Comme chaque année, je me régale avec le "cinéma" fait autour et par les solos!
D'abord, mes sincères félicitations à Régis qui fait un effort de tenue exemplaire sur le forum depuis plusieurs mois. Sa remarque bien vue sur le HS en est une preuve.
Pour le Lou solitaire, l'approche de l'échéance tellement attendue le fait entrer, comme d'habitude, dans son personnage virtuel. Ca fait sourire ceux qui le connaissent et bien évidemment ça surprend les autres!
Pour les non spécialistes du solo, il n'est pas facile de faire la différence avec des compétitions de type plus courant. Dans ces dernières, le combat avec l'adversaire est une émulation très forte.
Sur 24h, c'est le combat sur soi-même qui devient prédominant. Pour le mener à bien, l'entraide avec les autres est plus efficace que la concurrence.
Aucun solo ne se satisfait d'une victoire par abandon des autres. Au contraire, les abandons sont une souffrance pour une communauté un peu bizarre, il faut bien l'avouer... Aussi, l'emploi de la ruse n'est pas ce qui est le plus apprécié dans ce contexte.
Exemple d'explication du phénomène: les "héros" sur le podium d'une course de vitesse se fichent pas mal que ceux qui n'en étaient qu'à mi-chemin quand ils franchissaient la ligne et que ces derniers en aient bavé 2 fois plus longtemps qu'eux, finalement.
Pour un 24h, tout le monde en bave pendant la même durée et a beaucoup de temps pour y réfléchir et observer les autres. Ca fait voir les choses d'une façon plus respectueuse.
Ceci dit, il est clair que la spécialité solo reste ouverte à l'accès à de nouveaux venus qui pourraient hausser encore le niveau de performance.
Mais ça ne marchera pas en n'utilisant que des méthodes qui ne tiendraient pas compte de la spécificité solo.
Pour en revenir au sujet, je fonctionnerai sur un cycle de 3h, pour ravitailler en isotonique par échange de bidon.
Tous les 2 cycles, soit 6h, un arrêt un peu plus long, probablement dans le stand, pour manger chaud, communiquer avec le staff, ravitailler en nourriture solide, boire une boisson non transportable...
Donc trois arrêts prévus, entre 20mn et 40mn, pour un total cumulé inférieur à 2h si possible.
Ceux qui me connaissent savent que je viens sur le Bugatti, ni pour souffrir, ni pour une place sur le podium.
Je confirme ce que j'ai déjà dit à plusieurs reprises, les vainqueurs seront ceux qui auront réussi à ne jamais s'arrêter.
Et encore une fois, comme il ne viendrait à personne l'idée de mépriser la performance, quelle qu'elle soit, d'un solo, on peut comprendre le respect mutuel qui règne chez les habitués... Malgré un certain folklore!
