvent que de saison est assez vraie.
La société axée sur le commerce et dont la principale occupation est de faire circuler de l’argent n’a plus guère le loisir de s’occuper sérieusement d’autre chose.
A une époque où on vivait en culotte courte jusqu’à 15 ans, on ne touchait pas à l’argent, on n’avait pas la télé. Il était tout naturel de s’occuper en jouant au foot avec une boîte de conserve.
Le sport était un loisir non répréhensible qui ne coûtait pas cher. On entretenait sa santé sans trop s’en rendre compte en se défoulant dans les prés.
Si d’aventure, on était le plus fort du village, on était une célébrité !
Or aujourd’hui, les sportifs amateurs assidus sont un peu considérés comme des espèces d’écolos de l’arrière garde contre la société de consommation.
Au lieu de s’intéresser au sport spectacle-scandale, ils s’isolent en petites sectes pour transpirer comme des ânes.
Au lieu de dépenser pour des activités en fauteuil (ciné-télé-vidéo-numérique) où le virtuel donne l’illusion d’un monde passionnant à défaut de paraître plus vrai que nature, les sportifs se dépensent…
Et même si un peu d’espoir subsiste, quand après quelques années d’aveuglement soigneusement entretenu par la religion médiatique du dieu argent, une partie de nos proches se rend compte que sa santé en a pris un coup, on se rends alors compte qu’il est difficile de rattraper le temps perdu.
On se rend alors compte que le sport est un mode de vie, pas seulement une mode. On réalise alors combien il est plus difficile de suivre les bonnes habitudes que les mauvaises.
Mes enfants, en passant à la vie active, réalisent que les années passées à négliger le sport leur manquent désormais. Ils souhaiteraient aujourd’hui changer leurs priorités, mais il est difficile de combattre les habitudes. Il est difficile de nager à contre courant de la société qui continue de les tenter par ses sirènes commerciales.
Mes enfants comprennent aujourd’hui que l’intelligence du corps qui amène au geste parfait de l’athlète rejoint l’intelligence de l’esprit. Car l’intelligence, c’est comme pour la santé: pour l’entretenir, un effort minimum et un entraînement régulier sont nécessaires.
Je n’irai pas jusqu’à dire que les dirigeants (financiers) de notre société (qui fait entre autres, un commerce d’état de l’alcool et du tabac) limitent notre accès au sport et favorisent les loisirs hypnotiques dans le but de nous abrutir…
Une chose est certaine, c'est que l'aspect financier du sport-spectacle est devenu prépondérant par rapport à l'intérêt des sportifs.
La grande majorité des pratiquants de roller non compétiteurs n’ont jamais entendu parler de Arnaud, Sport-Up et Sport+, cependant j’irai dans ton sens en élargissant un peu…
Je penche (comme Prosper, Skali, Kyungjin…), pour le phénomène de société. L’analyse proposée d’un consommateur prêt à changer de mode aussi souvent que de saison est assez vraie.
La société axée sur le commerce et dont la principale occupation est de faire circuler de l’argent n’a plus guère le loisir de s’occuper sérieusement d’autre chose.
A une époque où on vivait en culotte courte jusqu’à 15 ans, on ne touchait pas à l’argent, on n’avait pas la télé. Il était tout naturel de s’occuper en jouant au foot avec une boîte de conserve.
Le sport était un loisir non répréhensible qui ne coûtait pas cher. On entretenait sa santé sans trop s’en rendre compte en se défoulant dans les prés.
Si d’aventure, on était le plus fort du village, on était une célébrité !
Or aujourd’hui, les sportifs amateurs assidus sont un peu considérés comme des espèces d’écolos de l’arrière garde contre la société de consommation.
Au lieu de s’intéresser au sport spectacle-scandale, ils s’isolent en petites sectes pour transpirer comme des ânes.
Au lieu de dépenser pour des activités en fauteuil (ciné-télé-vidéo-numérique) où le virtuel donne l’illusion d’un monde passionnant à défaut de paraître plus vrai que nature, les sportifs se dépensent…
Et même si un peu d’espoir subsiste, quand après quelques années d’aveuglement soigneusement entretenu par la religion médiatique du dieu argent, une partie de nos proches se rend compte que sa santé en a pris un coup, on se rends alors compte qu’il est difficile de rattraper le temps perdu.
On se rend alors compte que le sport est un mode de vie, pas seulement une mode. On réalise alors combien il est plus difficile de suivre les bonnes habitudes que les mauvaises.
Mes enfants, en passant à la vie active, réalisent que les années passées à négliger le sport leur manquent désormais. Ils souhaiteraient aujourd’hui changer leurs priorités, mais il est difficile de combattre les habitudes. Il est difficile de nager à contre courant de la société qui continue de les tenter par ses sirènes commerciales.
Mes enfants comprennent aujourd’hui que l’intelligence du corps qui amène au geste parfait de l’athlète rejoint l’intelligence de l’esprit. Car l’intelligence, c’est comme pour la santé: pour l’entretenir, un effort minimum et un entraînement régulier sont nécessaires.
Je n’irai pas jusqu’à dire que les dirigeants (financiers) de notre société (qui fait entre autres, un commerce d’état de l’alcool et du tabac) limitent notre accès au sport et favorisent les loisirs hypnotiques dans le but de nous abrutir…
Une chose est certaine, c'est que l'aspect financier du sport-spectacle est devenu prépondérant par rapport à l'intérêt des sportifs.
Plus tu avances en (n)age, plus tu transpires...
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Allez a nous de nous bouger & de placer ce sport a la hauteur de notre passion

Parlez en, médiatisez le et partager.
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Il y a toujours eu de purs consommateurs, qui ne s'investissent aucunement et trouvent même que ce qui est quasiment gratuit est encore trop cher. Quand j'ai commencé à assurer des entrainements dans un autre sport il y a 30 ans, j'avais les mêmes parents qui confondaient sport et garderie et les mêmes adultes qui croyaient acheter une prestation pour le prix d'une aumône donnée à des bénévoles.
Il me semble que ce qui a le plus changé c'est l'arrivée d'un zapping systématique, d'un sport à l'autre toujours en restant au niveau de l'initiation, avec une sensibilité forte aux effets de mode. Mais ce n'est peut-être qu'une impression.
Il me semble que ce qui a le plus changé c'est l'arrivée d'un zapping systématique, d'un sport à l'autre toujours en restant au niveau de l'initiation, avec une sensibilité forte aux effets de mode. Mais ce n'est peut-être qu'une impression.
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j'aimerais m'imiscer ici dans une onversation de gens qui pratiquent le sport comme hygiène de vie, comme quelque chose de différent qu'une consommation...
je n'ai pas tout à fait la même façon d'envisager la chose, tant au regard de nos enfants, pour qui j'estime que les valeur du sport sont surtout celle du dépassement de soi, de l'effort récompenser par les relations sociales, pas forcément des victoires.
De même pour moi adulte peu consumériste de sports, si jap^prouve l'analyse de JP, je trouve un poil réducteur de parler de consumérisme seul. faire de sport et faire faire du psort à ses enfants est de plus en plus un gouffre financier pour ceux dont le budget est déjà cordialement amoindri par les charges de la vie courante.
Il est facile de dire je fais du sport même avec du matos de merde, beaucoup plus dur dans la réalité quand je vous vois, vous, sportif amateurs vous regarder comems des ados jouant à celui qui a la plus grosse. le plus de moyen pour écraser la "concurence"...
je n'ai pas cette conception du sport, de la performance à tout prix qui est très liée à la consommation de tout crin pour rester le meilleur!
Voilà
c un peu mon coup de gueule à rebour du votre
même si le consumérisme forcené et donc l'absence d'engagement me saoule je lui reconnais aussi la vertu d'êtrre absoud de déception du bénévole et du ras le bol!

je n'ai pas tout à fait la même façon d'envisager la chose, tant au regard de nos enfants, pour qui j'estime que les valeur du sport sont surtout celle du dépassement de soi, de l'effort récompenser par les relations sociales, pas forcément des victoires.
De même pour moi adulte peu consumériste de sports, si jap^prouve l'analyse de JP, je trouve un poil réducteur de parler de consumérisme seul. faire de sport et faire faire du psort à ses enfants est de plus en plus un gouffre financier pour ceux dont le budget est déjà cordialement amoindri par les charges de la vie courante.
Il est facile de dire je fais du sport même avec du matos de merde, beaucoup plus dur dans la réalité quand je vous vois, vous, sportif amateurs vous regarder comems des ados jouant à celui qui a la plus grosse. le plus de moyen pour écraser la "concurence"...
je n'ai pas cette conception du sport, de la performance à tout prix qui est très liée à la consommation de tout crin pour rester le meilleur!
Voilà
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même si le consumérisme forcené et donc l'absence d'engagement me saoule je lui reconnais aussi la vertu d'êtrre absoud de déception du bénévole et du ras le bol!

Carpe ridiem, l'usure de ta roue est ta force, Dunlop rime avec sale hop 

- lepoulpe303
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- Enregistré le : 02 sept. 2008 8:52
- Localisation : Montpellier
Je souhaiterais apporter ma modeste contribution au débat, même s'il concerne principalement (je crois) le patinage de vitesse que je ne pratique pas.
Le roller a je pense un statut de sport particulier (qu'il partage avec par exemple le cyclisme) du fait de son aspect "polymorphe" :
il peut se pratiquer a la manière d'un sport 'traditionnel' en patinage de vitesse, slalom ou artistique, domaines ou effectivement la notion de performance importe (tant au niveau de l'individu que du matériel, cf post de gagdet) , ou en pratique plus 'libre' ou j'inclurais tout ce qui va d'"aller chercher le pain en roller' jusqu'aux déclinaisons urbaines (en passant par les randonnées 'familiales' ou 'tout public'.
Le fait est que personnellement, quand j'ai 'accroché' pour le roller il y a deux ans, c'est le deuxième aspect qui m'a plu (personnellement faire "du footing en roller" m'intéressait peu).
Il est certain que pour les dilettantes comme moi, passé un certain âge , on recherche avant tout dans un sport le plaisir (certes immédiat) et la souplesse de pratique. Nos vies (en tout cas la mienne) sont pavées de contraintes professionnelles et personnelles. Si la pratique du sport doit s'accompagner en plus de contraintes fortes, je comprends que plus de gens se tournent vers les salles de sport et la gym devant la console (je m'entraine quand je veux et par tous les temps).
Je pense qu'il faut essayer de mener ce débat en évitant les éternels 'les jeunes sont des cons' que nous avions nous-même reçus nous, étant jeunes, n'est-ce pas messieurs....
Le roller a je pense un statut de sport particulier (qu'il partage avec par exemple le cyclisme) du fait de son aspect "polymorphe" :
il peut se pratiquer a la manière d'un sport 'traditionnel' en patinage de vitesse, slalom ou artistique, domaines ou effectivement la notion de performance importe (tant au niveau de l'individu que du matériel, cf post de gagdet) , ou en pratique plus 'libre' ou j'inclurais tout ce qui va d'"aller chercher le pain en roller' jusqu'aux déclinaisons urbaines (en passant par les randonnées 'familiales' ou 'tout public'.
Le fait est que personnellement, quand j'ai 'accroché' pour le roller il y a deux ans, c'est le deuxième aspect qui m'a plu (personnellement faire "du footing en roller" m'intéressait peu).
Il est certain que pour les dilettantes comme moi, passé un certain âge , on recherche avant tout dans un sport le plaisir (certes immédiat) et la souplesse de pratique. Nos vies (en tout cas la mienne) sont pavées de contraintes professionnelles et personnelles. Si la pratique du sport doit s'accompagner en plus de contraintes fortes, je comprends que plus de gens se tournent vers les salles de sport et la gym devant la console (je m'entraine quand je veux et par tous les temps).
Je pense qu'il faut essayer de mener ce débat en évitant les éternels 'les jeunes sont des cons' que nous avions nous-même reçus nous, étant jeunes, n'est-ce pas messieurs....
Si tu tombes c'est que tu progresses.
Ou pas....
Ou pas....